L’entreprise de la guerre n’a jamais cessé dans l’histoire de l’humanité. Pire, elle fait rage aujourd’hui sous des formes nouvelles, notamment le terrorisme et le bombardement des populations par leurs propres gouvernants. Le livre Le tourment de la guerre de Jean-Claude Guillebaud, que choisir a recensé, nous en montre toutes les facettes, des fanfares destinées à galvaniser les soldats aux pillages des prédateurs qui suivent les victoires. Mais au terme de son percutant essai de synthèse des méfaits de la guerre, il évoque ces «faiseurs de paix» qui, même en eaux troubles, agissent comme des forcenés pour protéger et sauver des vies au lieu de les détruire.
Dessin HerrmannLe premier numéro de la revue choisir de l'année 2017 visite, avec sérieux mais aussi humour, le néologisme selfie.
Le phénomène est né en même temps que Facebook et les réseaux sociaux. En même temps que les smartphones et les caméras embarquées qui facilitent le partage d’ego-portraits. Résultat d’une contraction de self-portrait (autoportrait), élu mot de l’année en 2013 par le Oxford Dictionnary, il est entré dans le Petit Robert en 2015. Le selfie est devenu un geste si populaire qu’il a contaminé tous les milieux et toutes les couches sociales de la planète, des plus populaires aux plus élitistes.
Pour le 50e anniversaire de la mort de Louis-Joseph Lebret, Action de Carême organise une conférence intitulée « Regards croisés sur la pensée de L.-J. Lebret, auteur de l’encyclique sur le développement des peuples » (Populorum progressio), le 1er décembre, de 13h30 à 17h30, au Conseil œcuménique des Eglises (Route de Ferney 150 à Genève).
Alors chef de la délégation du Saint-Siège à l’ONU sur le droit au développement, Louis-Joseph Lebret a pris position sur la nécessité d’un développement global et d’agir concrètement dans l’Eglise. Il est le premier, en 1962, à avoir proposé, au nom du Saint-Siège, d’instaurer un droit au développement garanti pour chacun et chacune.
Le Service jésuite des réfugiés (JRS) Australie condamne l’annonce faite par le Premier ministre Malcolm Turnbull selon laquelle les personnes qui arrivent en bateau pour demander l’asile en Australie et sont actuellement détenues à Nauru et en Papouasie Nouvelle Guinée seront interdites à vie d’entrer en Australie.
La législation proposée est une violation de l’article 31 de la Convention sur les réfugiés, qui déclare que les réfugiés ne peuvent pas être pénalisés pour leur manière d’entrer ou pour un manque de documentation. L’Australie est la seule signataire de la Convention qui refuse l’asile à des personnes sur la base de leur arrivée. Le JRS note que M. Turnbull, dans sa déclaration, se réfère à ces personnes comme «arrivées maritimes irrégulières», mais pas «illégales». La législation exclurait d’Australie des personnes qui font le voyage sans avoir obtenu l’autorisation du pays d’accueil, le genre d’entrée irrégulière qui est faite journellement par la grande majorité des réfugiés qui fuient des conflits.
NRK Barrydale / Taurus-WikimediaLa réadmission de l’Église réformée hollandaise d’Afrique du Sud parmi les membres du Conseil œcuménique des Églises (COE), en juin 2016, suscite une grande joie dans l’Église et dans la communauté chrétienne internationale. C’est un bon indicateur de la réalité du chemin de réconciliation parcouru. Cette Église avait été exclue il y a 55 ans en raison de ses liens étroits avec l’idéologie raciste de l’apartheid, étendant son influence jusqu’au sein du Conseil des ministres.
Un deuxième événement œcuménique aura lieu le 31 octobre en Suède, à Malmö cette fois, parallèlement à la commémoration du 500e de la Réforme à Lundt : une rencontre entre œuvres d'entraide luthériennes et catholiques. « L’unité, la communion se réalisent dans l’action. Nous avons été sollicités et invités à travailler avec notre homologue luthérien pour préparer l’évènement de Malmö », a expliqué Michel Roy, secrétaire général de Caritas Internationalis. « Le Saint Père et le président de la Fédération luthérienne mondiale, Mgr Mounib Younan de Jérusalem, seront présents », a-t-il précisé.
