« Le manque d’attitudes démocratiques vis-à-vis de l’opposition politique, surtout à compter de juillet dernier, a suscité une opposition armée qui a tenté un coup d’Etat » a déclaré à l’Agence Fides une source de l’Eglise locale au Soudan du Sud, quelques jours après le coup d’Etat manqué qui a fait au moins 500 morts à Juba.
« Le coup d’Etat a échoué à Juba mais ses organisateurs sont parvenus à quitter la capitale. Le danger est désormais que ces chefs qui ont également une certaine influence dans l’armée, réussissent à appeler à la révolte d’autres zones du pays, en particulier celles dont ils sont originaires. Malheureusement, l’aspect tribal compte encore beaucoup. Le danger est réel surtout dans le Haut Nil » indique la source. « Selon les nouvelles que nous avons de Bor, capitale de l’Etat du Jonglei, des désordres sont en cours dans cette ville » ajoute-t-elle.
« Pour comprendre les dynamiques complexes de la situation, il faut tenir compte du fait que l’actuel président Salva Kiir est un Dinka provenant de la zone de Bar al-Ghazal, alors que John Garang - responsable historique du Soudan du Sud qui a jeté les bases de l’indépendance du pays, avant de mourir en 2005 dans un accident d’hélicoptère - était lui aussi un Dinka mais provenant de Bor, où ont actuellement lieu des désordres », explique l’interlocuteur de Fides. « La population Dinka de Jonglei n’a jamais accepté totalement Kiir comme président. Riek Machar, le vice-président limogé en juillet, est en revanche d’ethnie Nuer, la deuxième ethnie du Soudan du Sud. Par ailleurs, c’est Machar qui aurait organisé le coup d’Etat manqué avec l’aide de quelques tribus minoritaires ou même des Dinkas de la zone dont provenait John Garang. Malheureusement, dans ce scénario, il ne semble pas que le bien de la nation soit mis au premier rang. Espérons et prions afin que tous ceux qui ont des responsabilités politiques et militaires dans ce pays travaillent pour le bien de la nation, en mettant de côté, si cela est nécessaire, leurs ambitions personnelles » conclut la source de Fides.
Texte : Fides 18/12/2013 Photo : ASASE (Juba)
Hassaké (Agence Fides) – « En tant qu’hommes d’Eglise, nous ne pouvons pas inciter les chrétiens à prendre les armes pour participer au conflit. Nous ne pouvons pas dire ces choses. C’est insensé. Cela va à l’encontre de l’Evangile et de la doctrine chrétienne ». C’est ce que déclare à l’Agence Fides l’Archevêque syro catholique titulaire de l’Eparchie d’Hassaké-Nisibi, S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo. Ces propos tranchés se réfèrent notamment aux déclarations faites par l’évêque grec orthodoxe Lukas el-Khoury, selon lesquelles « tout jeune chrétien en mesure de prendre les armes devrait le faire afin de protéger la Syrie, les églises et les couvents » parce que, face à ce qui arrive au peuple syrien, « nous ne pouvons pas rester les bras croisés ».
Selon l’Archevêque, « dans la situation où nous nous trouvons, tout individu, y compris s’il est chrétien, est libre de faire ses choix en conscience mais l’Eglise en tant que telle ne peut indiquer à personne la voie des armes et de la violence, qui contredit les enseignements de l’Evangile. L’an dernier déjà, le gouvernement m’avait offert 700 kalachnikovs afin de les distribuer aux chrétiens d’Hassaké et 1.000 autres pour ceux de Qamishli et j’ai refusé. Nous sommes contraires à la violence d’où qu’elle vienne ». La situation tragique de la Syrie et les attaques ciblées subies par les chrétiens dans le cadre du conflit syrien peuvent, selon Mgr Hindo, causer des réactions déséquilibrées. « Nous sommes tous sous pression. Nous sommes actuellement également angoissés pour les moniales (orthodoxes NDR) de Maalula, qui ont été enlevées, mais, en tant que Pasteurs, nous devons consoler notre peuple et reconnaître que certains points fermes doivent être toujours respectés, quelq ue soit la situation dans laquelle nous nous trouvons. Au travers de déclarations inconsidérées, nous risquons également de faire s’accroître le danger pour les chrétiens de devenir des cibles de la violence ». (GV) (Agence Fides 11/12/2013)
Le Bureau international catholique de l'enfance (BICE) lance cette année, en lien avec l’actualité internationale des droits de l’enfant, la campagne "Stop au harcèlement sur internet !". La démarche sera présentée à la session du Comité des droits de l’enfant de l’ONU (CRC) de septembre 2014 sur les enfants et les réseaux sociaux.
