C'est un hymne à la vie qui illumine un des derniers recueils de poèmes de Bernard Dutoit, et c'est d'autant plus émouvant que ce poète est décédé le 4 janvier dernier, à l'âge de 85 ans.
Avec lui, nous traversons la nuit féconde d'un espoir qui ne déçoit pas tant elle est éclairée par l'étoile filante et «la lune qui visite la terre». Et «si elle devient plus noire s'opère une mystérieuse purification car il n'y a rien à voir».
Mais à chaque aurore, nous dit Bernard Dutoit, il nous faut tout miser sur la vie afin d'arriver sain et sauf au port. Garder le regard vif et acéré pour, en toute saison, s'émerveiller devant les couleurs de la nature qui s'entrechoquent. Même lorsque «l'hiver étend la nappe blanche pour le festin du silence».
Des chercheurs de l’UNIGE, des HUG et de l’UNIL démontrent les bienfaits du bercement sur le sommeil et sur la mémoire, et offrent une piste supplémentaire pour lutter contre les troubles du sommeil.
Les explications de Laurence Bayer, chercheuse au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’UNIGE et au Centre de médecine du sommeil des HUG, et de Paul Franken, professeur associé à la Faculté de biologie et médecine de l’UNIL.
David Neuhaus © saltandlighttv.orgPlusieurs courants des Églises évangéliques prétendent pouvoir théologiquement fonder leur soutien au sionisme. Paul Turban, de Terre Sainte Magazine, a interrogé le Père jésuite David Neuhaus afin qu'il éclaire la position de l’Église catholique vis-à-vis du sionisme. Entre rejet du peuple juif et interprétation biblique pour prendre parti, la question du peuple élu fait encore débat. Un article de cath.ch.
LDUn courant d’apparence irrésistible semble entraîner les sociétés modernes vers la disparition de l’argent liquide. Il s’agit de supprimer les billets de banque et la petite monnaie en métal (dite monnaie divisionnaire) qui gonflent les portefeuilles et alourdissent les poches. Ces moyens de paiement seraient avantageusement remplacés par les cartes de crédit, les cartes de paiement et les applications informatiques intégrées dans les téléphones portables. Que cache ce credo sécuritaire et pseudo libéral? Et peut-on éviter de questionner les enjeux moraux qui accompagnent cette évolution?
Forgiven © Saje DistributionForgiven, de Roland Joffé, est un film palpitant et rare, parce qu’il présente le combat exemplaire pour le Bien mené par un chrétien. En l’occurrence, celui de l’archevêque anglican Desmond Tutu, en Afrique du Sud, en 1995. Les lois de l’apartheid sont abolies depuis trois ans et Mgr Desmond Tutu est nommé par le nouveau président Nelson Mandela à la tête de la Commission Vérité et Réconciliation, dont la mission est de solder des décennies de ségrégation raciale.
Paysage aquatique (1840-1845) de William Turner © Tate, Londres 2019Il revient à l’Angleterre victorienne le mérite d’avoir su se forger (particulièrement durant les années 1860/1870) une esthétique propre, dont l’empreinte sera déterminante sur ses voisins outre-Manche. La Fondation de l’Hermitage à Lausanne entreprend avec ambition et originalité d’en relater l’histoire. À travers une sélection de près de 60 œuvres, l'exposition illustre la richesse de l’art anglais au XIXe siècle.
À découvrir du 1er février au 2 juin.
Les rencontres 2019 Un auteur un livre se poursuivent à Genève avec des invités pointus.
Après Rémi Brague, venu présenter Sur la religion, après le jésuite Luc Ruedin sj et son Georges Haldas - Etty Hillesum. Poètes de l'essentiel, passeurs vers l'absolu, ce sera au tour du psychiatre Jacques Besson de rencontrer son public, autour de son livre Addiction et Spiritualité.
Samedi 2 mars, à 11h, à la libraire Payot de Genève, au 7 rue de la Confédération.
«On s'est éloigné de la tradition africaine authentique, c'est une des raisons des conflits qui déchirent le continent... Dans le passé, il n'y avait, par exemple, pas de tueries du genre des génocides qu’on observe aujourd’hui, on résolvait les problèmes par la palabre...» L'abbé Bujo plaide pour la redécouverte de cette riche tradition, fructueuse, aussi en matière théologique. Fervent promoteur de la «théologie africaine», il affirme haut et fort qu'il existe bel et bien une manière africaine de croire au Dieu de Jésus Christ. Il déplore qu'en Afrique noire, dans les grands séminaires et même dans les Facultés de théologie, on n'enseigne plus qu'une théologie et une philosophie basées sur des concepts issus de la culture occidentale.
Que se passe-t-il donc dans nos sociétés? Pourquoi les crises se multiplient-elles, alors que jamais on a tant œuvré pour la liberté et le bonheur? Parce que la modernité dérègle la relation au monde, «c'est-à-dire la manière dont les sujets que nous sommes font l'expérience du monde et prennent position par rapport à lui».
La réponse que propose Rosa, dans son ouvrage qui fait déjà référence Résonance: une sociologie de la relation au monde (la Découverte 2018), peut sembler surprenante. Mais qui lira attentivement le philosophe et sociologue allemand découvrira qu'elle permet de rendre compte d'une multitude de phénomènes ambiants déroutants, apparemment sans liens entre eux. Il comprendra mieux ce qu'il vit lui-même, par exemple dans son rapport à la nature ou à la musique. Et il en sera convaincu à son tour: c'est bien là l'un des nœuds du problème. Mieux encore, il pourra peut-être faire sien ce credo optimiste de l'auteur: «Une autre façon d'être-au-monde, une autre forme de relation au monde est possible», gage d'une vie meilleure.
In "Voyageurs anciens et modernes ou Choix des relations de voyages" de E. Th Charton. British LibraryJe lis dans l’excellent dernier numéro de choisir 690, à la page 6 «… les eaux du Jourdain au débit extraordinaire jaillissant…» (article de Jean-Bernard Livio sj). J’ai le souvenir de ma déception quand, lors d’un voyage à Jérusalem et en Jordanie, j’avais découvert un petit ruisseau, semblable au Talent d’Echallens les jours de sécheresse, alors que durant un voyage avec Albert Longchamp sj, des pluies nous avaient privés de Mer Morte, le car ne pouvant franchir un oued inondé… Les quelques chrétiens se faisant baptiser au lieu présumé du baptême de Jésus pataugeaient plutôt que plongeaient dans le «FLEUVE», si impressionnant selon une gravure de ma bible scolaire d’il y a 80 ans.