La présentation à la presse le 23 juin de l’Instrumentum laboris, le document de travail de la prochaine assemblée des évêques sur la famille, montre que la question de l’accès à la communion des divorcés remariés continue de faire débat dans l'Eglise catholique romaine. Mgr Bruno Forte, secrétaire spécial du synode sur la famille, a rappelé que ce sera au final au pape François de trancher.
Ce document de travail évoque avec prudence la nécessité d’une meilleure intégration des personnes divorcées au sein de la vie ecclésiale, en mettant fin à certaines « exclusions » dans le cadre des activités pastorales. La possibilité d’un « parcours pénitentiel » y est évoquée, mais le consensus semble plutôt se faire dans le cadre de situations de continence, et en vue d’une « communion spirituelle ». Certains, précise pourtant le document, suggèrent de laisser les prêtres évaluer eux-mêmes le parcours des divorcés remariés en vue de leur accès aux sacrements. Faut-il voir dans ces propositions l’orientation générale que souhaite donner le Secrétariat général du synode pour l’assemblée ordinaire des évêques en octobre ? Le cardinal Peter Erdö, archevêque de Budapest et rapporteur général du synode, a tenu à préciser : « Il s’agit des synthèses des propositions de l’Instrumentum laboris, pas de notre position idéologique. » Des propositions issues, en effet, des quelque 99 réponses et 359 observations envoyées par les conférences épiscopales du monde entier, des paroisses, associations familiales, organisations civiles, fidèles individuels, etc.
Pas de non préalable
Prudent, le cardinal Erdö a ainsi estimé que ce synode, comme tous les autres, posait la question de l’essence même du christianisme : « Sommes-nous une religion naturelle que nous devons refléter de manière philosophique sur les expériences humaines ? Sommes-nous les disciples de Jésus-Christ, qui est une personne historique concrète avec des enseignements concrets ? » Reconnaissant que cet enseignement a toujours été très exigeant, voire même scandaleux déjà à l’époque du Christ, le cardinal Erdö a pourtant insisté sur la fidélité à la tradition de l’Eglise.
Pour l’heure, la question de l’accès à la communion des personnes divorcées remariées n’est donc pas tranchée. « Il n’y a pas de ‘non’ préalable, a tempéré Mgr Bruno Forte, il y a une discussion en cours, qui ensuite évidemment sera mise entre les mains du pape. » « Le vrai défi n’est pas de dire ‘oui à la communion, non à la communion’, a ajouté le prélat italien, mais bien ‘comment aider les personnes à se sentir intégrées dans la vie ecclésiale’. » Pour le secrétaire spécial du synode, la précédente assemblée synodale a montré, en outre, l’importance du discernement vis-à-vis des situations des personnes. Ces avis nuancés au sein du secrétariat général du synode donnent un avant-goût du débat lors de l’assemblée d’octobre prochain. (apic)
La revue choisir publiera sur son site demain, jeudi 18 juin, à 12h, le texte de l’encyclique du pape François sur l’écologie humaine, respectant ainsi l’embargo décrété par le Vatican.
Cet embargo sur l’encyclique du pape a été violé par vaticaniste Sandro Magister, de l’hebdomadaire L’Espresso, qui l’a mise en ligne sur son blog. Le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi, lui a retiré son accréditation. Ce n’est pas encore le texte final, et l’embargo reste en vigueur. Par respect à notre éthique professionnelle, nous attendrons donc jeudi 18 juin, midi, pour mettre en ligne l’encyclique de François Laudato Sì (« Loué sois-tu », titre tiré du Cantique des créatures de saint François d’Assise). Vous pourrez la lire en italien, en anglais, en espagnol ou en allemand. Vous y trouverez aussi une mise en perspective historique du texte.
Comme l’explique la revue jésuite de Rome Civiltà cattolica, dans un numéro à venir consacré à l’encyclique, l’écologie « n’est pas seulement une question d’économie, mais aussi d’éthique et d’anthropologie ». Et le but du pape n’est pas « uniquement de faire des spéculations, mais d’inviter les hommes de bonne volonté à considérer leur responsabilité pour les générations futures ».
