Marie-Jeanne Urech est la lauréate du Prix Rambert 2013, pour son quatrième roman Les Valets de Nuit (Vevey, de l’Aire 2010, 130 p.).
Le jury du plus ancien prix littéraire de Suisse romande a été séduit « par ses narrations poétiques servant une critique sociale acérée ».www.mariejeanneurech.com
Hier j'ai reçu un message. On me sollicitait d'écrire un billet sur le bonheur « spirituel » ou « psychologique ». Tout d'abord, j'ai écarquillé les yeux et j'ai cru à une blague. En relisant le courrier, je me suis aperçue que la requête était tout ce qu'il y avait de plus sérieuse...
Dieu est spécialiste et source du bon. C’est sa présence en nous qui transforme notre rapport au monde et qui nous rend heureux. Le bonheur passe par cette conscience qu’« Il est », que « nous sommes » et que nous sommes en relation avec Lui.
L'être humain est un étrange animal. Il vit, c'est une évidence, mais en plus il se pose inévitablement des questions cruciales, ce qui peut faire son bonheur mais fait souvent son tourment. Quel est le sens ultime de tout cela ? La naissance, la vie, la mort ? Comment vivre heureux - au moins de temps en temps - entre une vie qu'on n'a pas choisie et une mort dont nous ne savons ni le jour ni l'heure ?
La course au bonheur présent est devenue un impératif, sur un chemin pavé de stoïcisme, de bouddhisme et de freudisme, où le bonheur céleste éternel ne convainc plus. Mais y a-t-il vraiment séparation entre « bonheur psychologique » et « bonheur spirituel » ? Le dualisme est une tentation. La confusion des plans en est une autre.
Ignace de Loyola n'est pas un théoricien du bonheur, mais plutôt un praticien qui propose des règles de discernement pour arriver au bonheur intérieur, à la « consolation ». Un état qui indique que nous sommes sur le bon chemin, en accord avec le projet de Dieu, en conscience et en liberté et avec la certitude d'être aimé et reconnu.
La politique suisse en matière de drogue, dite des quatre piliers, est l'une des plus modernes au monde. Pourtant, fort de son expérience de terrain et de ses échanges nationaux et internationaux, Olivier Guéniat n'hésite pas à remettre en cause certains de ses fondements. Son credo : passer d'un modèle basé sur l'interdit à un régime d'autorisations ciblées visant à sécuriser l'espace public. Une politique du moindre mal.
Le philosophe français Fabrice Hadjadj, directeur de l'Institut européen d'études anthropologiques Philanthropos, à Fribourg, a été nommé membre du Conseil pontifical pour les laïcs, aux côtés des cardinaux :
Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, Angelo Scola, archevêque de Milan, John Njue, archevêque de Nairobi, Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht, Antonio Tagle, archevêque de Manille, Joao Braz de Aviz, ainsi que des archevêques Charles Joseph Chaput, de Philadelphie, et Orani Joao Tempesta, de Sao Sebastiao do Rio de Janeiro, et du journaliste espagnol Yago de La Cierva.Fabrice Hadjadj, « juif de nom arabe et de confession catholique », comme il aime à se définir, converti en 1998, est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et agrégé de philosophie. (apic)
A Alep, importante cité industrielle et commerçante du nord-ouest de la Syrie, en proie à de violents combats depuis juillet 2012, chrétiens et musulmans travaillent ensemble pour soulager les souffrances de la population civile. «Les gens veulent à tout prix que la violence s'arrête. Le pays a reculé d'au moins deux générations!», confie à l'Apic le Père Mourad Abou-Seif, lors de son passage en Suisse en janvier dernier.
Directeur du Centre St-Vartan dans cette ville de 2,5 millions d'habitants, le jeune jésuite décrit le travail du Service Jésuite des Réfugiés (JRS) à Alep, dont il est le responsable. «Plus de 200 jeunes volontaires appartenant à toutes les confessions et à toutes les ethnies - Arabes, Kurdes et Arméniens - collaborent dans notre centre pour aider la Syrie à dépasser cette crise, en collaboration avec plusieurs autres organisations humanitaires», souligne d'emblée le Père Mourad sj.
Les résultats officiels de la consultation en Suisse sur la pastorale de l'Eglise catholique sur le mariage, la famille et la vie en couple ont été présentés le 4 février, à Berne, par la Conférence des évêques suisses (CES). 25 000 personnes ont répondu au questionnaire. Leurs réponses ont été récoltées et évaluées par l'Institut suisse de sociologie pastorale. Il en ressort que les catholiques du pays souhaitent une ouverture de l'Eglise. Ainsi 90 % d'entre eux voudraient qu'elle reconnaisse et bénisse les couples de divorcés-remariés et environ 60 % se disent en faveur de la reconnaissance et de la bénédiction par l'Eglise des couples homosexuels.