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Politique suisse

La mi-temps des Objectifs du Millénaire de l'ONU pour le développement approche, mais on est encore loin du compte. A ce rythme, on n'arrivera pas à réduire de moitié la pauvreté dans le monde d'ici 2015. Les pays industrialisés doivent s'engager plus, notamment la Suisse qui se distingue par son manque de participation et de générosité. Elle aurait tout à y gagner.

Le canton de Vaud s'est doté d'une nouvelle Constitution le 22 septembre 2002, qui redéfinit notamment les relations entre l'Eglise et l'Etat. Les articles concernant les Eglises ont été particulièrement discutés car ils introduisent un bouleversement majeur dans le ositionnement de l'Etat par rapport aux affaires religieuses. Cet instant de l'histoire palpitant, c'est celui d'une société qui se réfléchit à haute voix dans ses rapports au divin, aux Eglises et aux autres communautés religieuses.
lundi, 06 novembre 2006 01:00

PDC : le parti di "ni ni"

Le PDC (Parti démocrate-chrétien) ne veut plus être le « Parti Des Catholiques » de Suisse. A la bonne heure... Mais que serait-il sinon ? Abandonner l'identité traditionnelle est une chose, en développer une nouvelle en est une autre.
Une étape importante de la lutte pour la promotion et la protection des droits de l'homme s'est achevée avec la 62e et dernière session de la Commission des droits de l'homme de l'ONU. Le débat qui a entouré les différents projets en vue d'instaurer un Conseil s'est articulé autour de la perte de crédibilité et d'efficacité de la Commission. Certaines des réformes envisagées risquent toutefois de ne pas atteindre leur but, voire pourraient remettre en cause des avancées considérables effectuées par la Commission.

Les amis de notre pays s'imaginent souvent que la Suisse est un pays multilingue, habité par un peuple de polyglottes. Parmi les préjugés positifs sur notre pays longtemps - peut-être trop longtemps - idéalisé, figure en bonne place l'idée que tous les Suisses parlent couramment deux, trois, voire quatre langues. La réalité est loin de cette image d'Epinal. Au fond, seuls les Italophones et les Romanches, les minoritaires parmi les minoritaires, incarnent réellement ce mythe : ces périphériques sont les plus suisses des Suisses. Pour les Romands et les Alémaniques, on est loin du compte. Il y a notamment une idée à laquelle seuls les étrangers croient encore : que la majorité des Romands maîtrisent l'allemand. Pourquoi n'est-ce pas le cas ?

lundi, 06 septembre 2004 02:00

Sortir de l'ombre

Clandestins. Un terme qui recouvre une réalité dure, injuste, de plus en plus imposante en Suisse

Dans une société démocratique, une culture vivante s'entend dans la diversité et le débat. Si elle est le fait de chacun, elle est donc aussi celui de la collectivité, et ce faisant ne peut être confiée aux seules initiatives individuelles et aux lois du marché. Par une politique réfléchie de subventions publiques, l’État doit préserver le patrimoine culturel et encourager le développement de la pensée critique et créative. Réflexions et expérience de Patrice Mugny.

Pourquoi les Suisses aiment-ils et admirent-ils tant Tell, ce héros légendaire si ambigu. Justement parce que cette ambivalence permet à tout un chacun d'y projeter ses propres conceptions de la patrie. C'est ce que montre Christophe Büchi, à partir d'une lecture de la pièce de Schiller, "Wilhelm Tell", jouée cet été sur la plaine du Grütli.

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