Le bilan donne «trois approches de la gravité quantique: l’Asymptotic Safety, la Loop Quantum Gravité et la théorie des cordes». Dans toutes ces approches, peut-on lire dans le texte, «il a émergé ... que la théorie des champs quantiques, qui décrit le monde subnucléaire, n’est pas suffisante pour décrire aussi le comportement à petites échelles de la gravité.»
Parmi les personnalités invitées, se trouvaient le prix Nobel de physique 1999 Gerald ’t Hooft, Roger Penrose, les cosmologues Georges Ellis, Andrei Linde et Joe Silk. Un des objectifs de la conférence était d’encourager une interaction entre les participants provenant autant de la cosmologie théorique qu’observationnelle et de créer un environnement adapté à la naissance de nouvelles idées et de directions de recherche dans la cosmologie contemporaine.
Qui est Georges Lemaître?
Directeur de l’Académie pontificale de 1960 à 1966, il fut un prêtre de la Fraternité sacerdotale des Amis de Jésus, fondée par le cardinal Mercier, et un cosmologue de renom, considéré comme un des pères, sinon le père, de la théorie du Big Bang. En 1927, il fut le premier à expliquer le motif de récession des galaxies comme un effet de l’expansion de l’Univers et non comme un motif particulier des objets observés. Il obtient ce résultat en résolvant les équations complexes de la toute jeune théorie de la relativité générale d’Einstein. Mais ce fut sa théorie de l’atome primitif, passée à l’histoire comme celle du Big Bang, qui le rendit célèbre.
Découvrez ici l'histoire passionnante de Mgr Lemaître, Pourquoi ce ciel noir ?, un article de Jacques Arnould, historien des sciences, chargé des questions d’éthique au Centre national d’études spatiales, à Paris, publié dans notre dossier sur la nuit (choisir, janvier-février-mars, n° 682).