Le réseau de la charte de la migration soutient le référendum Frontex et appelle les chrétiennes et chrétiens ainsi que les Églises et communautés religieuses à contribuer à sa réussite d'ici le 20 janvier, en unissant toutes leurs forces. Il n’est pas licite que des impôts suisses financent des violations des droits humains aux frontières extérieures de l’Europe!
Où a été enterrée la voix de l’innocence et de la justice, de l’amour, de l’entraide et de l’espoir? Avec le film animé Où es-tu Anne Franck d'Ari Folman, le public est confronté une nouvelle fois à ces questions de manière directe, profonde et renouvelée. Plus actuelle que jamais. Le public est invité à s’immerger dans l’imaginaire réinterprété par l’alter ego d’Anne Franck, Kitty, voix incarnée à laquelle s’adressait le journal d’Anne Franck.
Imaginer une colonne s’étirant au fil de 60 km de marche, composée de 20 adultes entre 40 et 78 ans, de diverses croyances, et 11 jeunes scouts musulmans. Ils rient, chantent à la joie d’être ensemble, rechignant parfois devant l’effort ou des cailloux sur lesquels ils s’encoublent. La colonne veut relier Cannes, la ville de la marche annuelle du Vivre ensemble, à Nice, la ville d’un récent martyre. Durant 6 jours, la troupe va dormir sous tente ou dans des gîtes de rencontre.
Elisa Shua Dusapin a remporté le National Book Award 2021, l’un des plus prestigieux prix littéraires internationaux, pour Hiver à Sokcho (Zoé, 2016). C'est la première fois qu'un auteur de notre pays remporte ce prix! Le jury a expertisé 154 romans contemporains, écrits dans 27 langues différentes. La jeune romancière suisse avait publié dans notre revue, en juillet 2019, une nouvelle inédite: Le chemin de Zanskar.
Lorsqu’un article est publié dans une revue scientifique, trois positions d’auteur·es mettent en exergue les chercheurs·euses principales de l’étude: premier-ère auteur·e, dernier·ère auteur·e et auteur·e de correspondance. Ces places sont déterminantes, notamment dans l’évaluation des carrières scientifiques et l’attribution d’éventuelles promotions. Des études précédentes ont démontré que ces positions étaient moins fréquemment occupées par des chercheuses que des chercheurs, en particulier les places de dernier·ère auteur·e, réservées aux scientifiques seniors. Une équipe de l’Université de Genève (UNIGE) et des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), en collaboration avec le groupe d’édition BMJ, démontre aujourd’hui que cette inégalité s’est accrue considérablement durant la première vague de la pandémie. Les vieux réflexes ont la peau dure et ressurgissent en temps de crise...
Le 12ème Forum «Fribourg Église dans le monde» aura lieu les 14 et 15 octobre sur le thème Contextualité et synodalité. Le Synode sur l’Amazonie et ses suites. Il est organisé par l’Institut pour l’étude des religions et le dialogue interreligieux (IRD) et le Centre d’études pastorales comparées de la Faculté de théologie, en collaboration avec MISSIO Suisse. Principal orateur de cette rencontre: le cardinal jésuite Michael Czerny.
L’Église catholique romaine-Genève (ECR) et la paroisse du Sacré-Cœur s’unissent pour faire renaître l’église du Sacré-Cœur, ravagée à Genève par un incendie en 2018. Ce bâtiment symbolique deviendra une Maison Église au cœur de Genève. Pour soutenir ce projet d’envergure, l’Orchestre de Chambre de Genève et l'ECR vous proposent d’assister, jeudi 4 novembre à 20h, à un concert de soutien, intitulé Vers la lumière!
Jésuite romand reconnu pour ses talents d’écriture, journaliste passionné, ancien rédacteur en chef de choisir et de l’Écho Illustré, Albert Longchamp a fêté ses 80 ans le 31 août dernier! L’occasion pour Jean-Blaise Fellay sj, avec qui il a collaboré de nombreuses années, de lui rendre hommage. «En 1974, Albert se trouvait à Paris, à la rédaction de Témoignage chrétien, et moi à l’Institut d’histoire de la Réformation, quand Raymond Bréchet sj nous appela tous deux à la rédaction de choisir», relate Jean-Blaise Fellay sj.
