Le Prix de la paix Niwano sera remis cette année à l’évêque Munib Younan de l’Église évangélique luthérienne de Jordanie et de Terre Sainte, afin de récompenser son travail en faveur du dialogue interreligieux entre chrétiens, musulmans et juifs à Jérusalem et partout ailleurs.
Également président de la Fédération luthérienne mondiale, Younan est le 34e lauréat de ce prix, attribué tous les ans par la Fondation Niwano (NPF, Japon) en reconnaissance des accomplissements d’une personnalité ou d’une organisation au service d’une coopération pacifique entre les religions, en particulier dans des régions en proie à des difficultés.
A l'occasion de la création d'un enseignement catholique à la Faculté de Théologie de Genève, l'Église catholique romaine Genève (ECR) et la Faculté de théologie organisent une conférence de l'écrivain français Alexis Jenni. Prix Goncourt 2011 pour L’art français de la guerre, Alexis Jenni a récemment consacré un livre à la naissance tardive de sa foi chrétienne: Son visage et le tien, Paris, Albin Michel 2014.
Statue à Manille/WikipediaLe japonais Takayama Ukon (1552-1615) a été béatifié ce 7 février à Osaka, au sud du Japon. Ancien samouraï converti au catholicisme, il avait été baptisé à l’âge de douze ans, quelques années après l’arrivée au Japon du jésuite missionnaire François-Xavier, en 1549. Il avait pris alors le prénom de Juste. Son père, Takayama Tomoteru, un seigneur de Sawa, avait lui-même était converti. Père et fils se battront pour assurer leur position en tant que daimyo et acquèreront le château de Takatsuki à Osaka. Beaucoup de Japonais se convertiront sous leur influence.
Pedro Arrupe est sans conteste une figure essentielle et admirée de la Compagnie de Jésus du XXe siècle. C'est la raison pour laquelle les dates anniversaires de sa naissance, le 14 novembre 1907, et de sa mort, le 5 février 1991, continuent à être commémorées. Elu supérieur général des jésuites en 1965, il a redonné à l'Ordre un visage proche de celui de ses origines et de l'idéal dessiné par Ignace de Loyola. Inspiré par l'Esprit, hanté par l’expérience de la pauvreté et de l’injustice en Amérique latine et par la situation tragique des réfugiés dans le monde, il entraîna la Compagnie vers de nouveaux engagements et fonda le Jesuit Refugee Service (JRS).
Un couple de lecteurs nous a envoyé cette sympathique photo et nous écrit:
Le titre du n° 682, La traversée de nos nuits, aura retenu, avant lecture du tout, notre particulière attention. En effet, notre chatte pensionnaire Chapati a expressément souhaité poser pour une prochaine couverture de choisir en se couvrant, sur notre lit, du n° 682!
Centre spirituel et de formation jésuite depuis 58 ans, Notre-Dame de la Route a pris un nouveau visage. D’une maison dédiée uniquement à la spiritualité et aux activités des jésuites, elle est également aujourd'hui un domaine consacré à la réinsertion sociale, sous la direction du Centre d’intégration professionnelle (CIS) de Fribourg. Le lieu appartient toujours aux jésuites qui y déploient un programme de retraites et de sessions lié à la spiritualité ignatienne, mais la gestion des infrastructures est déléguée au CIS.
Echos des jésuite de Suisse, le nouveau supplément de la revue choisir, propose ce trimestre une interview du nouveau supérieur général de la Compagnie de Jésus, Arturo Sosa, et le point de vue de Jean-Blaise Fellay sj sur le récent ouvrage de Sylvie Déthiolaz et Claude Charles Fourrier Voyage aux confins de la conscience qui relate les résultats de dix ans d'études sur le cas de Nicolas Fraisse, un jeune Français qui assure pouvoir régulièrement sortir de son corps et explorer, en esprit, son environnement. Echos_jesuites_682.pdf
Présent dans presque tous les pays d’Amérique latine, le réseau éducatif Fe y Alegría (Foi et joie) répond au principe d’educación popular et permet de dispenser une éducation intégrale. Environ 1,6 million d’enfants et d’adolescents vivant en marge de la société, dans des favelas ou des régions isolées, profitent de ce concept éducatif efficace qui s’implanter àgalement en Afrique. La Fondation suisse Jésuites international présentons en quelques pages son antenne tchadienne, où la formation scolaire des filles, comme dans bien d’autres pays, représente un véritable défi. Au lieu d’apprendre, et ainsi de bâtir leur avenir, les familles les retirent très tôt de l’école pour leur confier toutes sortes d’obligations quotidiennes. Avec votre soutien, nous souhaitons permettre la scolarisation et l’éducation de nombre de jeunes Africains et Africaines. Merci beaucoup !
