Akim et son frère Youssef suivent scrupuleusement les obligations de prières quotidiennes et écoutent les prêches de leur oncle Rachid, l'imam du quartier. Ils vivent encore chez leurs parents. Ces derniers, qui pratiquent un islam modéré, laissent leurs fils subir les pressions morales de Rachid. Ainsi lorsque ce dernier leur rend visite, c'est avec une enveloppe de billets destinés à payer le haj (le pèlerinage à la Mecque) d'Akim, en qui il voit un futur imam.
L'écrivain français a toujours eu un peu honte de n'être qu'un homme de lettres. Beaucoup ont été tentés par la politique. Sinon par la politique active, ils ont du moins éprouvé le besoin de dire leur mot sur les affaires publiques. Sous forme pamphlétaire (genre très français) ou autre. Cette mode ou cette maladie commence avec Voltaire. Chateaubriand, Lamartine, Hugo, Barrès ont suivi et la liste n'est pas close.
A l'occasion du mille cinq centième anniversaire de l'Abbaye d'Agaune, le Louvre présente les chefs-d'œuvre du trésor de Saint-Maurice. Avec ses quelque dix millions de visiteurs venus du monde entier, le musée parisien donne une ampleur sans précédent à cette célébration.
Confronter les peintres de l'arc alpin aux grands courants picturaux entre 1850 et 1950 et leurs maîtres internationaux, tel est le concept d'expositions d'hiver développé par la nouvelle Fondation Pierre Arnaud à Lens (VS).
Selon plusieurs participants au Synode des évêques sur la famille (par ex. Antonio Spadaro, directeur de la revue jésuite italienne "Civiltà cattolica", celui-ci a pris à mi-parcours déjà des allures de Concile dans son approche des problématiques contemporaines. Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti-Vasto (Italie) et secrétaire spécial du Synode, l'a d'ailleurs affirmé devant la presse, le 13 octobre 2014.
Les observateurs se réfèrent ici à la liberté avec laquelle les cardinaux et évêques de tendances opposées se sont expimés, selon les encouragements au « dialogue sincère » du pape François. De fait, ce synode pastoral a clairement des implications doctrinales.
Le pape François a en outre nommé six Pères synodaux pour participer à la rédaction de Relatio Synodi, le document final qui sera soumis au vote de l'assemblée synodale le 18 octobre 2014, avant d'être rendu public. Il s'agit du Père jésuite espagnol Adolfo Nicolas, préposé général de la Compagnie de Jésus ; du cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture ; du cardinal Donald William Wuerl, archevêque de Washington (Etats-Unis) ; de Mgr Victor Manuel Fernandez, recteur de l'Université pontificale argentine ; de Mgr Carlos Aguiar Retes, archevêque de Tlalnepantla (Mexique) et président du Conseil épiscopal latino-américain ; de Mgr Peter Kang U-Il, évêque de Cheju (Corée du Sud).
Certains vaticanistes se sont montrés critiques face à cette décision. Ils mettent en doute l'impartialité des Pères synodaux nommés par le pape jugés et relèvent l'absence de représentant africain.
Le document final servira de base pour le second Synode, qui se tiendra du 4 au 25 octobre 2015 sur « la vocation et la mission de la famille dans l'Eglise dans le monde contemporain ».
Frederick Wiseman est l'un de mes documentaristes préférés. Alors qu'aujourd'hui les diffuseurs demandent pratiquement un scénario dialogué avant de s'engager sur un documentaire, le réalisateur octogénaire continue à se lancer dans ses tournages comme un perpétuel étudiant. Pendant des mois, il s'immerge - souvent au sein d'une institution américaine - et se fait oublier.
Marionnettiste chinois de grand talent, Yeung Faï est l'héritier d'une tradition de cinq générations d'artistes et de créateurs de marionnettes. Avec son équipe, il a choisi cette fois d'animer ses poupées dans l'univers industriel de la mondialisation.
Il y a 250 ans, Cesare Beccaria publiait Dei delitti e delle pene, véritable best-seller des Lumières. A l'heure où le populisme pénal ethnicise la criminalité, flatte la vindicte sociale, récuse l'Etat réparateur et prône l'excès pénal pour répondre à la question sociale de la misère et réprimer les indésirables sociaux, la parole humaniste de ce juriste du XVIIIe siècle retrouve tous ses droits.
Lors de la session 2012 des Rencontres internationales de Genève (RIG), intitulée La prison en question(s), Philippe Burrin, président des RIG, déclarait : « Même si nous l'écartons de notre champ de vision, la prison fait partie de la vie de notre société. En tant qu'institution, elle a partie liée avec notre conception de la démocratie. A ce titre, elle nous engage à reprendre un débat toujours nécessaire sur la meilleure manière de conjuguer impératifs collectifs (punir, réparer, dissuader) et objectifs individuels (rééduquer, réinsérer). »
Alain Simonin a participé à un voyage au Liban, du 7 au 15 septembre, organisé par Reconstruire ensemble, une association libanaise qui cherche à relier entre elles toutes les communautés du Liban, séparées par quinze années de guerre. Y ont participé une trentaine de participants de Suisse et de France, ainsi qu'un groupe de libanais maronites, chiites, sunnites, druzes, orthodoxes, emmenés par les Pères Maroun Attala et Hani Tawk. Membre de l'association Compostelle-Cordou, familier donc de ce type de pèlerinage, l'auteur en rend compte ici.