La revue choisir vit une petite révolution ! Après 57 ans d’activité et 680 numéros, notre mensuel s’est transformé en un trimestriel !
Deux fois plus étoffé, le nouveau choisir propose deux thèmes par numéro. Dans cette première édition, la revue revisite tout d’abord la notion de Dieu, à l'heure où Dieu est souvent appelé à la barre en tant qu'accusé ou témoin. Théologien, philosophe, historien des religions, psychiatre, écrivain et astrophysicien se répondent et analysent la réalité derrière le concept.
Le deuxième dossier est consacré au statut des animaux, lui aussi en grande mutation. Y compris dans l’Église grâce notamment à l’encyclique du pape Laudato Si’. Comme l’écrit dans l’éditorial Pierre Emonet, « une meilleure compréhension de leur place dans l’évolution créatrice lie leur destin à celui des hommes, en interdisant de leur attribuer une valeur purement utilitaire ».
Le philosophe genevois Jan Marejko est décédé le 21 septembre dernier. Auteur de plusieurs ouvrages et de bien des articles, il tenait l'écrit pour une porte ouverte sur l'invisible. Il avait écrit quelques fois pour choisir.
En juillet 2011, dans un article intitulé Les deux visages de la lecture, il nous disait: "La prière et la méditation sont des modes d'accès au monde invisible, mais il y a plus, à savoir une méditation nourrie par l'écrit... Par le verbe, nous pouvons accéder à ce qui transcende notre Univers. Tous les monothéismes se rejoignent sur ce point."
Il est un point de vue auquel il tenait passionnément et qu'il défendait férocement: "La lecture n'est pas prioritairement une source d'information mais nourrit une méditation intérieure. Point de vue difficile à soutenir dans le torrent des journaux gratuits, de publicités abrutissantes, des textes techniques ou insignifiants. Mais j'ai toujours tenu bon et je pense aujourd'hui encore qu'un des fondements de l'école devrait être d'apprendre aux enfants à ouvrir un livre non point pour y trouver des listes de produits à acheter ou à consommer, mais pour leur signaler l'existence d'un monde autre que celui qui les entoure quotidiennement..."
Que versent les collectivités publiques genevoises à coopération au développement ? Quelles sont les communes les plus généreuses ? Le Canton verse-t-il le 0,7% de son budget de fonctionnement à la solidarité comme le prévoit la loi depuis 2001 ? Et quelles ONG ou associations sont soutenues ? Pour quels pays et quels projets ? Ces questions trouvent leurs réponses grâce à un outil informatique statistique efficace, clair et interactif, élaboré par la Fédération genevoise de coopération (FGC) à l’occasion de ses 50 ans d’activité : Solidarité Genève-Sud - statistiques 2015.
La 36e Congrégation générale (CG) de la Compagnie de Jésus s'ouvre le 2 octobre, à Rome, pour deux mois de dialogue. Elle est notamment chargée d’élire le nouveau Préposé général des jésuites. Adolfo Nicolàs sj, en effet, avait déjà fait savoir il y a deux ans qu’il comptait se retirer en 2016, dans l’année de son 80e anniversaire, comme l’avait fait en 2008 son prédécesseur Peter-Hans Kolvenbach sj.
Echos des jésuite de Suisse, le nouveau supplément de la revue choisir, propose les commentaires d'Adolfo Nicolàs sj et de Christian Rutishauser, provincial de Suisse et délégué de notre province à Rome, à propos de réunion d'importance pour la Compagnie de Jésus.
Bien trop nombreux dans le monde sont celles et ceux dont la vie est marquée par le terrorisme, la guerre ou encore la misère liée à leur condition de réfugié. Que pouvons entreprendre pour lutter contre ces exactions ? Proposer aux populations concernées une solide formation est l’une des réponses les plus souvent avancées. Cette démarche est-elle fondée?
"Après plus de trois mois et demi de négociations , les pourparlers de paix au Koweït sur le Yémen se sont achevés samedi 6 août, sans qu’aucun accord ne soit trouvé, écrit dans le journal La Croix Olivier Bories (10 août 2016). Même si l’ONU refuse de parler d’un échec et promet la reprise du dialogue dans un mois, les deux camps campent sur leurs positions.