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Face à des catastrophes naturelles de l'ampleur du tsunami de décembre passé ou à bien d'autres malheurs, individuels ou collectifs, comment croire encore à la toutepuissance d'un Dieu bon ? La vision de l'univers de Teilhard de Chardin, comme un Tout où se révèle la présence du Christ, peut faciliter l'approche, dans la confiance, de cette réalité souvent douloureuse.
Lorsque le Père Teilhard de Chardin parle de l'Eucharistie, il aborde ce sacrement (pour lui, le premier de la vie spirituelle) à partir de son expérience personnelle de croyant et de priant. Rien n'est écrit qui ne soit d'abord expérimenté. Cela dans un acte de foi où la mystique est indissociable de la vision et de la vaste synthèse qu'il réalise à partir de sa conviction que la Révélation de Dieu s'inscrit dans l'évolution de l'Univers. Je propose trois étapes : l'Eucharistie, foyer ardent et principe de communion ; l'Eucharistie, source de renouvellement et de croissance ; l'Eucharistie, prière sur le Monde.
L'idée de l'amour est absolument centrale dans l'oeuvre de Pierre Teilhard de Chardin. Bien plus, l'amour est une force dynamique au sein de l'évolution, qui se développe en des formes de plus en plus organisées et complexes et qui transforme la Noosphère. On a comparé plusieurs fois les idées de Teilhard avec celles du philosophe russe Soloviev mais jamais, à ce que je sache, avec celles du sociologue russeaméricain Pitirim A. Sorokin, qui nous a laissé une oeuvre splendide sur l'amour et que l'on vient de redécouvrir. Or le parallélisme entre les deux savants est saisissant.
La comparaison entre Teilhard de Chardin et Pavel Florenski permet de voir comment, sans se connaître, deux prêtres scientifiques ont développé leur conception du monde. Cet article présente la valeur actuelle de la vision de Teilhard de Chardin, quelques indications sur la vie et la pensée de Florenski, ainsi qu'un bref examen comparatif des deux penseurs montrant leur manière d'interpréter la Réalité dans sa totalité, en reliant science et foi.
mercredi, 06 avril 2005 02:00

Teilhard et "les jeunes"

Comment une jeune étudiante protestante de Genève peut-elle trouver sur sa route Teilhard de Chardin ? C'est à cette question qu'Elodie Paillard répond, avant de montrer comment et pourquoi l'étude de la pensée du scientifique jésuite est stimulante et adaptée aux besoins des jeunes, les soutenant à opérer, aujourd'hui, des choix judicieux pour leur futur.
Si, cinquante ans après sa mort, le Père Teilhard de Chardin est reconnu comme un maître spirituel, on le doit à son inébranlable fidélité envers l'Eglise et l'Ordre des jésuites. Il a puisé dans son éducation religieuse et dans sa propre ecclésiologie la force de surmonter les difficiles épreuves ecclésiastiques.
Notre diocèse (Lausanne, Genève, Fribourg, sans oublier Neuchâtel) vit une profonde réorganisation, concrétisée par la création d'unités pastorales (UP) comprenant plusieurs paroisses voisines. Mais qu'en est-il sur les plans cantonal et diocésain ? Même sans calendrier perpétuel, sans chronographe, sans « rattrapante » ni sonnerie à répétition, sans quantième perpétuel ni phases de lune, un terme d'horlogerie s'impose : « la grande complication », tant les conseils, organes, vicaires, commissions, délégués et équipes sont nombreux et imbriqués, au risque de freiner l'élan créatif de notre Eglise. Pour mieux saisir le présent, un bref retour dans l'histoire s'impose.
Du 3 au 6 janvier, 120 rabbins et imams se sont rencontrés à Bruxelles pour « délégitimer et mettre hors la loi toutes les violences commises au nom de Dieu et de la religion ». Un des initiateurs de la rencontre, le Grand Rabbin Marc Raphaël Guedj, nous parle des enjeux de cette expérience unique, qui a créé une vraie dynamique de l'espoir. Marc Raphaël Guedj est ancien Grand Rabbin de Metz et de Moselle, ancien Grand Rabbin de Genève et actuel président de la Fondation Racines et Sources.
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