Cette campagne de signatures sera accompagnée d’une mobilisation des enfants, jeunes et adultes sur les réseaux sociaux, pour une vaste action de sensibilisation autour du sujet, rapporte le BICE dans un communiqué du 7 novembre 2013. Les enfants et les jeunes en seront les principaux acteurs.
La campagne entend lutter contre les intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne, mais également la propagation de rumeurs, le piratage de comptes ou encore l’usurpation d’identité digitale. Le BICE note que ces dangers touchent en premier lieu les adolescents et les jeunes, mais que "nous sommes tous concernés par cette nouvelle forme de violence en forte progression depuis quelques années". (apic)
A côté des compromissions des gouvernants et du monde économique, la population suisse a déployé des trésors de générosité pour venir en aide aux victimes de la deuxième guerre mondiale. C'est ce qu'a démontré, le 7 octobre dernier à Fribourg, Serge Nessi en relatant l'aventure de la Croix-Rouge au secours des enfants entre 1942 et 1949.
L'historien et ancien délégué du CICR, auteur d'un ouvrage sur le sujet, a détaillé cet épisode méconnu de l'action de la Suisse durant la seconde guerre mondiale. Grâce à l'action de la « Croix-Rouge secours aux enfants », des dizaines de milliers d'enfants, essentiellement français, ont pu bénéficier de séjour de quelques mois dans des familles suisse pour y retrouver la santé. L'action s'est encore prolongée bien après la guerre jusqu'au milieu des années 1950 pour des enfants d'Europe centrale.
L'Afrique compte 55 milliardaires, soit davantage que l'Amérique latine qui en compte 51. C'est ce que révèle une étude du magazine panafricain Ventures, spécialisé dans le monde des affaires. En parallèle, le nombre de pauvres ne cesse également d'augmenter. Le premier de la liste des Africains les pus riches est le Nigérian Aliko Dangote, qui a amassé une fortune de plus de 20 milliards de dollars grâce à ses activités industrielles s’étendant des fabriques de ciment aux cultures de cannes à sucre sur une bonne partie du continent. Les milliardaires nigérians ne sont pas moins de 20 et sont bien plus nombreux que les Sud-africains (9) ou que les Egyptiens (9 égalememt), relève l'agence catholique Misna.
Le directeur de Ventures, Chi-Chi Okonjo, a mis en évidence les difficultés rencontrées pour élaborer cette classification, du fait que les milliardaires n’aiment pas révéler l’ampleur de leur fortune. Cela peut se comprendre si l’on compare les données fournies par Ventures à celles publiées en avril 2013 par la Banque mondiale : du fait de la croissance démographique du continent, le nombre de personnes vivant dans des conditions d’extrême pauvreté en Afrique a plus que doublé ces 30 dernières années, passant de 205 à 414 millions. (apic)
Le militant des droits de l'homme vietnamien Lê Quôc Quân a été condamné par le tribunal populaire de Hanoï, le 2 octobre 2013, à 30 mois de prison et à des amendes de plusieurs dizaines de milliers d'euros pour fraude fiscale. La sentence de condamnation a été rendue après moins d'un jour de procès. Lê Quôc Quân est l'un des principaux inspirateurs de la jeunesse catholique du Centre Vietnam, rapporte l'agence d'information Eglises d'Asie (EdA).
Lê Quôc Quân a protesté contre la sentence, arguant que les juges n’avaient pas respecté ni même écouté les plaidoiries de ses avocats. La fraude fiscale, commise en tant que chef d’entreprise, était l’accusation officielle brandie par la cour. Mais peu de gens sont dupes, affirme EdA. Le passé militant de l’avocat serait le principal motif de la condamnation de l’accusé. Ses écrits appelant à la liberté démocratique, sa participation au mouvement pour la liberté religieuse, aux manifestations contre l’expansionnisme chinois, son influence auprès des jeunes ont très certainement joué un grand rôle dans sa condamnation, même s’il n’en a pas été question dans le réquisitoire du procureur et dans la sentence des juges, avance l'agence d'information catholique. A cause de son militantisme et, sans doute aussi, pour avoir mis ses connaissances juridiques à la disposition des plus défavorisés, l’avocat jouit d’un grand prestige auprès de la population, en particulier dans les milieux catholiques. Depuis son arrestation en décembre 2012, ses amis lui ont manifesté leur soutien. A l’approche du procès, les manifestations en sa faveur s’étaient multipliées. (apic/réd.)
La cathédrale catholique St-Jean d'Izmir (Smyrne), en Turquie, a été reconsacrée solennellement le 30 septembre 2013, annonce la fondation Pro Oriente. Construite dans le style néo-classique de 1862 à 1874, la cathédrale avait été confisquée il y a une cinquantaine d'années, puis mise à disposition des soldats américains de l'OTAN.
