Geneviève de Simone-Cornet
Mais il y a la lumière
La grâce de la rencontre
Paris, Salvator 2018, 126 p.
Une halte à l’abbaye d’Orval pour faire mémoire d’une amitié rompue: Geneviève de Simone-Cornet, journaliste en Suisse romande, entame un «long chemin jalonné d’interrogations, un lent voyage à travers les mots pour recoudre -si cela s’avérait possible- le tissu de l’amitié».
Denis Guénoun
Trois soulèvements
Judaïsme, marxisme et la table mystique
Genève, Labor et Fides 2019, 138 p.
Ce professeur émérite de la Sorbonne, homme de théâtre et auteur d’ouvrages littéraires et philosophiques, nous livre un essai d'autobiographie spirituelle fort intéressant, dans la vérité et la lucidité.
Stéphane Jacquot
Pardonner l’irréparable
Pour une nouvelle justice
Paris, Salvator 2018, 164 p.
Juriste et responsable politique français, Stéphane Jacquot est l’auteur de plusieurs publications sur les condamnés et les victimes. Convaincu que le détenu est une personne et non un problème à résoudre, il s’engage pour: une police de proximité moins répressive, «qui modifie son approche par la prévention de la délinquance et l’empathie envers les victimes»; un système judiciaire qui «oriente davantage les justiciables vers des actions de réparation envers les victimes et la société, pour rendre les peines plus efficaces»; une prison qui retrouverait l’essentiel de ses missions, soit la protection de la société des individus les plus dangereux et la réinsertion.
Ma rencontre avec Anne-Christine Menu-Lecourt a eu lieu lors de deux expositions à la Chapelle des Arts, à Genève. Ses peintures, sculptures, céramiques révèlent une grande sensibilité, une profondeur spirituelle où s’expriment « ’énergie créatrice et le Souffle». Ses œuvres d’art, porteuses de sens, trouvent, avec la photographie, leur prolongement dans l’écriture.
Anne-Christine Menu-Lecourt
De poussière et de ciel, Le Mont-sur-Lausanne, Ouverture 2017, 130 p.
De sel et de feu. Au cœur du cancer, un chemin d’espérance, Le Mont-sur-Lausanne, Ouverture 2018, 138 p.
«… J’ai usé mon corps dans des voyages aussi vains que les vents et les nuages et étendu mes sentiments aux fleurs et aux oiseaux. Mais d’une certaine façon, j’ai pu en tirer ma subsistance. Ainsi finalement, si peu qualifié et sans talent que je suis, je me suis donné entièrement à un seul idéal, la poésie.» Ainsi s’exprime Bashô (1644-1694), qui fut et reste le plus grand maître de ce genre si particulier du Japon que l’on appelle le haïku.
Matsuo Bashô
La sente des contrées secrètes. Carnet de voyage et haïkus
traduit du japonais et commenté par Jean-Marc Chouvanelle
Genève, Olizane 2019, 416 p.