Il aura fallu une pétition de soutien signée par quelque 25 000 romands et plus de deux mois de pourparlers depuis l’annonce de coupes budgétaires à la RTS pour trouver un terrain d’entente entre Médias-pro,Cath-info et la direction de la RTS. C’est chose faite. Ci-dessous, le communiqué transmis par Médias-Pro et Cath-info qui acceptent de supprimer plusieurs cultes et messes en télévision pour sauvegarder les magazines spécialisés autour du fait religieux. Elles répondent en outre favorablement à l’invitation de la RTS à participer à un groupe de travail pour redéfinir les programmes de RTSreligion à l’horizon 2017.
Le 21 janvier 2016, à l’occasion d’une séance du Forum économique mondial consacrée à la manière dont les choix en matière de nourriture peuvent favoriser des changements positifs, le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Eglises (COE), a présenté aux responsables financiers et politiques réunis à Davos «Dix commandements» relatifs à la nourriture. «Si nous considérons la nourriture dans l’optique de la justice, chaque assiette de nourriture nous rappelle certains défis et chances. Il importe que nous ayons conscience des efforts, des investissements et de la vie des créatures et plantes sacrifiées pour que nous ayons de quoi manger», a-t-il expliqué à la suite de cette rencontre.
Voici les Dix commandements du pasteur Tveit relatifs à la nourriture:
Quelques jours avant la clôture de l’année de la Vie Consacrée souhaitée par le pape François, le Père Bruno Fuglistaller sj était ce lundi l’invité de Cyril Lepeigneux sur la chaîne KTO dans Un cœur qui écoute pour témoigner de sa vocation qui a pris racine dans la Compagnie de Jésus en 1990.
« Lorsqu'il était enfant Bruno Fuglistaller se rêvait "moine-cosmonaute" ! Très tôt en effet, il comprend qu'il est appelé à la vie consacrée mais cherche par quel moyen pendant plusieurs années : des Chartreux au séminaire, il peine à trouver sa place... C'est au cours d'une retraite chez les Jésuites qu'il a le déclic : accompagner des personnes pour les aider dans leur discernement, voilà ce qu'il désire accomplir ! Ces accompagnements spirituels et la disponibilité qui leur incombe sont ce qui donne tout son sens à son engagement. Et d'après lui, on trouve une cohérence de cette disponibilité uniquement si on est centré sur la personne du Christ. »
Jésuite de la Communauté de Genève, le Père Fuglistaller sj est membre du conseil de rédaction de choisir et à signer de nombreux articles pour elle.
La prise de conscience autour du gaspillage alimentaire progresse, à la fois au sein de la population que dans le commerce de détail. C’est le constat réjouissant de l’association « Table Suisse ». L’an dernier, celle-ci a distribué en Suisse 4320 tonnes de nourriture excédentaire, d’une qualité irréprochable et d’une valeur de 28,2 millions de francs, à 484 institutions sociales. Les produits ont été collectés auprès de 590 donateurs. Ces chiffres font plaisir, même s’ils restent dérisoires par rapport aux 280 kg de déchets alimentaires produits chaque année en moyenne par un Européen.
Dans un message à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le pape François avait dénoncé fin 2013 la « culture du rejet » et affirmé qu’il suffirait d’éliminer (ces pertes et gâchis) pour réduire de manière drastique le nombre de personnes affamées ». En ce sens, oui, nos poubelles recèlent des trésors ! « Et si nous apprenions à considérer de nouveau notre nourriture comme quelque chose d’existentiel et, pourquoi pas, de sacré », demandait en mars dernier Inga Laas, une « glaneuse », dans choisir.
A lire aussi le document de la Confédération Gaspillagealimentaire-Etatactueldesconnaissances-1.pdf
Les commissions Justice et Paix et Migratio s'opposent à l'Initiative de mise en œuvre. Elles ont rédigé une déclaration sur mandat de la Conférence des évêques suisses. En voici le texte.