L'archevêque d'Izmir, Mgr Ruggero Franceschini, est parvenu à obtenir la restitution de l'église dans le cadre de la fondation religieuse (vakf) de la communauté de la cathédrale. La cérémonie de consécration a été présidée par le secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne (CEI) Mgr Mariano Crociata. La restauration de la cathédrale a été financée en grande partie par la CEI ainsi que par des donateurs italiens.
L'Eglise de Smyrne (Izmir) est une des plus anciennes de toute la chrétienté puisqu'elle est déjà citée dans l'Apocalypse de saint Jean. La présence d'un évêque catholique latin à Izmir remonte à l'époque des croisades. La construction de l'actuelle cathédrale a eu lieu lors de la 'renaissance' de la chrétienté au sein de l'empire ottoman à la fin du XIXe siècle. C'est ainsi que le sultan Abdulaziz avait fait un don important pour sa construction.
En 1922, après la prise de la ville par les troupes de Mustapha Kemal Atatürk, tous les Grecs, mais aussi les Arméniens et les autres chrétiens en furent chassés. Toutes les églises furent détruites à l'exception de la cathédrale catholique. (apic)
Le scheik Abdul Aziz bin Abdullah, grand mufti d’Arabie Saoudite – pays allié de l’Occident sur la scène politique mondiale – a déclaré qu’il « est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ».
Ainsi que cela a été indiqué à Fides, parlant à une délégation provenant du Koweït, Abdul Aziz bin Abdullah a souligné que l’élimination des églises serait en accord avec la règle séculaire selon laquelle l’islam est la seule religion praticable dans la péninsule arabique. Le grand mufti d’Arabie Saoudite est le plus haut responsable religieux du royaume musulman sunnite. Il est également le chef du Conseil suprême des ulémas et du Comité permanent pour l’émission de fatwas (décrets religieux).
La déclaration du mufti arrive après qu’un parlementaire koweitien, Osama Al-Munawer, ait annoncé le mois dernier sur le réseau social Twitter vouloir présenter un projet de loi visant à interdire la construction de nouvelles églises et lieux de culte non islamiques au Koweït.
Récemment, à l’occasion de la consécration d’une église catholique aux Emirats Arabes unis, les chrétiens du lieu avaient souhaité « la mise en place de négociations afin de construire une église en Arabie Saoudite » attendu que vivent dans le pays, selon les estimations, entre 3 et 4 millions de chrétiens, tous travailleurs immigrés, qui désirent disposer d’une église. En juin 2013, le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, a consacré l’église Saint-Antoine, en construction à Abu Dhabi. Au début de cette année, le sultan du Bahreïn avait fait don d’un terrain à la communauté chrétienne en vue de la construction d’une nouvelle église, la cathédrale Notre-Dame d’Arabie. (fides/réd.)
Des responsables d'Eglises de Syrie, de Russie, des Etats-Unis et de plusieurs pays européens ont plaidé la cause d'une solution politique comme seule issue vers la paix en Syrie. Leur position a été exposée dans un communiqué rendu public après leur réunion avec Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations Unies, et Lakhdar Brahimi, représentant conjoint de la Ligue arabe et de l'ONU pour la Syrie.
Organisée sous les auspices du Conseil œcuménique des Eglises (COE), la réunion s'est tenue le mercredi 18 septembre à l'Institut œcuménique de Bossey (Genève), où les participantes et participants ont discuté du rôle que peuvent jouer les Eglises pour amener toutes les parties impliquées dans le conflit en Syrie à accepter un accord de paix. Le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du COE, qui présidait la réunion, a déclaré : « La conférence de Genève-2 ne doit pas échouer maintenant, alors que des milliers de personnes ont déjà perdu la vie. » Il a poursuivi en disant que toutes les parties, qu'elles soient en Syrie ou à l'extérieur du pays, ainsi que le Conseil de sécurité de l'ONU, doivent assumer leur responsabilité et faire en sorte que les négociations aboutissent; de leur côté, les Eglises doivent appuyer ce processus.
Le communiqué publié à l'issue de la réunion indique que « les Eglises doivent continuer à se faire entendre dans leurs paroisses, au sein de leurs sociétés et auprès de leurs gouvernements. Nous devons maintenir l'indignation générale afin que les responsables au pouvoir défendent l'intérêt commun de l'humanité. (…) Nous avons la conviction qu'il ne peut y avoir de solution militaire à la crise en Syrie. Il est temps que la communauté internationale assume sa responsabilité de mettre fin à la violence et qu’elle mette en place un processus politique qui apportera la paix à l'ensemble du peuple syrien. »
Evoquant le rôle des Eglises, Kofi Annan, pour sa part, a affirmé qu'outre le pouvoir de la prière, les Eglises ont de l'influence sur leurs paroisses: « La plupart des Eglises s'opposent au recours à la force et à la militarisation. » Cependant, le message des Eglises doit aller au-delà. Elles doivent exhorter leurs responsables politiques et parlementaires à donner de la voix en faveur du rétablissement de la paix en Syrie.
