Indignez-vous! La nouvelle exposition du Musée d'ethnographie de Genève (MEG) pourrait reprendre sans rougir le titre du célèbre ouvrage de Stéphane Hessel. Injustice environnementale - Alternative autochtones donne la parole aux peuples autochtones qui, dans le monde, font preuve d'un savoir-être et d'un savoir-faire remarquables pour faire face aux dégradations de leurs territoires, accélérées par les changements climatiques.
Kisangani, Congo, 1964. Jeune diplomate, Patrick Nothomb est chargé de négocier avec des rebelles qui ont pris en otage à Stanleyville des centaines de membres de la communauté internationale. Il participe nuits et jours à de longs palabres, espérant ainsi freiner les assassinats d’otages. Tous attendent une intervention -sous une forme ou une autre- du gouvernement belge. Devant son peloton d’exécution, où il vient d’être amené, il fait ses adieux à la vie. Chapitre 2, flashback, l’intrigue bascule et on se retrouve des années auparavant, en Belgique.
Jésuite romand reconnu pour ses talents d’écriture, journaliste passionné, ancien rédacteur en chef de choisir et de l’Écho Illustré, Albert Longchamp a fêté ses 80 ans le 31 août dernier! L’occasion pour Jean-Blaise Fellay sj, avec qui il a collaboré de nombreuses années, de lui rendre hommage. «En 1974, Albert se trouvait à Paris, à la rédaction de Témoignage chrétien, et moi à l’Institut d’histoire de la Réformation, quand Raymond Bréchet sj nous appela tous deux à la rédaction de choisir», relate Jean-Blaise Fellay sj.
Éditrice depuis plus de trente ans, mécène discrète, mais très active dans le monde littéraire, elle est la présidente de la fondation qui porte le nom de son mari, Jan Michalski, avec qui elle a fondé les éditions Noir sur Blanc. Une fondation qui propose notamment des résidences pour écrivains. Un concept bien connu du monde des arts qui sonne un peu comme un cadeau.
Vera Michalski-Hoffmann est la fondatrice de la Fondation Jan Michalski, créée à Montricher en 2002 en mémoire de son mari et afin de perpétuer leur engagement commun pour la littérature et l’écriture. Elle est à la tête du groupe Libella qui comprend une dizaine de maisons d’édition actives en Suisse, en France, en Pologne et dans le monde anglo-saxon.
Il a le verbe facile et le crayon alerte. Denis Kormann manie depuis quelques années les deux médias pour le plaisir de raconter des histoires. De prime abord, écrire n’était pas une vocation, au contraire du dessin qui anime sa vie depuis des décennies. Mais, après tout, pourquoi cloisonner les disciplines? Il y a bien des auteurs-compositeurs-interprètes. Denis Kormann, lui, est adaptateur, illustrateur et raconteur de contes et légendes suisses. Du livre à la scène, le pas pourtant n’était pas évident et il le franchit uniquement pour aller à la rencontre des enfants dans les écoles, avec un plaisir non dissimulé: «L’échange qui se crée autour des contes est magique.»
Graphiste de formation et illustrateur de cœur, comme il se définit lui-même, Denis Kormann a longtemps travaillé pour la presse. Aujourd’hui, le principal de son activité va à la création d’albums illustrés avec, notamment, sa trilogie Mon grand livre de contes et légendes suisses dont le troisième volet est à paraître.