L'Amant, d'Harold Pinter
Théâtre Alchimic, Carouge, du 5 au 22 décembre 2013
Staying alive, de la Compagnie Due Ponti
Théâtre du Loup,
Genève, du 13 au 22 décembre 2013,
Théâtre du Casino, Evian, les 3 et 4 juin 2014
Cette pièce célébrissime de l'un des auteurs de théâtre les plus joués de la deuxième moitié du XXe siècle concentre certains éléments-clés de sa dramaturgie : une situation de huis clos, un couple et ses abysses, une menace qui sous-tend l'apparence lisse des choses.
Germaine Richier (1902-1959). Rétrospective
Kunstmuseum, Berne, jusqu'au 6 avril 2014
Piet Mondrian, Barnett Newman, Dan Flavin
Kunstmuseum de Bâle, jusqu'au 19 janvier 2014
C'était une femme dans un monde dominé par les hommes, sculpteur de surcroît. A cela et à la singularité de son art, elle doit peut-être, sinon l'oubli tout du moins la méconnaissance de son oeuvre. En la célébrant, le Kunstmuseum de Berne renoue les relations privilégiées que Germaine Richier a entretenues avec la Suisse.
Gravity, d'Alfonso Cuaròn
Quai d'Orsay, de Bertrand Tavernier
Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, Ryan Stone (Sandra Bullock) accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky (George Clooney) qui effectue son dernier vol avant la retraite. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit.
Après la chute du président Morsi, les réfugiés syriens ont été catalogués comme « terroristes » en Egypte, au même titre que tous les membres des Frères musulmans. Selon les estimations du Haut commissariat pour les réfugiés, sur les 4600 Syriens qui ont rejoint l'Italie par mer depuis l'Egypte entre janvier et octobre 2013, plus de 3000 l'ont fait après août. Un chiffre alarmant, indicateur du glissement de la perception des Syriens en Egypte.
La succession des drames humains en Méditerranée a poussé le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) à demander aux pays occidentaux d'accorder l'asile à 30 000 réfugiés syriens d'ici la fin 2014. La Suisse a décidé d'en accueillir 500. Des chiffres ridiculement bas au regard des besoins et des efforts disproportionnés des pays limitrophes de la Syrie. L'Europe doit agir pour prévenir une escalade de l'instabilité dans la région.
Abdelfattah Mourou est l'un des principaux artisans de l'islam politique en Tunisie. Cet avocat a cofondé Ennahda en 1981, avec Rached Ghannouchi. Il est aujourd'hui vice-président du mouvement politique, dont il commente l'expérience au pouvoir.
Abdelfattah Mourou nous reçoit dans sa villa cossue de la Marsa, non loin de Tunis, où il vit avec toute sa famille. Sa fille, non voilée, nous accueille. Elle vient de fonder un fonds de placement en finance islamique. Le cadre familial reste très éloigné des clichés véhiculés sur les islamistes.
Pierre Desorgues : Ennahda a dirigé le gouvernement pendant près de deux ans. Cette expérience est perçue de manière très négative par une majorité de Tunisiens. Comment expliquez-vous cet échec ?
L'incertitude reste totale en Tunisie. Le parti islamiste Ennahda, aux affaires depuis deux ans, s'était engagé à quitter le pouvoir avant la fin du mois d'octobre. Mais il refuse pour l'instant de céder. Un nouveau gouvernement, composé essentiellement de technocrates, devrait prendre le relais, avec pour objectif de redresser la situation économique.
Combien de personnes n'envisagent pas de se rendre à Jérusalem parce qu'elles croient que la région est à feu et à sang ou qu'elles craignent de cautionner la politique israélienne ! Dommage, car le voyage peut ouvrir l'esprit et le
coeur à des réalités insoupçonnées. Récit des moments forts d'un séjour de six mois dans la ville trois fois sainte.
La complexité des relations théologiques entre le christianisme et le judaïsme reste vive, malgré un dialogue persistant, tant l'historicité biblique et la réalité politique se télescopent avec l'existence de l'Etat d'Israël.
Les commémorations de l'été se chargent de nous le rappeler : il y a cent ans, la Première Guerre mondiale débutait en Europe, ravageant l'Ancien-Monde et ses colonies. Vingt-cinq ans plus tard, tout recommençait... Car, qu'elles soient coloniales, territoriales, idéologiques, économiques ou religieuses, les guerres laissent de profondes cicatrices, prêtes à se rouvrir à la moindre tension. La mémoire de nos pères, souvent mystérieuse et peu exprimée, marque nos vies...
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