Michel Barlow
L’Espérance. Un don gratuit de Dieu
Bière, Cabédita 2016, 92 p.
L’espérance a mauvaise presse de nos jours. Pour nos contemporains, le plus souvent, n’est-elle pas une négation du réel?
Gregorio Manzur
Le souffle du chi
Renouveler son énergie intérieure
Paris, Albin Michel 2016, 238 p.
Vous connaissez cet art martial, composé de cent huit mouvements continus et circulaires qui s’enchaînent avec lenteur et précision ? On en voit des adeptes dans les parcs.
Mgr Robert Le Gall
Devenir le disciple que Jésus aimait
Lecture de saint Jean
Paris, Parole et Silence 2016, 240 p.
Nous sommes fortement encouragés à faire une lecture suivie du quatrième Évangile qui, d’après Mgr Le Gall, est l’un des plus abordables par le langage, les images, les symboles profonds et saints à la fois.
Philippe Capelle-Dumont
Dieu, bien entendu. Le génie intellectuel du christianisme,
entretiens avec Jean-François Petit
Paris, Salvator 2016, 242 p.
Dieu, bien entendu, signifie deux choses. C’est évidemment de Dieu qu’il est question, et c’est de Dieu si possible bien compris qu’il s’agit.
À l’occasion de la Journée mondiale de réflexion contre la traite des personnes, le 12 février 2018, le parcours exceptionnel de sainte Joséphine Bakhita a été souvent évoqué. Un livre le présente.
L’essentiel du livre est un court récit (une cinquantaine de pages) autobiographique de la sainte soudanaise du Darfour. Dans un style oral, très dépouillé, Bakhita raconte avec beaucoup de simplicité ce qui lui est arrivé: comment elle a été capturée et arrachée à sa famille à l’âge de 7 ans pour être vendue sur un marché d’esclaves.
Libre de tout sentiment de vengeance ou d’amertume, son récit respire la sérénité et la paix. Sans pathos, Bakhita retrace sobrement cet itinéraire de douleur, pardonnant l’impardonnable avec une simplicité désarmante.
Rob Hopkins. Action de Carême/Pain pour le prochainEnseignant en permaculture en Angleterre et fondateur en 2006 du mouvement des Villes en transition, Rob Hopkins reconnaît que l’approche de la «transition intérieure» fait partie intégrante de son mouvement depuis le début. Il est interrogé pour la Campagne œcuménique de Carême 2018 à propos de sa vision du changement.
Ça y est, la Campagne de Carême 2018 a démarré en Suisse sous un optimiste slogan, invitant à créer tous ensemble le monde de demain. Elle appelle à ne pas baisser les bras, mais à agir sur soi et sur le monde. À travailler à notre transformation intérieure et à s’impliquer politiquement en vu du bien commun.
Cet ouvrage réuni les contributions d’un colloque organisé en 2014 par l’Université catholique de l’Ouest (Angers) en hommage à son ancien recteur, le Père Guy Bedouelle (1940-2012), dominicain, historien, théologien, humaniste. Cinéphile averti, le Père Bedouelle op a collaboré avec une assiduité exemplaire à la revue choisir, dans laquelle il a commenté l’actualité cinéma de 1973 à 2012, année de son décès.
Ce livre restitue donc les contributions au colloque regroupées en quatre sections qui recouvrent les principaux domaines de l’activité de Guy Bedouelle: Le chercheur et l’enseignant; La vie dominicaine et ecclésiale; Les Responsabilités universitaires; Les intérêts et les entreprises d’un homme de culture. Une annexe rapportant sa bibliographie aurait été bienvenue.
Au fur et à mesure que se rapproche le 4 mars, l’inquiétude se fait sentir devant la perspective d’une votation favorable au No Billag. Les journalistes se mobilisent devant ce qui se traduira nécessairement par une diminution du pluralisme des médias télévisés.
Chiapas: sur la route d’Ocosingo © Jacques BersetUne indigène tzeltal, un enfant sur le dos, répand de l’encens sur le pourtour d’un cercle composé de fruits de la terre -maïs, bananes, oranges, citrouilles- avec, au centre, une statue de la vierge, tandis qu’un homme rythme la “Cérémonie de l’Aube” en soufflant dans un grand coquillage. L’assemblée communique avec les forces du cosmos. «Nous travaillons à développer une Église autochtone, à partir de la cosmovision des Indigènes Tzeltales, descendant des Mayas…» Chapeau de paille vissé sur la tête, une courte barbe blanche, le Père José Avilés Arriola sj nous reçoit à la Mission jésuite de Bachajon, dans les montagnes verdoyantes du Chiapas, au sud du Mexique, près de la frontière du Guatemala.