Le juriste apporte les distinctions nécessaires entre réfugiés politiques fuyant l’intolérance et la persécution et réfugiés économiques accablés par des conditions de vie dont l’Occident est souvent historiquement et technologiquement responsable - et dont le statut juridique est à revoir en fonction de données actuelles. Le moraliste chrétien rappelle que le regard de l’Église est imprégné du souci de témoigner d’une solidarité active, donc à la fois pratique, argumentée et inspirée, en vue de recevoir tout homme comme un frère.
Un lexique donne des informations sur les notions utilisées et sur les institutions citées. Ce qui permet d’estimer que l’éthique et le droit sont largement associés dans la difficile recherche de solutions, qui en revanche peinent à trouver leur écho politique dans des États où le rejet des « corps étrangers» appartient aux réactions «naturelles» des sociétés humaines.