Nous vivons à une époque où «la suspicion, la peur, le mépris et même la haine» envers les personnes d'ethnies, de nationalités ou de religions différentes sont en augmentation, donnant lieu à des actes d'intolérance, de discrimination et d'exclusion, a-t-il déclaré aux chefs religieux.
Les politiciens, a-t-il noté, succombent à la tentation d'exploiter ces craintes et de les utiliser pour des intérêts électoraux à courte vue. Nous ne pouvons rester indifférents à la gravité de ces phénomènes, a dit le Pape. Nous sommes tous appelés, dans nos rôles respectifs, à «promouvoir le respect de la dignité intrinsèque de chaque être humain», d'abord dans nos familles où nous apprenons les valeurs du partage et de l'accueil, mais aussi dans les différents contextes sociaux dans lesquels nous vivons et travaillons.
Le Pape a souligné la responsabilité des écoles et des universités, ainsi que de tous ceux qui travaillent dans les médias, de promouvoir une culture de la rencontre, de l'ouverture et du respect de la diversité. «Les dirigeants de toutes les religions», a-t-il dit, «ont une mission importante: celle de répandre parmi leurs fidèles les principes et les valeurs éthiques qui sont écrits par Dieu dans le cœur de chaque personne. En particulier les Eglises chrétiennes. Elles ont la responsabilité morale de témoigner de l'amour du Christ et de notre origine commune dans le Créateur qui fait de nous tous des membres de la même famille humaine. »
Le Pape François a conclu: «Nous pouvons contribuer à la construction d'une société fondée sur les valeurs du caractère sacré de la vie humaine, de la solidarité et du respect de la dignité de chaque individu.» (comm./réd.)