Citons quelques propositions faites par le frère Joseph à la recherche du véritable «disciple que Jésus aimait»: André parmi les Douze, Nathanaël, Thomas, Matthias, Lazarre, Jude, le jeune homme riche, Jean-Marc et même Paul ou Judas Iscariote.
À la suite de son étude exégétique, certes très sérieuse, l’auteur se rallie à l’opinion de la plupart des biblistes d’aujourd’hui, à savoir que «le disciple que Jésus aimait» est à la fois un personnage historique et une figure symbolique. Car toutes les tentatives hypothétiques pour donner un nom ou une fonction à ce disciple sont jugées insatisfaisantes.
Le dominicain nous invite donc à respecter l’anonymat de ce disciple et à devenir, chacun d'entre nous, ce «disciple que Jésus aimait», en imitant cette célèbre figure, dépeinte en particulier dans l’Évangile de Jean. Ce disciple bien-aimé est un modèle tant il fut fidèle -mettant toute sa confiance dans le Christ- et prompt à reconnaître le Maître.