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jeudi, 27 juin 2019 15:32

De Fribourg à Nuremberg

Couv supp692 EchosVoilà l'été! Ses va-et-vient entre farniente et travail, ses transhumances humaines qui parfois annoncent des changements de cap plus profonds. Ce sera le cas pour Luc Ruedin sj qui, dès le mois de juillet, s'en va à Nuremberg où il prendra de nouvelles fonctions: socius du noviciat qui accueille les postulants jésuites des Provinces de Suisse, d’Allemagne, d’Autriche et de Lituanie. En Bavière, le jésuite suisse aura également un rôle à jouer dans le diocèse, il donnera diverses retraites et approfondira le dialogue interreligieux Orient-Occident. Son rôle de socius étant agendé jusqu’en septembre 2020, date à laquelle l’équipe du noviciat sera restructurée, Luc Ruedin sj pourrait être de retour en Suisse en automne 2020.

Le second article du numéro des Échos des jésuites de Suisse de l'été revient sur la conférence donnée en mai par jésuite syrien Ziad Hillal autour de son dernier ouvrage: Homs, l’espérance obstinée (Paris, Bayard 2019). Ce livre est un témoignage exceptionnel sur les trois années de guerre civile qui ont ensanglanté Homs entre 2011 et juin 2014. Comptant environ 750'000 habitants, située à mi-chemin entre Damas et Alep, la ville a connu de violentes manifestations contre le gouvernement de Bashar al-Assad. Elles se sont dès 2012 transformées en insurrection générale. «Le Père Ziad, gardant toujours une parfaite impartialité, raconte au fil des mois, les conflits, les destructions, les drames qui ont transformé la ville en un grand champ de bataille», commente le Père Joseph Hug sj. Tout au long du récit surgit cette question, sans réponse: «Comment est-il possible de voir se répandre l’esprit de vengeance au sein de notre peuple? Des Syriens massacrant d’autre Syriens: c’est le visage désolant de ce conflit.»

Enfin, un troisième article fait écho du travail mené par Pascal Meyer sj au sein de Jesuit Worldwide Learning (JWL) où il poursuit sa formation de jésuite: «Il y a six ans, quand j’ai entendu pour la première fois le mot magistère, on aurait dit un mélange de magie et de ministère. En réalité, il s’agit du volet pratique de la formation jésuite: le scolastique travaille deux à trois ans dans un ministère de la Compagnie, apprend à le connaître de l’intérieur et acquiert de nouvelles compétences. Depuis l’automne 2018, je fais mon magistère à Genève, au sein de JWL, en tant que Global Student Services & Alumni Manager.» Le jeune zurichois se rend de ce fait dans des régions en crise, comme à Kakuma, au Kenya, où il a rencontré la Sud-Soudanaise Keth. Il témoigne.

Lire ce supplément: Echos_des_jésuites_692.pdf

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