La mort de saint Paul reste une énigme. Pourquoi et comment l'a-t-on tué ? Le livre des {Actes des Apôtres} l'entoure d'un silence inexplicable, qui laisse le champ libre à diverses hypothèses visitées par A. Á. Valdés. S'appuyant sur des écrits historiques, il en propose lui-même une, particulièrement intéressante, sur fond d'affrontements entre chrétiens.

La fonction d'exorciste est si typique du ministère de Jésus, que quelques spécialistes pensent que c'est d'abord elle qui l'a rendu célèbre dans les villages de Galilée. Les Evangiles en conservent le souvenir sous trois formes différentes : des récits, des sommaires et des paraboles. Seul l'évangéliste Jean n'en parle pas. Pourquoi ce silence ?

Pourquoi Jésus a-t-il refusé de boire du vin lors de sa Passion ? Refus d'une humiliation supplémentaire ? Condamnation de l'alcool ? Masochisme ? Il pourrait plutôt s'agir d'un acte de consécration totale à Dieu, dans la lignée du « nazirat », une institution religieuse qui remonte à l'Ancien Testament.

D'ordinaire, les Evangiles ne répètent pas plusieurs fois un miracle de Jésus. Au contraire, pour souligner la diversité de ses pouvoirs, ils préfèrent insister sur la variété de ses activités. Or, curieusement, l'Evangile de Marc réitère deux fois, au quasi-détail près, le miracle de la multiplication des pains. Qu'est-ce que les Evangiles cherchent à nous enseigner ainsi ? Que l'eucharistie est offerte à tous.

Le châtiment qui frappa la ville de Sodome est un des plus terribles que rapporte la Bible. Une pluie de feu et de soufre envoyée par Dieu a liquidé en quelques minutes toute la population. Mais quelle faute commirent ses habitants pour mériter un pareil sort ? Contrairement à l'idée courante, ce ne fut point le péché d'homosexualité, mais d'inhospitalité.