Analysant l’Apocalypse de Jean, Jacques Descreux expose le dessein divin, depuis la tentation d’Eve jusqu’à l’action constante du Malin, du Diable, de Satan dans notre monde. Personnifiant ce qui représente l’opposition au projet divin, le mal tente en permanence les humains, alimente leurs conflits et divisions
: « Le mal survient à nos yeux de bien des manières : guerres, exclusions sociales, dictatures, atteintes aux personnes, pollution, extinction d’espèces animales, etc. » ; ou encore « dans l’expérience terriblement concrète de la souffrance (...) celle des autres ou celle que l’on éprouve »…
Comme « il est hors de portée des hommes d’éradiquer le mal », chacun est appelé à choisir son camp, dont l’opposition est figurée par l’antithèse biblique entre Babylone et Jérusalem. La voie juste se gagne à travers la résistance : sans tentation pas de mérite, pas de salut.