Nous connaissions le «Penser et agir global» de Klaus Schwab, fondateur du Forum de Davos, le «Penser global, agir local» de René Dubos, utilisée lors du premier Sommet sur l’environnement (1972). Les promoteurs d’«Ecopop», initiative sur laquelle les Suisses se prononceront le 30 novembre, privilégient pour leur part un nouvel assemblage pour lutter contre la surpopulation. Mais cet antidote ne serait-il pas contaminé?
L’initiative populaire fédérale Halte à la surpopulation. Oui à la préservation durable des ressources naturelles (dite Ecopop)[1] a réussi à réunir contre elle tant de tendances politiques[2] habituellement divergentes qu’elle bénéficie désormais, par ricochet, d’un certain intérêt bienveillant.
Le 8 novembre dernier, la Chancellerie fédérale a annoncé que l'initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» avait formellement abouti. La votation aura lieu d'ici deux ans probablement. Le délai n'est pas de trop, car la question est de taille. Ce système, en effet, remplacerait le filet social actuel. Un changement de paradigme largement débattu en Europe où la Suisse fait figure de pionnière. Mais cette approche est-elle vraiment nouvelle?
Les modes de communication et de perception de la chose publique ont changé ces dernières décennies. Déjà la radio, puis la TV avaient puissamment modifié les impacts et les modalités du discours politique. C'est au tour des « nouvelles technologies de l'information » de transformer les conditions du débat politique.
La politique suisse en matière de drogue, dite des quatre piliers, est l'une des plus modernes au monde. Pourtant, fort de son expérience de terrain et de ses échanges nationaux et internationaux, Olivier Guéniat n'hésite pas à remettre en cause certains de ses fondements. Son credo : passer d'un modèle basé sur l'interdit à un régime d'autorisations ciblées visant à sécuriser l'espace public. Une politique du moindre mal.
La 4e révision de la loi sur l'assurance-chômage, visant à alléger les dépenses des caisses cantonales de chômage, est appliquée depuis deux ans. Ses résultats sont mitigés. On constate notamment une augmentation des bénéficiaires de l'aide sociale. Tour d'horizon comparatif des méthodes fribourgeoises, genevoises et vaudoises en matière de réinsertion professionnelle en fin d'indemnités.
Cultiver des aliments pour les réservoirs de voitures au lieu de les mettre dans les assiettes ne fait pas sens. C’est pourtant exactement ce que font nombre d’investisseurs en Afrique. En Sierra Leone, la société Addax Bioenergy, basée à Genève, a accaparé
pour ce faire 57 000 hectares de terres.
La Suisse soutient financièrement plusieurs banques internationales de développement. Celles-ci favorisent de vastes projets agricoles, nécessitant de grandes surfaces de terre. Or une récente étude de Pain pour le prochain et d’Action de Carême montre que
ces projets nuisent à la population. Aussi les oeuvres d’entraide suisses axent-elles leur Campagne oecuménique de Carême 2013 sur cette problématique.
En vingt ans, les chambres fédérales se sont penchées une dizaine de fois sur un durcissement de la loi sur l’asile, et depuis 1999, trois projets de révision de la loi ont été soumis au peuple. Le Conseil fédéral vient de peaufiner son nouveau projet de loi sur l’asile, dont les dispositions principales ont été adoptées pendant la session parlementaire d’automne 2012. Eclairage.
Le gouvernement des Etats-Unis, sous la pression des grandes compagnies agroalimentaires, comme Monsanto, s'engage très activement pour éviter toute distinction entre organismes génétiquement modifiés (OGM) et organismes naturels, afin d'empêcher les pays qui ne veulent pas d'OGM d'en interdire l'importation. Derrière cette guerre commerciale se cache une dispute philosophique, scientifique et idéologique autour de la notion de « nature ». On la retrouve en Suisse au c