Un grand groupe d’imams liés à Al Azhar- le plus grand centre théologique de l’islam sunnite- et de prêtres coptes visitent ensemble depuis le 22 avril les écoles de la province égyptienne de Minya, en Egypte, pour rencontrer les étudiants et promouvoir, à travers des conférences et des débats, une culture de la rencontre et de la paix, la valorisant comme base pour une cohabitation pacifique sociale et religieuse. L’initiative, soutenue par le Grand Imam d’al Azhar Ahmad al-Tayyeb et par le patriarche copte orthodoxe Tawadros II, vise à renforcer le tissu de la solidarité nationale et à promouvoir la tolérance réciproque fondée sur le partage de valeurs communes, à partir de la compassion et de la solidarité envers leurs concitoyens en difficulté.
« Les rencontres dans les écoles- déclare Anba Botros Fahim Awad Hanna, archevêque copte catholique de Minya - se déroulent sous l’égide de « Maison de la famille égyptienne », un organisme de connexion interreligieux créé il y a des années par le grand Imam d’Al Azhar et par le patriarche copte orthodoxe et revivifié ces derniers temps comme instrument pour prévenir et mitiger les contradictions sectaires, dans un moment où l’explosion du sectarisme fondamentaliste semblait mettre à risque l’unité nationale même. Les imams et les prêtres sont une quarantaine et ils œuvrent tous dans notre religion. Une initiative analogue s’est déroulée il y a quelques semaines dans certaines écoles du Caire ». Le programme vise à impliquer graduellement les écoles dans d’autres zones du pays affligées par des conflits sectaires comme la province de Minya. (Radio Vatican)
En cette journée mondiale de l’hygiène des mains, déclarée telle par l’OMS le 5 mai 2009 pour la première fois, pourquoi ne pas rappeler que c’est à un médecin genevois, Didiet Pittet, que l’on doit la fameuse solution hydro-alcoolique utilisée dans de nombreux hopitaux aujourd’hui, pour la plus grande sécurité des patients. Le livre de Thierry Crouzet, Le geste qui sauve (Lausanne, L’Age d’homme 2014, 168 p.) relate l’histoire captivante de cette découverte d’un geste qui sauve des millions de vie : l’utilisation par le personnel soignant d’un produit ordinaire et efficace, une solution hydro-alcoolique. Une démarche qui entraîne une diminution considérable des infections transmises dans les hôpitaux, chiffres à l’appui.
Car « une hygiène des mains appropriée est l’une des méthodes les plus simples et efficaces pour réduire les les infections associées aux soins (IAS), écrit l’OMS sur son site. Cependant les personnels de santé dans le monde l’oublient en moyenne dans 60% des situations où elle est requise, au contact des patients. »
Le jésuite Maurice Joyeux, fondateur du JRS (Jesuit Refugiees Service) en Grèce, a lancé une pétition à signer appelant les « citoyens européens » à agir pour « empêcher cette tragédie de se poursuivre ». « Il faut que cesse l’hécatombe ! », s’exclame le jésuite français, qui rappelle qu’en 2014, 3419 migrants ont perdu la vie en mer et que les premiers mois de 2015 font déjà état d’un bilan tragique de 1600 morts en mer.
« La priorité doit être le sauvetage des vies : ce qui doit se traduire par une mission de recherche et de sauvetage à grande échelle, et par le fait d'arrêter les personnes qui forcent les migrants à s'embarquer sur des rafiots pourris. En même temps, il faut prendre des mesures sures et légales afin qu'ils puissent bénéficier de la protection internationale en Europe. (…) Les 28 membres de l'UE doivent travailler ensemble pour sauver des vies et protéger la vie et la dignité humaines. L'Europe doit prouver qu'au-delà des mots, elle peut aussi activement défendre les droits humains. »
La pétition est soutenue par le JRS Europe, le Secours catholique et la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS, regroupant 870 associations de solidarité), ainsi que de tous les réseaux affiliés à la Compagnie de Jésus.
