Le 6 février est décrété par l'ONU Journée internationale contre les mutilations génitales féminines. Chaque année dans le monde, trois millions sont exposées à de telles amputations (OMS 2008). En Suisse, le
Parlement a accepté l'an passé une nouvelle norme pénale qui réprime les
auteurs de ces mutilations, même si le délit a lieu à l'étranger. Si tout le monde salue la mesure, certains y voient une discrimination à l'encontre des hommes, car elle ne sanctionne pas la circoncision masculine faite sans raison médicale. Les deux cas sont-ils comparables ?