À la fois proposition d’évasion et carrefour de réflexions, cette programmation tente d’examiner comment, à travers le temps, la notion de voyage –comprise comme déplacement géographique mais également intérieur– interroge nos sociétés contemporaines. Elle rend ainsi compte de la variété des expériences voyageuses et de leurs mises en récit de l’Antiquité à nos jours.
Une fenêtre sur Mattéo Ricci sj
Parmi les nombreux rendez-vous proposés, notons la présence de Matthieu Bernhard à la table ronde Portrait du voyageur en caméléon (XVIe–XVIIe siècles), le mercredi 25 mars, de 12h30 à 14h.
Chargé d’enseignement à la Faculté de Lettres de UNIGE et spécialiste de la littérature de voyage à la Renaissance et des Missions jésuites en Extrême-Orient aux XVIe et XVIIe siècles, Matthieu Bernhardt signe un article dans notre édition de printemps intitulée Un aller simple. L’aventure chinoise de Matteo Ricci, qui présente les convictions singulières en matière d’évangélisation de ce jésuite italien du XVIe siècle. Ricci est parvenu à atteindre Pékin, à se faire admettre par les autorités impériales et «à promouvoir ce qu’on peut légitimement considérer comme le premier dialogue entre la Chine et l’Occident, et peut-être l’un des plus profonds à ce jour», nous dit l’auteur.
Un numéro à découvrir ici.