« La responsabilité de l’accueil ne doit pas reposer sur les seuls pays où débarquent les migrants : Italie, Malte, Grèce », déclare les pétitionnaires. L’Europe doit « se concerter, d’une part avec les pays de départ et ceux du Sud de la Méditerranée, d’autre part avec les dirigeants des Etats membres de l’Union, pour mettre en œuvre rapidement une politique d’asile cohérente, coordonnée, respectant les droits de l’homme ». « C’est un devoir urgent pour l’Europe d’intervenir en amont avec ses voisins pour arrêter le trafic, contrôler les pays de départ et assurer une politique d’asile responsable », poursuit la pétition qui en appelle à Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, Donald Tusk, président du Conseil européen, Fédérica Mogherini, représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Dimitris Avramopoulos, commissaire en charge de la politique migratoire, et aux chefs d’État et de gouvernement des 28 États membres de l’Union européenne.
« L'heure est au courage politique. Nous demandons instamment aux leaders européens d'oublier leurs différents, de ne pas entrer dans le jeu qui consiste à se blâmer mutuellement, et de travailler ensemble de manière constructive pour trouver des solutions à cette crise », a déclaré Jean-Marie Carrière, directeur du Service jésuite des réfugiés (JRS) Europe.
Alors que le nombre de morts en Méditerranée atteint des records, la première priorité de l'Europe doit être de mettre en œuvre une opération de recherche et de sauvetage à grande échelle. Le sauvetage des vies humaines doit surpasser toute autre considération. L'Europe doit suivre l'exemple de l'Italie. L'heure est au dépassement.
Le JRS demande à la rencontre extraordinaire du Conseil de l'Europe qui se tient aujourd’hui, jeudi 23 avril, de répondre à cette tragédie au moyen d'un plan concret d'action donnant priorité à la dignité humaine et à la justice. Il demande d’augmenter, de manière substantielle, l'utilisation de la réinstallation pour les réfugiés incapables de trouver protection dans la région ; de favoriser la réunification des familles pour les réfugiés se trouvant déjà dans l'Union européenne ; de suspendre temporairement la politique des visas ou au moins d'introduire la notion de visa pour raison humanitaire.
Mgr Silvano Maria Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies à Genève, a pris la parole jeudi 16 avril 2015 lors de la réunion d'experts sur les système létaux d'armes autonomes pour demander « l'interdiction des systèmes qui possèdent une capacité létale et qui échappent à un contrôle humain efficace », pouvant inclure « la possibilité de la perte de leur contrôle effectif par la personne humaine ». La « substitution de la prise de décision humaine » par « des machines sophistiquées et autonomes » peut rendre les êtres humains « esclaves de leurs propres inventions », a-t-il déclaré, appelant à être attentif à « la fascination » et au « sentiment de puissance » engendrés par ces robots. « Leur utilisation peut être guidée implicitement par un désir de toute-puissance, plutôt que par le désir de créer des moyens proportionnés pour une juste défense ».
Le 2 avril, la Cour Suprême d’Israël a ordonné la suspension des travaux du mur de séparation à Cremisan, près de Bethléem. Cette décision a été saluée comme une victoire par la communauté chrétienne du pays. “C’est la victoire de tout le monde : des Palestiniens et de la communauté chrétienne bien entendu, qui ont ainsi sauvé leurs oliviers et leurs vignes, mais c’est aussi une victoire de la partie démocratique d’Israël qui, si la sentence avait autorisé la construction, aurait sombré dans une dérive difficile à remédier. Et enfin, c’est une victoire de l’espoir, parce que ce à quoi nous avons assisté hier prouve qu’il n’est pas complètement mort”. Tel est le cri du cœur du Père Mario Cornioli, prêtre Fidei Donum à Beit Jala, contacté par l'agence Misna peu après la sentence rendue par la Cour Suprême d’Israël.
