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dimanche, 03 décembre 2017 16:07

Jésuites international - janvier 2018

Fondationsuppl choisirJanv18«Les problèmes dont nous informent quasi quotidiennement nos partenaires varient beaucoup selon les pays. Un même fil conducteur cependant relie tous leurs rapports et nos entretiens: le manque de formation scolaire et professionnelle constitue le terreau idéal pour les conflits», note le Père Toni Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses. «C’est la raison pour laquelle l’enseignement et la formation jouent chez les jésuites un rôle essentiel dans la lutte contre la pauvreté, l’injustice et les crises.»

jeudi, 23 novembre 2017 09:08

Les enfants nous disent!

enfantsLa participation des enfants a battu son plein le 22 novembre à Genève, à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant et des 20 ans de la ratification par la Suisse de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CDE). Plus de 200 personnes, dont des enfants, ont participé à des ateliers. Les enfants ont émis ensuite leurs recommandations, qui seront transmises à l’ONU.

MadagascarL’accaparement des terres au profit d’intérêts économiques et financiers étrangers est un des facteurs majeur de l’émigration des Africains. «Le phénomène des migrants, qui épouvante tant les opinions publiques européennes, est produit par nous-mêmes», a déclaré le Père Domenico Guarino, lors d’une rencontre organisée par les missionnaires comboniens, tenue à Rome le 14 novembre sous le titre L’Afrique contre les fausses nouvelles. Un seul chiffre suffit pour accréditer cette idée: sur 30 millions d’hectares de terres fertiles injustement appropriés dans le monde, près de la moitié se trouvent en Afrique.

MerhawiMerhawi © Anne KearneyLes demandeurs d’asile ont souvent vécu des événements traumatiques dans leur pays d’origine ou durant leur parcours migratoire, pouvant occasionner une vulnérabilité psychique, voire des troubles psychopa­thologiques. Des chercheuses des Universités de Genève (UNIGE) et de  Neuchâtel (UNINE) ont effectué une synthèse de dix ans de recherches menées dans différents pays européens, dont la Suisse, sur l’impact des conditions d’accueil sur la santé mentale des demandeurs d’asile et des réfugiés. Elles montrent que les conditions d’accueil difficiles et les contraintes liées à l’intégration rapide dans les pays d’accueil provoquent un épuisement psychique et agissent comme des facteurs de maintien des troubles.

lundi, 11 septembre 2017 15:27

Du nouveau à Notre-Dame

Couv EchosJesuites oct17Avec la reprise de septembre vient le temps des nouvelles propositions de retraites, de formations et autres sessions animées par les jésuites de Fribourg au domaine de Notre-Dame de la Route. Il y a les incontournables et les nouveautés, tout un programme à retrouver sur notre site ici. Il y a aussi une maison neuve, des salles de conférences contemporaines équipées, des chambres accueillantes et un restaurant de produit de saison qui attendent leurs hôtes. «Respect, solidarité et tolérance sont les valeurs communes aux jésuites et au Centre d'intégration socioculturelle (CIS) qui gère désormais les lieux», se réjouit Jean-Blaise Fellay sj, responsable du programme jésuite qui, avec Christine Michaud, directrice du CIS, souhaite affirmer le rôle de Notre-Dame comme «lieu de réflexion, de ressourcement et de repos».

D'une plume alerte, le Père rwandais Michel Segatagara Kamanzi sj dresse dans un second article le portrait tendre et amusé de ses quatre ans passés «au pays des Helvètes» juste avant de regagner Rome d’où il était venu pour son travail de thèse Il laisse à la communauté de Fribourg la nostalgie de sa présence chaleureuse, de son humour et de son regard décalé sur notre pays et ses coutumes.

À découvrir en cliquant ci-contre:  Echos_oct17.pdf

JesuitenInter oct17

«Nous revenons souvent de vacances avec de nombreuses images dans la tête ou sous forme numérique. Des images fortes qui façonnent notre vision du monde», note le Père Toni Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses. «Les religions ont créé leur propre langage visuel. À l'exemple de la tradition judéo-chrétienne qui fait appel à un vaste panel d’images pour transmettre l’histoire de la relation entre Dieu et les Hommes», explique-t-il. «Aujourd’hui, forts des possibilités technologiques qui leur sont offertes, les jésuites se lancent dans le cinéma et la vidéo pour dénoncer des situations inégalitaires, expliquer leur pourquoi et proposer des alternatives.» (pages 6 et 7)

Einstein et Lemaître, 1933Ce lundi 21 août, les Étasuniens vont vivre une éclipse solaire totale. Une belle occasion de se souvenir que c'est en observant le Soleil caché derrière la Lune dans le golfe de Guinée, qu'Arthur Stanley Eddington a pu vérifier en 1915 la théorie de la relativité générale d'Einstein.
Une aventure scientifique pleine de rebondissements, où Eddington, Einstein, Lemaître, Hoyle et Gamow se lisent, se croisent et croisent même le fer par moments, relatée pour "choisir" par l'historien des sciences Jacques Arnould: Pourquoi ce ciel noir ?

Pour développer le thème de la "Nuit", vous pouvez commander le choisir n° 682, janvier-mars 2017, auprès de . Prix 13,50 frs + frais de port. Découvrez ici son sommaire.

vendredi, 18 août 2017 12:22

Précarité et nihilisme

choisir 684Dans son article De Malraux à Houellebecq (choisir n°684), M. Jean-Louis Loubet de Bayle nous présente une excellente synthèse de différents courants de pensée par rapport à André Malraux et son analyse de la civilisation moderne. J’aimerais juste exprimer un désaccord partiel concernant les deux points suivants: la précarité et le nihilisme.

L’idée selon laquelle, dans les sociétés traditionnelles, la vie des hommes et des sociétés était dominée par la précarité, qui absorbait une grande partie de leur énergie et de leur faculté de réflexion, me semble fausse. C’est l’inverse qui est vrai. Vivre dans la précarité et l’insécurité, vivre constamment à proximité de la mort, faisait que l’homme restait en alerte. Les inquiétudes de son existence l’approchaient de Dieu dont qu’il restait proche. C’est dans les moments de crise, de guerre et de détresse que les églises se remplissent. Il n’y a rien de pire pour la réflexion que l’absence d’inquiétude propre à l’opulence consumériste. Comme la foi, la réflexion se nourrit de l’inquiétude.

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