C'est aux abords de Calcutta que le Père George Saju sj a fondé son centre pour enfants et adolescents issus de familles très pauvres. Des élèves de toute la région y reçoivent une éducation scolaire et s'initient à la beauté de la danse classique indienne. Ils découvrent que, grâce à la culture, un avenir dans la dignité est possible. La Mission jésuite de Suisse soutient ce projet avec engagement.

Instrumentalisation des Eglises par l'Etat, renforcement d'un nationalisme conservateur, disparition progressive des contre-pouvoirs du fait d'un système politique clientéliste : le climat dans lequel se tiendront en avril les élections législatives hongroises est inquiétant.

Les tests de médicaments sur des êtres humains concernent toutes les grandes firmes pharmaceutiques, y compris les suisses Roche, Novartis et Actelion. Ils sont de plus en plus délocalisés et s'accompagnent de fréquentes violations éthiques. L'association suisse la Déclaration de Berne a demandé à nos autorités d'agir sans attendre.

lundi, 18 août 2014 11:02

Menaces d'extinction

Les perturbateurs endocriniens sont parmi les polluants les plus pernicieux que la société humaine ait créés car ils dérèglent les capacités de reproduction d'une bonne partie des animaux, de façon certes relativement peu violente, mais parfaitement radicale. Une fois la reproduction d'une espèce animale perturbée, celle-ci est menacée d'extinction en quelques générations.

lundi, 18 août 2014 10:56

Danger, pesticides !

Qui se soucie vraiment des pesticides, ces substances que l'on nomme de manière euphémique « produits sanitaires » ? Ils sont pourtant présents partout, non seulement dans notre production alimentaire moderne, mais aussi dans ce qui constitue notre quotidien le plus anodin : hygiène, loisirs, santé, logement, éducation, etc. Non sans conséquences.

EgyptMufti2Shawqi Allam, grand mufti d'Egypte, a condamné, le 12 août 2014, l'Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. La principale autorité musulmane d'Egypte, qui exerce une influence considérable sur le monde sunnite, a qualifié le groupe jihadiste d'organisation "corrompue et extrémiste" qui "fait du mal à l'islam".


"Ce groupe est si extrémiste et meurtrier qu'il met en danger les musulmans et l'islam, salissant son image, versant le sang et répandant la corruption", a déclaré le grand mufti lors d'une rencontre avec Fouad Siniora, président du Conseil des ministres du Liban, rapporte l'agence d'information égyptienne MENA. Shawqi Allam a accusé l'organisation terroriste sunnite de "violer tous les principes de l'islam". Pour le leader islamique, l'EI "donne du grain à moudre à ceux qui cherchent à nous nuire, à nous détruire et à intervenir dans nos affaires sous prétexte de lutte contre le terrorisme".

Le point de vue du grand mufti représente celui de l'Université Al-Azhar, au Caire, une institution grandement respectée dans le monde sunnite et une des plus anciennes universités islamiques encore active dans le monde. Shawqi Allam a remplacé en février 2013 le grand mufti sortant, Ali Gooma. L'imam de la mosquée du même nom, Ahmad al-Tayyeb, considéré comme un « porte-parole » du gouvernement égyptien, a également fustigé l'EI, la veille de la déclaration de Shawqi Allam.

Ces commentaires surviennent alors que le Vatican a récemment appelé les responsables musulmans du monde à condamner les actes de l'EI, qui a déjà massacré des milliers de personnes et forcé à l'exil des dizaines de milliers d'autres, principalement des chrétiens, dans les zones qu'il contrôle, au nord de l'Irak.
 (apic/réd.)

Grand-St-BernardDans son numéro d'été consacré au Mystère de la montagne, la revue choisir a publié un article du chanoine Bernard Gabioud, de l'Hospice du Grand-Saint-Bernard, intitulé "Une fois incarnée". De son côté, le quotidien français La Croix a dédié cinq pages de reportage à ce célèbre lieu d'accueil et de prière (édition du 9-10 août), dans le cadre de sa série "Monastères en été".

