La maison de Tara a ouvert ses portes à Genève. Projet pilote de maison d'accueil et d'accompagnement pour les personnes en fin de vie et leurs proches, il porte le sceau de la solidarité. Un exemple de ce qu'un bénévolat bien pensé peut offrir et générer de nouveau. Avec la maison de Tara, « la société civile reprend la responsabilité de l'accompagnement des personnes en fin de vie », comme le dit sa fondatrice Anne-Marie Struijk.
Comment se fait-il qu'une même formule, « mourir dans la dignité », puisse servir d'étendard commun à des militances antagonistes ? Celle qui réclame le développement des soins palliatifs, d'une part, et celle, d'autre part, qui exige le droit au suicide assisté. Pour y voir clair, il faut s'interroger sur le sens de la dignité humaine, notamment en fin de vie.