La Cour Suprême a imposé à l’armée israélienne d’étudier un parcours “alternatif” à celui initialement envisagé qui aurait donné lieu à l’expropriation de terrains agricoles de 58 familles palestiniennes et séparé le monastère des salésiens, producteurs du vin de Cremisan du couvent des salésiennes et de leur école, où sont actuellement inscrits 450 élèves palestiniens.
Ce jugement vient donc mettre le mot “fin” sur une longue bataille juridique, intentée aussi par l’Eglise catholique locale selon laquelle cette portion de mur n’avait le seul objectif que de relier les établissements israéliens de Gilo et de Har Gilo.
Don Mario insiste sur le fait que la décision de la Cour israélienne “est un signe d’espoir pour les Palestiniens qui ont vu bien peu de justice pendant toutes ces années mais c’est aussi un signe de grand espoir pour Israël même car il n’est jamais trop tard pour s’arrêter devant le gouffre de l’autodestruction vers lequel il va en continuant de construire des colonies et d’occuper les Territoires palestiniens et la vie des personnes”. (apic)
Le pasteur Philip Alford Potter, troisième secrétaire général du Conseil œcuménique des Eglises de 1972 à 1984, est décédé le 31 mars 2015 à l'âge de 93 ans, à Lübeck, en Allemagne. Son engagement fait de lui une personnalité de l'œcuménisme mondial.
Parmi les éléments les plus importants de son action, on peut retenir la poursuite de la campagne contre l'apartheid en Afrique du Sud et d'autres formes de racisme dans le monde, un vif débat sur la nature de la mission chrétienne post-coloniale, un témoignage coordonné pour la paix face aux tensions Est-Ouest et à la menace nucléaire, ainsi que l'exploration de nouvelles formes de spiritualité, de culte et de musique tirées des diverses traditions des Eglises.
L’autre grande œuvre du pasteur Potter est le développement du document théologique de consensus Baptême, Eucharistie, Ministère, dit de Lima, en vu de la réconciliation des Eglises. Comme l’a écrit dans choisir le jésuite Joseph Hug, « les circonstances et les réponses au document sont restées inconnues du public. Mais, de fait, le document servi de base à des accords de reconnaissance mutuelle entre Eglises, spécialement par rapport au baptême. Par contre, les propositions d'Eucharistie et de Ministère n'ont été que très partiellement acceptées par les Eglises, notamment les Eglises réformées de Suisse. »
Bio expres
Né en 1921 en République dominicaine d'une mère protestante et d'un père catholique, Philip Potter s'engage très jeune dans l'Eglise comme laïc puis comme pasteur de l’Eglise méthodiste. Il participe à la Conférence mondiale de la jeunesse chrétienne, à Oslo, en 1947. Puis il parle au nom de la jeunesse lors des deux premières assemblées du Conseil œcuménique des Eglises (COE) à Amsterdam en 1948 et Evanston dans l'Illinois, aux Etats-Unis, en 1954.
Philip Potter vient à Genève en 1954 pour travailler dans le département de la jeunesse du COE. Puis il rejoint en 1960 l'équipe de la Société missionnaire méthodiste (Methodist Missionary Society) à Londres, en tant que secrétaire pour l'Afrique de l'Ouest et les Caraïbes. En parallèle, il est président de la Fédération universelle des associations chrétiennes d'étudiants (World Student Christian Federation) de 1960 à 1968. En 1967, Philip Potter revient à Genève au COE en tant que directeur de la Commission de mission et d'évangélisation, puis il succède à Eugene Carson Blake au poste de secrétaire général en 1972, poste qu'il conserve jusqu'en 1984.
Le pape François fête ce 13 mars l'anniversaire de son élection. En deux ans, il a insufflé au Vatican un style bien à lui, que d'aucuns observateurs qualifient de «radical», clairement influencé par la spiritualité ignacienne et le «gouvernement» jésuite axé sur le discernement. Son «credo»: être centré sur la figure du Christ, être loyal envers l’Église, mais surtout envers le Peuple de Dieu. Mais aussi se reconnaître comme pécheur accueilli par l'amour miséricordieux de Dieu.
