Si l’on cherche dans la Bible des racines aux congés payés, on trouvera bien plus : le repos y est une manière de vivre dans la création, même quand on travaille ou qu’on se débat dans les épreuves. C’est un terme théologique et militant : on se repose quand on vit dans l’intimité de Dieu et que Dieu vous met à l’abri des ennemis qui vous guettent.
« Tu travailleras six jours faisant tout ton ouvrage, mais le septième jour, c’est le sabbat du Seigneur ton Dieu » (Dt 5, 12). Ce commandement a-t-il encore un sens aujourd’hui ?
C’est plus qu’un problème d’orthographe ! Est-ce la pose ou la pause ? Et si c’était les deux, à la faveur de l’été ? Mais oui : reposons-nous et re-pausons-nous puisque la pause, selon le dictionnaire, est « un temps de repos interrompant une activité ou un travail. »
Le film Spotlight a obtenu l’Oscar du meilleur film, le dimanche 28 février 2016, à Los Angeles. Basé sur des faits réels, il est un film-enquête de facture classique, qui fait beaucoup parler de lui. Il relate avec minutie le travail d’enquête au long cours de l’équipe des journalistes du "Boston Globe" à propos des crimes de pédophilie commis par des prêtres à Boston et couverts par leur hiérarchie. Chroniqueur cinéma de choisir, Patrick Bittar nous livre son analyse objective :
Le Réseau œcuménique de l’eau (ROE) du Conseil œcuménique des Églises (COE) invite ses Églises membres et les personnes qui le soutiennent à mener réflexion sur l'eaupendant le carême. Pour beaucoup de gens dans le monde, l’eau est soit quelque chose qui va de soi, soit quelque chose dont on a désespérément besoin. La campagne 2016 des Sept semaines pour l’eau mène chacun dans un pèlerinage de justice de l’eau au Moyen-Orient, avec un accent spécifique mis sur la Palestine.
Une occasion de lire le témoignage du Père jésuite Sami Hallak, d'Alep, en Syrie, à propos de la grave pénurie d'eau à laquelle est confrontée la population de la ville.
La Suisse a accepté, sur demande iranienne, de représenter les intérêts de l’Arabie saoudite à Téhéran, et de l’Iran à Riyad, suite à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en janvier 2016. S’exprimant le 19 février 2016 dans la Schweizer Illustrierte, l’évêque de Bâle Felix Gmür a estimé que notre gouvernement devrait plutôt prendre ses distances avec l’Arabie saoudite, du fait de l’absence de liberté de religion dans ce pays. Un avis que ne partage pas l’irano-suisse Mohammad-Reza Djalili, professeur émérite à l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève.
« Les Suisses ont une longue expérience de l’Iran. Ils y défendent les intérêts des Etats-Unis depuis 1980 et ils le font bien. Son nouveau rôle de médiateur entre l’Iran et l’Arabie saoudite prouve qu’en tant qu’Etat neutre, la Suisse a toujours un rôle considérable à jouer dans les relations internationales. Son nouvel engagement souligne aussi son intérêt à servir la cause de la paix. La diplomatie suisse ne pourra pas faire des miracles, mais elle pourra atténuer les tensions dans la région, le plus important étant que les pays concernés lui font déjà confiance. Toute la vie sociale est basée sur les relations de confiance. Sans celle-ci, il n’y a pas d’avancée possible. L’expérience passée des bons offices de la Suisse montre que quand la diplomatie suisse donne un conseil, très discrètement d’ailleurs, son interlocuteur peut être enclin à le suivre. »
Le dernier directeur jésuite de Radio Vatican (RV) tire sa révérence : le Père Federico Lombardi sj quittera la radio du pape le 1er mars. Il ne sera pas remplacé. Confiée aux jésuites depuis sa fondation, il y a plus de 80 ans, Radio Vatican va fusionner avec le Centre de Télévision du Vatican (CTV) et semble destinée à changer de nom. C’est une page qui se tourne. Mais avant de partir, le Père Lombardi tient à livrer ses sentiments, parfois teintés d’amertume et de nostalgie. Interrogé par le service italien de Radio Vatican, Il évoque ces 25 dernières années à la radio et n’hésite pas à faire part de son point de vue sur la réforme en cours. Un testament en quelque sorte.
A Alep, en Syrie, l’hiver se poursuit sous les obus. L’absence d’eau se fait cruelle. Les habitants ne manquent pas d’ingéniosité pour économiser ce « or sans odeur », comme le raconte dans son journal le Père jésuite Sami Hallak sj. Chaque goutte d’eau est utilisée deux à trois fois... Et malgré les drames quotidiens ceux qui n’ont pas les moyens de partir veulent continuer à croire aux miracles.
22 janvier 2016
Le moral de la population d’Alep est très bas. L’eau de la ville est coupée, et on parle d’une longue coupure. L’Etat islamique, qui contrôle le barrage alimentant Alep en eau, a coupé l’eau pour des raisons qu’on ignore encore. Un motif de plus pour quitter la ville et, tant qu’on y est, se rendre en Occident. On apprend que de plus en plus de familles émigrent au Canada. A la résidence du Service jésuite des réfugiés, nous avons un grand réservoir (22 000 litres), mais nous avons également une grande consommation. Plus de vingt personnes travaillent à la résidence. Le réservoir peut nous fournir de l’eau pour 12 jours maximum. Je m’inquiète moi aussi.
Lors de son voyage à Cuba, le pape François a signé une déclaration commune avec le patriarche orthodoxe de Moscou Kirill. Un texte qui a semé le trouble chez certains orthodoxes, et plus encore de profondes inquiétudes chez les gréco-catholiques, en Ukraine en particulier.
Le Père jésuite David Nazar, recteur de l’Institut pontifical oriental à Rome, est considéré comme l’un des meilleurs experts des Eglises orientales. Ce Canadien d’origine ukrainienne a été supérieur des jésuites en Ukraine pendant 12 ans. Interrogé par Radio Vatican, il estime que le plus important est que ces rencontres entre responsables d’Eglises peuvent enfin avoir lieu. Celle entre le pape et le patriarche russe, mais aussi celle entre les prélats orthodoxes lors de l’attendu Concile panorthodoxe, qui aura lieu en juin, en Crête. Ensuite seulement les Eglises orientales pourront penser à aller plus loin, à dépasser leurs différents, notamment en développant une théologie commune.
Il aura fallu une pétition de soutien signée par quelque 25 000 romands et plus de deux mois de pourparlers depuis l’annonce de coupes budgétaires à la RTS pour trouver un terrain d’entente entre Médias-pro,Cath-info et la direction de la RTS. C’est chose faite. Ci-dessous, le communiqué transmis par Médias-Pro et Cath-info qui acceptent de supprimer plusieurs cultes et messes en télévision pour sauvegarder les magazines spécialisés autour du fait religieux. Elles répondent en outre favorablement à l’invitation de la RTS à participer à un groupe de travail pour redéfinir les programmes de RTSreligion à l’horizon 2017.