Plus de 120 organisations onusiennes et organisations humanitaires, dont le Service jésuite des réfugiés (JRS), lancent un appel à toutes les parties, pas seulement aux gouvernements, pour demander ensemble la fin de la crise en Syrie et des souffrances de millions de civils. Cet appel inclut une série de mesures pratiques, urgentes et indispensables afin d’améliorer, en Syrie, l’accès des organisations humanitaires et l’assistance à la population en détresse.
On peut signer l'appel proposé par l'UNICEF en passant par ici
Dans la perspective de la visite dimanche 17 janvier 2016 du pape François à la synagogue de Rome, le cardinal suisse Kurt Koch s’est exprimé dans L’Osservatore romano. Selon le président de la Commission pour les relations avec le judaïsme, ce rendez-vous symbolique illustre qu’il est absolument impossible d’être chrétien et antisémite en même temps. Le cardinal estime que le message que le pape entend délivrer est d’autant plus important que l’on assiste à une résurgence de l’antisémitisme en Europe.
Concernant les relations entre l’Eglise catholique et les juifs, le cardinal Koch a mentionné le récent document de la commission publié à l’occasion du 50e anniversaire de la Déclaration conciliaire Nostra Aetate. (lire à ce propos l’article de Christian Rütishauser sj, Nostra aetate. Plaidoyer pour l'interreligiosité, paru dans choisir n° 670, octobre 2015). Il a révélé que le monde juif avait «bien accueilli le texte». Suite à cela, le Saint-Siège avait reçu «des invitations à un dialogue renouvelé».
Pour rappel, le cardinal Kurt Koch est aussi président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, et évêque émérite de Bâle. Il a enseigné la théologie dogmatique et les sciences liturgiques à la Faculté de théologie de l'Université de Lucerne et la théologie oecuménique à l'Institut catéchétique. Consacré évêque de Bâle en 1996 , il a été vice-président de la Conférence des évêques suisses de 1998 à 2006, puis président de 2007 à 2009. Il est devenu cardinal le 20 novembre 2010.
(Radio Vatican / rédaction)
La Conférence épiscopale des Etats-Unis a demandé à l’administration américaine de suspendre les coups de filet et l’expulsion des familles originaires d’Amérique centrale en situation irrégulière. Selon des informations parvenues à l’agence Fides, dans une lettre au Secrétaire à la Sécurité nationale, Jeh Johnson, la Commission pour les migrations de la Conférence épiscopale et le Catholic Legal Immigration Network (CLINIC) ont exprimé leur « forte préoccupation » suite à la détention et à l’expulsion imminente de 121 ressortissants centraméricains, en majorité des mères avec leurs enfants.
Ces actions entreprises par les autorités de l’immigration des Etats-Unis au cours de ces dernières semaines « ont généré de la peur parmi les immigrés et causé au sein de leurs communautés une baisse de confiance dans les forces de l’ordre » peut-on lire dans la lettre.
Le président Obama avait pourtant déclaré en novembre 2014 que son administration allait continuer à expulser les criminels et les membres des bandes, mais pas les familles, ni les enfants ou les mères de famille « qui travaillent durement pour élever leurs enfants ». Un groupe de 146 représentants démocrates a par ailleurs demandé à l’administration Obama de suspendre l’expulsion des centraméricains fuyant des conflits et de les considérer comme des réfugiés. (fides)
Se "protéger" de l'autre c'est aussi s'enfermer soi-même.... Un quart de siècle après la chute du mur de Berlin, le monde globalisé n'a jamais été autant cloisonné. Le point avec cette vidéographie exclusive réalisée par la rédaction de GEO à partir de la rubrique de datajournalisme du magazine "Le Monde en cartes". Ce mois-ci : Frontières, toujours plus de murs.
