Le corps n’est pas là pour exprimer ce que vit l’âme, mais pour soutenir l’effort de celle-ci afin qu’elle se tienne tranquille. Le corps, par son immobilité, suscite et entretient la paix et le repos de l’âme. L’attitude la meilleure? «Celle qui permet d’aimer Dieu davantage. À chacun d’entre nous de la trouver selon sa situation. Dans les Exercices spirituels de saint Ignace, on retrouve l’acceptation de la diversité des attitudes: «Entrer dans la contemplation tantôt à genoux, tantôt prosterné à terre, tantôt étendu le visage vers le haut, tantôt assis, tantôt de-bout, toujours à la recherche de ce que je veux.»
Dans le silence, le croyant se tient en présence de l’immensité de Dieu dont le mystère est au-delà de toute représentation. L’âme demeure alors dans ce souvenir amoureux de Dieu présent en elle, aussi réellement qu’il l’est au Ciel. Elle se livre à la grâce comme si elle se laissait réchauffer, un jour d’hiver, par les rayons du soleil.
Cet ouvrage, en nous transmettant l’enseignement de grands mystiques (Macaire l’Égyptien, Jeanne de Chantal, Maître Eckhart, Thérèse d’Avila…), offre une véritable initiation à la vie intérieure et à la disponibilité pour le Tout Autre.