Père Toni Kurmann sj,
Procure des missions
Lire les pages 5 à 12 du supplément paru dans la revue choisir n°682 de janvier-février-mars 2017: IHS_682.pdf
L’entreprise de la guerre n’a jamais cessé dans l’histoire de l’humanité. Pire, elle fait rage aujourd’hui sous des formes nouvelles, notamment le terrorisme et le bombardement des populations par leurs propres gouvernants. Le livre Le tourment de la guerre de Jean-Claude Guillebaud, que choisir a recensé, nous en montre toutes les facettes, des fanfares destinées à galvaniser les soldats aux pillages des prédateurs qui suivent les victoires. Mais au terme de son percutant essai de synthèse des méfaits de la guerre, il évoque ces «faiseurs de paix» qui, même en eaux troubles, agissent comme des forcenés pour protéger et sauver des vies au lieu de les détruire.
Dessin HerrmannLe premier numéro de la revue choisir de l'année 2017 visite, avec sérieux mais aussi humour, le néologisme selfie.
Le phénomène est né en même temps que Facebook et les réseaux sociaux. En même temps que les smartphones et les caméras embarquées qui facilitent le partage d’ego-portraits. Résultat d’une contraction de self-portrait (autoportrait), élu mot de l’année en 2013 par le Oxford Dictionnary, il est entré dans le Petit Robert en 2015. Le selfie est devenu un geste si populaire qu’il a contaminé tous les milieux et toutes les couches sociales de la planète, des plus populaires aux plus élitistes.
Difficile de ne pas se laisser affecter par l’actualité. L’année écoulée a égrené son chapelet aux perles amères: attentats, flots de migrants, candidats présidentiels prônant la construction de murs... Plus d’un d’entre nous se sent assommé, voire angoissé, face à ces événements. Les temps sont sombres, répétons-nous à l’envi, nous stimulant mutuellement dans un pessimisme bien appuyé. L’obscurité étendrait son linceul...
Pour le 50e anniversaire de la mort de Louis-Joseph Lebret, Action de Carême organise une conférence intitulée « Regards croisés sur la pensée de L.-J. Lebret, auteur de l’encyclique sur le développement des peuples » (Populorum progressio), le 1er décembre, de 13h30 à 17h30, au Conseil œcuménique des Eglises (Route de Ferney 150 à Genève).
Alors chef de la délégation du Saint-Siège à l’ONU sur le droit au développement, Louis-Joseph Lebret a pris position sur la nécessité d’un développement global et d’agir concrètement dans l’Eglise. Il est le premier, en 1962, à avoir proposé, au nom du Saint-Siège, d’instaurer un droit au développement garanti pour chacun et chacune.
Le Service jésuite des réfugiés (JRS) Australie condamne l’annonce faite par le Premier ministre Malcolm Turnbull selon laquelle les personnes qui arrivent en bateau pour demander l’asile en Australie et sont actuellement détenues à Nauru et en Papouasie Nouvelle Guinée seront interdites à vie d’entrer en Australie.
La législation proposée est une violation de l’article 31 de la Convention sur les réfugiés, qui déclare que les réfugiés ne peuvent pas être pénalisés pour leur manière d’entrer ou pour un manque de documentation. L’Australie est la seule signataire de la Convention qui refuse l’asile à des personnes sur la base de leur arrivée. Le JRS note que M. Turnbull, dans sa déclaration, se réfère à ces personnes comme «arrivées maritimes irrégulières», mais pas «illégales». La législation exclurait d’Australie des personnes qui font le voyage sans avoir obtenu l’autorisation du pays d’accueil, le genre d’entrée irrégulière qui est faite journellement par la grande majorité des réfugiés qui fuient des conflits.
NRK Barrydale / Taurus-WikimediaLa réadmission de l’Église réformée hollandaise d’Afrique du Sud parmi les membres du Conseil œcuménique des Églises (COE), en juin 2016, suscite une grande joie dans l’Église et dans la communauté chrétienne internationale. C’est un bon indicateur de la réalité du chemin de réconciliation parcouru. Cette Église avait été exclue il y a 55 ans en raison de ses liens étroits avec l’idéologie raciste de l’apartheid, étendant son influence jusqu’au sein du Conseil des ministres.