Alors que le pape François s’apprêtait à se rendre aux Philippines en ce mois de janvier[1], le Père Matthieu Dauchez faisait escale en octobre à Lausanne et à Genève pour témoigner du travail de la Fondation TNK auprès des enfants des rues de Manille. Son dernier livre[2] relate les expériences de vie et les enseignements de ces enfants, au pouvoir de résilience phénoménal et à la joie extraordinaire.
Papa travaille. Maman est à la maison. Les enfants ont de bonnes notes. Le modèle traditionnel japonais est toujours ancré dans les mentalités, mais il se lézarde. La situation économique de l’archipel a poussé son Premier ministre Shinzo Abe à élaborer des réformes importantes : faire travailler les femmes pour compenser, en partie, le vieillissement de la population et mettre un terme à plus de 15 ans de déflation.
Un professeur de morale plein d’humour (ça existe) me disait un jour : « Moi, je suis un bourreau de travail. La preuve ? Je laisse toujours le travail en souffrance. » A y regarder de près, c’est plutôt le travail qui fait souffrir la morale, ce qui bouscule l’éthique et la malmène.
Trop alarmiste, trop lente... A chaque crise sanitaire, l’OMS est en butte à la critique. L’épidémie d’Ebola met en lumière les limites de sa marge de manœuvre face à sa réalité institutionnelle, aux méconnaissances entourant le virus et aux problèmes de développement propres aux pays touchés.
L’armée suisse manque d’aumôniers de milice. Les candidats se font rares parmi les prêtres, diacres, pasteurs et autres agents pastoraux laïcs déjà surchargés par leur ministère. Pourtant ce service répond à une injonction du pape demandant aux serviteurs de l’Eglise d’aller à la rencontre des gens aux « périphéries géographiques et existentielles ». Or l’armée leur permet de rencontrer des jeunes suisses qui n’ont que rarement, voire jamais, mis les pieds dans une Eglise.
« Et si c'est cela qui t'intéresse, va au Nord et fais de l'alpinisme : c'est plus sain ! » C'est ainsi que s'exprimait le pape François dans son homélie du 5 mai dernier, pour dénoncer la présence d'arrivistes au sein de l'Eglise. La montagne se réduit-elle à un simple tremplin ascensionnel ?
Outre quelques stations en vogue, les villages de montagne se sont métamorphosés ces cinquante dernières années, désertés par leurs habitants. Les politiques successives semblent impuissantes à enrayer l'évolution. Valaisan de coeur et d'origine, Pascal Couchepin revisite ses souvenirs à l'orée du paysage actuel.
« Sur nos monts, quand le soleil annonce un brillant réveil » : beaucoup de Suisses ne connaissent que les premiers mots de notre hymne national, mais ces mots, parce qu'ils évoquent la montagne, leur parlent. Un industriel sud-américain connaisseur de la Suisse m'a dit qu'il avait constaté que pour la plupart de nos compatriotes, quelle que soit la classe sociale, l'un des plaisirs de l'existence est, après une bonne marche, de s'asseoir, d'admirer le paysage, le verre à la main. La montagne et les montagnards bénéficient d'une grande sympathie. Mais qu'en est-il de la réalité, du vécu des montagnards ?
Photographe romand, Jean-Marie Jolidon a d'abord cherché l'exploit sportif et le sensationnel, avant de troquer ses crampons pour ses objectifs et le bonheur des rencontres.
Une dizaine d'expéditions dans le Groenland ont été organisées pour des jeunes par le Collège de l'Abbaye de St-Maurice. Des aventures qui se préparent sur plusieurs années, et durant laquelle les participants apprennent à se dépasser.
Avec le centenaire de la Première Guerre mondiale, l'été 2014 sera chargé en commémorations internationales.[1] Mais combien de jeunes y seront sensibles ? Ils liront sans doute plus volontiers des bandes dessinées qui relatent les guerres les plus terribles de notre passé. Raconter l'Histoire, faire acte de mémoire en s'adressant au plus grand nombre, du jeune blanc bec à l'homme pressé, qui mieux que la BD peut s'enorgueillir d'y parvenir ? Démonstration par la Seconde Guerre mondiale.