Lakhdar Brahimi s'est lui aussi félicité du soutien apporté par les Eglises à la paix en Syrie, affirmant qu'elles font partie intégrante du patrimoine syrien et que leur « destruction équivaut à une amputation ». (WCC/réd.)
500 imams du Mali se formeront pendant deux ans au Maroc, selon les principes de "modération et de tolérance dans l’islam", afin de lutter contre les discours extrémistes dans les mosquées. Les deux pays ont signé, le 20 septembre 2013, un accord à ce sujet. Il s'inscrit dans le cadre de la contribution du Maroc à la reconstruction du Mali, dans un secteur "stratégique", face aux menaces de l'extrémisme.
"Le Maroc et le Mali partagent le même socle social et cultuel, depuis des siècles, notamment l'islam sunnite de rite malékite. Ils se réclament des mêmes valeurs de tolérance et d'ouverture à l'autre", indique l’agence de presse marocaine, MAP (Maghreb arabe presse). Les deux pays demeurent engagés pour "la paix, la sécurité, la stabilité, le développement et la bonne gouvernance politique et territoriale", ajoute le texte. Dans une déclaration à la télévision malienne, l’ambassadeur du Maroc au Mali, Hassan Naciri, a précisé que les imams seront formés selon les principes de "modération et de tolérance dans l’islam". Le Roi Mohamed VI a promis de veiller personnellement à que l’accord soit immédiatement appliqué et qu’il soit exécuté "dans de très bonnes conditions".
Entre mars 2012 et janvier 2013, le Mali a été occupé dans ses régions nord (Gao, Tombouctou et Kidal) par des groupes de radicaux musulmans qui y appliquaient la charia (loi islamique). Durant cette période, ils se sont illustrés par des exécutions sommaires, des lapidations, des amputations de mains ou de jambes, ainsi que par l’interdiction absolue de fumer, de vendre, de consommer de l’alcool, ou encore d’écouter de la musique. Dans les écoles, garçons et filles étaient séparés. Les islamistes radicaux ont été chassés au début de cette année par les armées française et malienne.
(apic/réd.)
Que le cri de la paix s'élève avec force pour un monde de paix. Plus jamais la guerre", c'est l'appel lancé le 1er septembre lors de l'Angélus Place Saint-Pierre par le pape François qui a confié toute sa douleur face aux évènements en cours en Syrie. Le pape a décidé que le 7 septembre prochain, veille de la Fête de la naissance de la Vierge Marie, serait pour l'Eglise une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Proche-Orient et dans le monde. Il a invité les autres confessions chrétiennes à se joindre à cette journée, et les autres religions à s'y unir par des initiatives de leur choix. Le 7 septembre, le pape François a invité les fidèles à le rejoindre Place Saint-Pierre pour une veillée de prière de 19 heures jusqu'à minuit. "Le dialogue est la seule voie pour la paix. Que tous déposent les armes et se laissent guider par la voix de leur propre conscience pour ne pas se replier sur leurs propres intérêts, mais pour entreprendre avec courage le chemin de la discussion et de la négociation", a déclaré le pape dans ce très fort appel pour éviter que l'on ajoute la guerre à la guerre. "Mon coeur, a-t-il dit, est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développement dramatiques qui se profilent. " Le Pape a également condamné avec fermeté l'utilisation des armes chimiques, se disant atterré par les images qu'il a vu ces jours derniers. Il a mis en garde les hommes devant le “jugement de Dieu“.
Radio Vatican 01.09.13
Voici le texte intégral de l'intervention du pape François
Q. Le Saint Père est sorti du protocole habituel pour parler en faveur de la paix en Syrie. Que pensez-vous de ce sujet?
R. Je n'ai pas l'habitude de commenter les situations internationales ou les affaires politiques. Mais, dans le cas présent, nous sommes devant une situation humanitaire qui déborde les limites normales pouvant justifier le silence. J'avoue, je dois le dire, ne pas comprendre qui a donné l'autorisation aux Etats-Unis ou à la France d'agir contre un pays d'une manière qui, sans nul doute, ajoutera aux souffrances d'une population qui a déjà souffert plus qu'il n'est imaginable. La violence ou les interventions violentes comme celles qui se préparent ne sont justifiables que comme des moyens ultimes utilisés d'une manière telle qu'ils n'atteignent que les seuls coupables. Dans le cas d'un pays, cela est totalement impossible, et c'est pourquoi ce recours à la force m'est totalement inacceptable. Nous jésuites, nous appuyons l'action du Saint Père à 100% et désirons du fond de notre cœur que l'action punitive annoncée n'ait pas lieu.