Il y a deux colonnes vertébrales à ce récit d’une enfance meurtrie. L’une fissurée, effritée même, marquée par le désamour parental et l’exil politique; l’autre, qui tient lieu de charpente, est imbibée de la tendre affection d’une tante, du soleil iodé illuminant les rues de Tunis, et du plaisir de lire et d’écrire. Danielle Dalmas était, comme on les appelait alors, une pied-noir qui a quitté adolescente sa Tunisie natale, en proie aux heures houleuses de l’indépendance, pour gagner avec sa famille Annemasse, en Haute-Savoie.
Par une belle journée de juin 2020, Tamara Pellegrini rejoint quelques amis pour une sortie en bateau sur le Rhône. De retour sur le quai, elle est prise d’un violent «mal de mer». Tout tangue autour d’elle et elle a des nausées. Dès lors, rien ne sera plus comme avant pour elle. Atteinte d’une maladie dite invisible, la jeune femme s’est depuis engagée à faire connaître cette notion et les difficultés qui lui sont inhérentes, en donnant la parole à d’autres malades.
Tamara Pellegrini est l’auteure d’une série de podcast intitulés Les invisibles où elle recueille les témoignages de personnes vivant avec une maladie invisible et déconstruit certains préjugés. Les épisodes sont disponibles sur toutes les plateformes d’écoute: Spotify, Apple Podcast, Podcast Addict, Youtube, etc.
Dès les premiers jours de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, les appels à la prière se sont multipliés. Sidérés, fracassés par notre impuissance, nous avons été nombreux à nous tourner vers Dieu, l’invoquant pour le rétablissement de la paix, pour la conversion des agresseurs, pour la protection et la consolation des civils et militaires plongés dans le chaos. Avec, pour les chrétiens, un motif supplémentaire, le début de la guerre correspondant, à peu de choses près, au temps du Carême (catholique et protestant d’abord, puis orthodoxe). Une période de purification et d’approfondissement de la foi, tendue vers l’espérance de la Résurrection, lors de laquelle le fossé entre le monde matériel et temporel, et celui de l’invisible spirituel se réduit.
Lauréate du concours littéraire Le Choix lancé en 2019 par choisir avec sa nouvelle Lignine, Fanny Desarzens vient de faire paraître son premier roman chez Slatkine! Galel, c'est une histoire d'amitié et de montagne. «Dans un monde de rocaille et de silence, Galel déploie le talent brut de son auteure, étoile montante de la littérature romande», écrit l'éditeur. Originaire de la Broye et résidente lausannoise, Fanny Desarzens est diplômée en arts visuels de la HEAD-Genève.
Vous pourrez la rencontrer à l'occasion du vernissage de son roman, Galel, vendredi 21 janvier, à Payot Morges, de 18h à 20h.
Nous retrouvons dans cet essai de René Longet «pour une planète viable et vivable», la philosophie humaniste qui a sous-tendu sa carrière de politicien engagé et d'expert en durabilité. Le fameux voir (qui se traduit dans ce livre par informer les gens sans édulcorer le paysage), puis juger (ici, donner son opinion argumentée), et enfin agir ensemble (et donc proposer des pistes d’engagement).