On ne comprend rien au XVIe siècle européen, si l'on néglige l'incroyable passion religieuse qui imprègne tous les partis, protestants, catholiques,
hérétiques de tout poil. Les polémistes catholiques avaient tort de
dénoncer des problématiques trop humaines dans l'oeuvre de Calvin. Ce qui le passionne, c'est Dieu, sa gloire et sa grandeur : « Soli Deo gloria ». Cette conviction fait à la fois la grandeur et la problématique
du calvinisme.