2016 02RESTER DANS LE JEU 

 

Dans la tradition chrétienne, le carême est l’occasion de faire le point sur nos responsabilités envers le monde. L’écologie intégrale évoquée par le pape François tombe à pic ! Dans l’esprit de Laudato Si’, l’écologie englobe non seulement tous les êtres humains, mais également leur milieu de vie naturel et social. Dans ce numéro, Michel Maxime Egger en rappelle le sens : c’est le bien commun. Comme la paix, la sécurité ou l’hygiène publique, l’écologie intégrale ne peut se penser ni se vivre si chacun croit pouvoir se décharger, qui sur un service administratif, qui sur une instance internationale, qui sur les adhérents pugnaces de quelques ONG spécialisées dans le développement, l’écologie ou les migrants.

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2016 03Revue choisir n° 675
MARS 2016

mardi, 02 février 2016 15:25

Rester dans le jeu

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Dans la tradition chrétienne, le carême est l’occasion de faire le point sur nos responsabilités envers le monde. L’écologie intégrale évoquée par le pape François tombe à pic ! Dans l’esprit de Laudato Si’, l’écologie englobe non seulement tous les êtres humains, mais également leur milieu de vie naturel et social. Dans ce numéro, Michel Maxime Egger en rappelle le sens : c’est le bien commun.[1] Comme la paix, la sécurité ou l’hygiène publique, l’écologie intégrale ne peut se penser ni se vivre si chacun croit pouvoir se décharger, qui sur un service administratif, qui sur une instance internationale, qui sur les adhérents pugnaces de quelques ONG spécialisées dans le développement, l’écologie ou les migrants.

mardi, 02 février 2016 15:23

Euthanasie

Gabriel Ringlet
« Vous me coucherez nu sur la terre nue »
L’accompagnement spirituel jusqu’à l’euthanasie
Paris, Albin Michel 2015, 248 p.

« Vous me coucherez nu sur la terre nue. » Cette phrase de saint François, prononcée juste avant sa mort, accompagne Gabriel Ringlet dans sa solidarité avec les souffrants, jusqu’au dénuement final de la fin de vie, acceptée ou provoquée. « Prendre l’habit », « déchirer la robe », « déposer la bure », « revêtir la coule »... sont les étapes qui mènent de l’énigme au passage, en passant par l’impasse et l’apaisement.

mardi, 02 février 2016 15:20

La foi, un jardin

Albert Rouet
L’échelle de la foi
Petites méditations sur la foi
Paris, Editions franciscaine 2014,174 p.

Ce livre, écrit par un Monseigneur, prédicateur, conférencier, écrivain, commence par une exclamation : « Sur la foi, autour de la foi, à propos de la foi, que d’études, de livres, de la savante théologie au roman policier, de lettres d’amour aux critiques les plus acerbes, ont été écrits ! » Et pourtant, dit l’auteur, les jardins secrets ont leurs poètes. Alors, suivons notre poète et tentons de découvrir son jardin.

mardi, 02 février 2016 15:18

De la légèreté

Gilles Lipovetsky
De la légèreté
Paris, Grasset 2015, 372 p.

Splendide, cette fresque de la société actuelle ! Avec minutie, précision et compétence, l’auteur nous immerge dans cet univers évoluant au fil des émotions, des découvertes et de la recherche du mieux-être. Après L’ère du vide (1983), L’empire de l’éphémère (1987) et Le bonheur paradoxal (2006), nous cheminons dans le labyrinthe d’une société légère.

Le 21 janvier 2016, à l’occasion d’une séance du Forum économique mondial consacrée à la manière dont les choix en matière de nourriture peuvent favoriser des changements positifs, le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Eglises (COE), a présenté aux responsables financiers et politiques réunis à Davos «Dix commandements» relatifs à la nourriture. «Si nous considérons la nourriture dans l’optique de la justice, chaque assiette de nourriture nous rappelle certains défis et chances. Il importe que nous ayons conscience des efforts, des investissements et de la vie des créatures et plantes sacrifiées pour que nous ayons de quoi manger», a-t-il expliqué à la suite de cette rencontre.

Voici les Dix commandements du pasteur Tveit relatifs à la nourriture:

A chaque jour, son lot de joies et de contraintes nouvelles. A Alep, plus qu’ailleurs, on vit au jour le jour. Et chaque jour, à Alep, le Père jésuite Sami Hallak, engagé auprès du Service jésuite des réfugiés (JRS), tient son journal. A travers lui, c’est le quotidien d’une ville dévastée par la guerre, et mue par un incroyable instinct de (sur)vie qui s’anime. Nous avons publié deux extraits de ce journal en 2015 déjà, le premier en date du 29 avril et le second en date du 5 novembre. Aujourd’hui, les dernières nouvelles du Père Hallak sj relatent la dureté de l’hiver, les pénuries de carburants et d’électricité, les prix effarants des denrées alimentaires et l’espoir des étudiants.

5 novembre 2015
Les rumeurs se confirment. L'encerclement d'Alep est terminé. Aujourd'hui, les fruits commencent à réapparaitre sur le marché.

Quelques jours avant la clôture de l’année de la Vie Consacrée souhaitée par le pape François, le Père Bruno Fuglistaller sj était ce lundi l’invité de Cyril Lepeigneux sur la chaîne KTO dans Un cœur qui écoute pour témoigner de sa vocation qui a pris racine dans la Compagnie de Jésus en 1990.

« Lorsqu'il était enfant Bruno Fuglistaller se rêvait "moine-cosmonaute" ! Très tôt en effet, il comprend qu'il est appelé à la vie consacrée mais cherche par quel moyen pendant plusieurs années : des Chartreux au séminaire, il peine à trouver sa place... C'est au cours d'une retraite chez les Jésuites qu'il a le déclic : accompagner des personnes pour les aider dans leur discernement, voilà ce qu'il désire accomplir ! Ces accompagnements spirituels et la disponibilité qui leur incombe sont ce qui donne tout son sens à son engagement. Et d'après lui, on trouve une cohérence de cette disponibilité uniquement si on est centré sur la personne du Christ. »

Jésuite de la Communauté de Genève, le Père Fuglistaller sj est membre du conseil de rédaction de choisir et à signer de nombreux articles pour elle.

jeudi, 28 janvier 2016 12:26

Moins de gaspillage alimentaire

La prise de conscience autour du gaspillage alimentaire progresse, à la fois au sein de la population que dans le commerce de détail. C’est le constat réjouissant de l’association « Table Suisse ». L’an dernier, celle-ci a distribué en Suisse 4320 tonnes de nourriture excédentaire, d’une qualité irréprochable et d’une valeur de 28,2 millions de francs, à 484 institutions sociales. Les produits ont été collectés auprès de 590 donateurs. Ces chiffres font plaisir, même s’ils restent dérisoires par rapport aux 280 kg de déchets alimentaires produits chaque année en moyenne par un Européen.
Dans un message à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le pape François avait dénoncé fin 2013 la « culture du rejet » et affirmé qu’il suffirait d’éliminer (ces pertes et gâchis) pour réduire de manière drastique le nombre de personnes affamées ». En ce sens, oui, nos poubelles recèlent des trésors ! « Et si nous apprenions à considérer de nouveau notre nourriture comme quelque chose d’existentiel et, pourquoi pas, de sacré », demandait en mars dernier Inga Laas, une « glaneuse », dans choisir.

A lire aussi le document de la Confédération Gaspillagealimentaire-Etatactueldesconnaissances-1.pdf