Quelque 29 ONG disent « Oui à la démocratie – Non à l’initiative de mise en œuvre »
L’initiative de l’UDC dite “de mise en œuvre” Pour le renvoi effectif des étrangers criminels se pose « en entreprise de démolition contre la Suisse, contre les valeurs de notre démocratie, contre les piliers de l’Etat de droit ». Ce réquisitoire est publié le 22 décembre 2015 par 29 organisations non gouvernementales qui affirment que l’UDC, avec cette initiative, vise en particulier la Convention européenne des droits de l’homme.
Plusieurs ONG chrétiennes, dont le Service jésuite des réfugiés de Suisse (JRS Suisse), font partie des opposants à cette initiative populaire pilotée par les “durs” de l’Union démocratique du centre (UDC).
Les temps sont durs pour la presse catholique européenne! C'est au tour de l'agence MISNA (Missionary International service news agency), basée à Rome, d'annoncer sa fermeture au 31 décembre prochain. Fondée il y a 18 ans, l'agence publie des nouvelles en italien, anglais, français et espagnol, sur les pays du Sud, en particulier d'Afrique et d'Amérique latine.
La rédaction a appris avec stupeur, le 18 décembre, la décision des quatre congrégations missionnaires propriétaires de fermer l'agence à la fin de l'année. Les missionnaires de la Consolata, les Comboniens, les Missions étrangères de Milan (PIME) et les Xavériens avaient lancé cet organe de presse en 1997 avec le désir de "donner une voix aux sans-voix" dans le Sud du monde. MISNA visait à être une source alternative aux grands fournisseurs d'informations.
Dans un message diffusé sur le site de MISNA, la rédaction ainsi que les collaborateurs et les traducteurs, s'étonnent d'une "erreur si grave, commise en un moment particulièrement délicat pour l'information du et avec le Sud du monde." Ils appellent la société à "prendre ses responsabilités à l'égard d'une agence de presse qui s'occupe depuis 18 ans les "périphéries" du monde si chères au pape François. Les journalistes déplorent l'absence de propositions concrètes de l'éditeur et son refus de prendre en considération les différentes options susceptibles d'aider à surmonter la crise de l'entreprise. Pour la rédaction, ce manque de volonté reflète "une crise plus vaste, et encore plus grave, relevant de l'ordre des idéaux et des motivations".
La rédaction dénonce l'évaluation erronée d'un marché en rapide évolution, la lenteur d'intervention sur les secteurs budgétaires et l'absence du dialogue maintes fois sollicité par les journalistes. A cette absence discutable de prévoyance s'est ajoutée une crise qui frappe tout particulièrement le monde de l'édition catholique, en rayant de la carte de petites réalités "non alignées" - revues, quotidiens, radios - engagées dans l'information du monde en donnant la parole à des personnes et à des contextes relégués en marge de l'actualité des grands médias. Les journalistes appellent l'entreprise à entreprendre toutes les initiatives utiles pour sauver "la voix des derniers", qui risque d'être réduite au silence. (cath.ch-apic)
Mgr Joseph Roduit, abbé émérite de Saint-Maurice, est décédé ce jeudi 17 décembre 2015, au soir de son 76e anniversaire. Gravement atteint dans sa santé depuis quelques mois, il avait pu participer à la clôture du Jubilé des 1500 ans de l’Abbaye dont il a été le 94e abbé, de 1999 à 2015.
Il est décédé à la Clinique Saint-Amé, alors que Thomas Rödder, le dernier chanoine à avoir reçu le camail des chanoines de Saint-Maurice était près de lui.
Le 8 décembre dernier, en la fête de l’Immaculée Conception, l’Abbaye lui avait officiellement rendu hommage pour ses 16 ans d’abbatiat, au cours de la messe de 10h00. Dans l’après-midi, il avait reçu le sacrement des malades entouré de toute la communauté abbatiale très émue, et il a été hospitalisé le lendemain.
Une messe de trentième pour Mgr Joseph Roduit sera célébrée en la Basilique de Saint-Maurice, le samedi 16 janvier 2016 à 11h15.