1938 : mort de Mustafa Kemal ; Ismet Inönü lui succède[1]
1946: naissance du multipartisme
années 50 : hégémonie du Parti démocrate ; libéralisme politique et économique et adoucissement des mesures antireligieuses d'Atatürk
1960 : coup d'Etat des opposants militaires et civils
1961 : nouvelle Constitution ; deux partis dominent l'Assemblée nationale : le Parti républicain du peuple, avec Ismet Inönü, et le Parti de la justice, héritier du Parti démocrate dissous, avec Süleyman Demirel
1965 : renforcement du Parti de la justice qui adopte une ligne ultra-libérale et ultra-nationaliste, avec l'appui aux Chypriotes turcs et l'expulsion de nombreux Grecs d'Istanbul
1970 : crise économique et sociale
1971 : intervention de l'armée
1972 : Inönü est remplacé par Bülent Ecevit, de tendance sociale-démocrate
1973 : victoire relative du Parti républicain du peuple et coalition avec le Parti du salut national islamique et social de Necmettin Erbakan
1980-1983 : coup d'Etat militaire et dissolution de l'Assemblée nationale ; le régime est bien accueilli par la population qui recherche plus de sécurité
1983-1989 : lent retour à la démocratie et élections législatives : le Parti de la mère patrie de Turgut Ozal l'emporte, suivi du Parti du peuple, de tendance centre gauche ; promotion d'un islam ottoman par le gouvernement d'Ozal afin de court-circuiter les radicaux : soutient des confréries soufies, autorisation du port du voile à l'université ; formation de théologiens ; constitutions d'écoles par les organisations islamiques
1991 : gouvernement de coalition de centre droit et de centre gauche
1993 : Tansu Ciller, première femme chef du gouvernement ; décès d'Ozal, auquel Demirel succède ; refus de l'entrée de la Turquie dans l'Europe par l'U.E. ; renforcement des mouvements d'inspiration islamique, surtout dans les grandes villes ; violences kurdes et répression militaire
1998 : Tayyip Erdogan est condamné à 4 mois de prison pour incitation à la haine sur base religieuse
2002 : élections parlementaires : 34 % des voix pour le Parti de la justice et du développement d'Erdogan (AKP), et 19,4 % pour le Parti républicain du peuple.
1 • D'après : Robert Mantran, La république turque, Paris, Guides bleus Turquie 1996, et Thierry Zarcone, La Turquie moderne et l'Islam, Paris, Flammarion 2004.