Le psalmiste l’a chanté, nos âmes ont soif d’absolu, nos cœurs soupirent après la complétude (cf. Ps 63). À cause de ce manque, nous souffrons, parfois de manière stérile, mais sans lui nous n’irions pas à la rencontre des autres et de l’Autre. Ce numéro présente deux voies pour remédier à cet état d’insatisfaction: la compassion et l’ivresse. Elles ont en commun qu’elles partent du désir de «sortir de soi». Quant à leurs retombées…
Avoir du cœur. Une bien jolie expression! Le cœur est la source première de toute vitalité. Alors quand on parle de société vivante, on parle de société qui a du cœur et fait preuve de solidarité. Dans un premier dossier, la revue s'attarde sur une notion phare de la vie spirituelle et sociale: la compassion. Confondue parfois avec l’empathie ou l’altruisme, elle indique à la fois une émotion face à la souffrance d’autrui et une action pour soulager cette souffrance. Elle est aussi pour celui qui la met en œuvre un moyen de donner du sens à sa propre vie.
«Il faut être toujours ivre. (...) De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous», écrivait Baudelaire. Une injonction qui cache derrière le Spleen de Paris une furieuse envie de vivre. Dans un second dossier, choisir s’encanaille pour décrypter une notion aux vertus de prime abord peu recommandables: l'ivresse. Elle a pourtant nos faveurs quand elle se transforme en expérience libératrice qui permet d’habiter plus pleinement le monde, note Th. Collaud. Ambivalente, l'ivresse est une maîtresse qu'il serait dangereux de négliger.
Le vernissage de Le choix - Recueil de nouvelles de jeunes talents a enfin eu lieu mercredi 15 septembre, au Café Slatkine! Cette rencontre privilégiée entre les jeunes auteur.e.s de l’ouvrage, les membres du jury, les éditeurs et bien sûr tous nos invités était attendue depuis longtemps. Repoussé du fait du coronavirus, le rendez-vous n’en a été que plus beau. Lauréate du concours pour sa nouvelle Lignine, Fanny Desarzens, s’est vu remettre à cette occasion un prix généreusement offert par la Fondation Jan Michalski.
«Le fait religieux et humaniste à l’école, une responsabilité citoyenne»
colloque des 24-25 septembre 2021, à l'Université de Genève, Salle B106 Uni Bastions
Horizon Parrhésia et InCite animent trois tables rondes sur trois aspects qui ont été au cœur des activités de membres du Groupe Citoyen «Culture religieuse et humaniste à l’école laïque».
En 2016, ce Groupe citoyen confie ses archives à l’Institut d’études de la citoyenneté de l’Université de Genève (InCite). Ils s’accordent sur la nécessité de rédiger un ouvrage pour rendre compte de la richesse du contenu de ces archives. Ce colloque profite de la parution du livre sur le Groupe Citoyen et du partenariat avec l’association Horizon Parrhésia pour ouvrir le débat sur les enjeux clefs soulevés par l’ouvrage.
Informations et inscriptions ici.
Le confinement a été bénéfique pour l’activité littéraire. En dépit de la fermeture des librairies, la demande de livres a été particulièrement forte et les éditeurs croulent sous les manuscrits. La littérature a donc permis aux uns d’échapper à l’enfermement, et à d’autres de se donner l’impression d’exister dans le désert social de la pandémie. Si la vraie liberté se trouve là où le moi perd ses limites et ses contraintes, le confinement lui a offert un biotope favorable, et l’œuvre littéraire lui a ouvert le chemin d’un monde plus essentiel que celui dans lequel les mesures sanitaires le séquestraient. Lire pour sortir de l’enfermement, écrire pour repousser les barreaux d’une prison.