La Cour suprême israélienne a rendu un verdict positif - mais provisoire – concernant le mur de séparation que le gouvernement israélien veut implanter au milieu des terres palestinienne dans la vallée de Crémisan, en Cisjordanie occupée. Les deux couvents salésiens pourraient rester côté palestinien, mais tout dépend des nouvelles propositions israéliennes concernant le tracé du mur.

Les patriarches des Eglises d'Orient, réunis au siège d'été du Patriarcat maronite, à Dimane (Liban-Nord), ont exhorté le 7 août 2014 la communauté internationale à porter secours aux chrétiens d'Irak. Ces derniers ont fui en masse la plus grande ville chrétienne d'Irak, Qaraqosh, près de Mossoul, prise jeudi 7 août par les djihadistes de « l'Etat islamique » (EI). Les islamistes se sont emparés de toutes les localités chrétiennes de la Plaine de Ninive, obligeant plus de 100 000 chrétiens à prendre la route de l'exil, en compagnie d'autres minorités persécutées par les fanatiques de Daech, acronyme arabe de l'EI.

Etaient présents à Dimane : les patriarches syriaque orthodoxe Mar Ignace Ephrem II, arménien catholique Narcisse Pedros IXX, grec-melkite catholique Grégoire III Laham, syriaque catholique Ignace Joseph III Younan, arménien orthodoxe Aram I Kechichian et grec-orthodoxe Jean X Yazigi.
Depuis l'offensive des jihadistes en Irak en juin dernier, les chrétiens irakiens ont été forcés de quitter Mossoul, au nord du pays, suite à un ultimatum lancé par les combattants de l'EI les poussant à fuir ou à se convertir à l'islam. Selon divers témoignages rapportés par Mgr Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des chaldéens à Bagdad, les militants de l'EI ont commencé à ôter les croix sur les clochers des églises dans les nouveaux territoires conquis, brûlant également de vieux manuscrits et documents de grande valeur historique. Ils s'en prennent à toutes les minorités, que ce soit des chrétiens, des Shabaks - kurdophones majoritairement chiites - et des Yézidis, une des plus anciennes communautés religieuses de Mésopotamie, pratiquant une religion pré-islamique.
Mgr Boulos Matar, archevêque maronite de Beyrouth, a exhorté de son côté le Conseil de sécurité de l'ONU à voter « une résolution catégorique qui exigerait le retour des propriétaires des territoires, par tous les moyens et le plus vite possible ». Tirant la sonnette d'alarme, l'archevêque a appelé tous les musulmans à également condamner ces exactions. Il a, dans ce contexte, exhorté " »les autorités sunnites et chiites à émettre des fatwas interdisant les agressions contre les chrétiens, les innocents et leurs biens ».
L'archevêque maronite a par ailleurs exprimé son soutien total à l'armée libanaise qui affronte depuis samedi les djihadistes dans la bourgade libanaise d'Ersal, dans la Békaa. (apic)

tracedumurLa Cour suprême d'Israël s'est réunie le 4 août 2014 pour valider ou non le tracé du mur de séparation de la vallée de Cremisan qui devrait isoler Bethléem et Beit Jala de Jérusalem. Il priverait de leur terrain 58 familles, pour la plupart chrétiennes. La décision sera connue dans quelques jours, et elle sera sans appel, indique Radio Vatican.
Le tracé initial du mur, contesté depuis plus d'un an, séparera aussi le couvent des moines salésiens de celui des sœurs salésiennes, distant de quelques centaines de mètres. Les religieuses sont inquiètes de l'avenir des 450 enfants défavorisés qu'elles accueillent au sein de leur école. Les jeunes devront passer chaque jour par un check-point, et étudier dans un environnement quasi-carcéral. Beaucoup de familles ont déjà annoncé qu'elles retireront leurs enfants de l'école si ce mur devait être construit.
Les Palestiniens et les chrétiens ont porté l'affaire jusqu'à la plus haute autorité judiciaire d'Israël. Ils demandent que le mur soit construit selon un second tracé, proposé par une ONG. Mais le Père Ibrahim al-Shomali, curé de Beit Jala, dit n'avoir "pas beaucoup d'espoir", notamment à cause du récent conflit dans la bande de Gaza. La Cour suprême d'Israël fera connaître sa décision par courrier dans les jours qui viennent. (apic)