Pour mieux découvrir les racines de la pensée de François, choisir propose les relectures de plusieurs articles très éclairants: celui de l'argentin José María Poirier, directeur de la revue catholique Criterio (septembre 2013); l'interview accordé par le pape à Antonio Spadaro sj, pour le compte des revues culturelle jésuites (septembre 2013); ou encore l'article d'Antonio Spadaro sj, sur le «Renouveau de la synodalité», (janvier 2015). Le style de la Compagnie n'est pas la discussion mais le discernement, qui, évidemment, suppose la discussion dans sa mise en œuvre. La façon dont le synode sur la famille s'est déroulé est un exemple type de cette approche liberté de parole pour tous les acteurs, écoute et accueil du dire de l'autre, puis annonce transparente des décisions prises et des résultats des votes.
Deux appels à s'engager contre le changement climatique et la faim dans les pays du Sud ! Le premier émane de la Campagne œcuménique de Carême 2015, le deuxième est soutenu par le Conseil oecuménique des Eglises. Tous deux invitent à réfléchir à la manière dont notre consommation de viande, les changements climatiques et la faim dans les pays du Sud sont interreliés et à agir. Un mouvement grandissant de jeunes, d'écologistes et de croyants montre son engagement en ne mangeant pas une fois par mois afin d'appeler les dirigeants du monde à résoudre la crise climatique. Prochain jeûne, dimanche 1er mars. Pour s'inscrire.
La revue choisir s'associe à cette réflexion et propose dans son numéro de mars des pistes d'engagement concret pour lutter contre les déséquilibres agricoles et le gaspillage alimentaire. L'idée fait son chemin. La pétition du WWF demandant à ce que la Suisse divise par deux d'ici 10 ans ce gaspillage a été déposée à Berne en décembre 2014 munie de plus de 20 000 signatures ! Certains citoyens, plus rebelles, plus jusqu'au-boutistes, vont encore plus loin. Ils se ravitaillent dans les poubelles, non pas par nécessité, mais en guise de protestation. C'est le cas de Inga Laas. Son témoignage publié dans la revue aide à comprendre les motivations de ces « glaneurs » contemporains. Pour commander ce numéro : .
Très bonne nouvelle ! Le Père Alexis Prem Kumar a été libéré après plus de 8 mois de captivité ! Ce jésuite indien travaille pour le Service jésuite des réfugiés (JRS). Il avait été enlevé en Afghanistan le 2 juin 2014, par un groupe d'hommes non identifiés, tandis qu'il visitait une école soutenue par le JRS. Le JRS se dit immensément reconnaissant au gouvernement indien pour le rôle qu'il a joué pour obtenir cette libération.
« Ces derniers huit mois ont été une longue et difficile période d'incertitude pour la famille du Père Prem, ses amis et ses collègues. Vous ne pouvez pas vous imaginer notre soulagement de savoir qu'il est maintenant chez lui, sain et sauf. Nous sommes conscients des efforts infatigables, à de nombreux niveaux, pour obtenir sa libération et nous sommes reconnaissants pour le réconfort reçu et les prières d'innombrables amis, notamment celles des enfants de l'école où Prem a été enlevé », a déclaré le Père Peter Balleis sj, directeur international du JRS.
Le JRS travaille en Afghanistan depuis 2005. Même pendant les mois difficiles de la captivité du Père Prem, le il a continué à gérer ses programme dans le pays, de façon à assurer que les étudiants afghans continuent à avoir accès à une éducation de qualité."Notre rôle en Afghanistan est d'aider les personnes déplacées et leurs communautés d'accueil, de leur offrir de l'éducation et des compétences pour qu'elles puissent reconstruire leurs vies et celles de leurs communautés. Nous étions proches du peuple afghan avant l'enlèvement du père Prem, et nous continuerons à l'accompagner de toutes les manières possibles", affirme dans son communiqué le JRS.
(JRS/réd.)