Les écrits composant le Nouveau Testament doivent être lus, dit l’auteur, comme des témoignages de la foi en lui. Dans l’introduction, il expose ce que vécurent les chrétiens à Rome dans les premiers siècles de notre ère. Dans le chapitre B1 est esquivé l’environnement au sein duquel doit être appréhendée la figure historique de Jésus. Le B2 est consacré aux caractéristiques de son activité. Le règne de Dieu débute avec Jean qui incarnait le modèle d’un renouveau par l’isolement - alors que Jésus choisit les régions juives pour délivrer son message. Jésus opère des miracles, des guérisons, des exorcismes, allant même jusqu’à ramener des morts à la vie, mais surtout il propose son enseignement aux foules en utilisant ses talents de conteur. Flavius Josèphe en parlera.
L’auteur fait des liens avec les philosophes et les médecins de l’époque et revoit comment les évangélistes rapportent tous une vision de Jésus qui leur est propre. Le ministère de celui-ci est un facteur de polarisation des esprits, suscitant des réactions hostiles chez ses adversaires, en particulier parmi les Pharisiens. Le chapitre C se focalise ainsi sur les effets que ce Fils de l’homme a produit: vrai homme? vrai Dieu? La controverse est très grande au début du christianisme. Le Jésus des apocryphes suscite de nombreux récits avec des éléments légendaires; le Vendredi Saint et Pâques de nombreuses Piétà et de multiples autres œuvres picturales et musicales tout au long de l’histoire. Dans la culture contemporaine Jésus se retrouve au cinéma et dans des pièces de théâtre. Le livre se termine sur ce constat: le «qui était-il?» est indissociable du «qui est-il aujourd’hui?»