Lors de l’homélie prononcée au cours de la messe inaugurale de son pontificat, le 19 mars 2013, le nouveau pape François déclarait : « La protection de l’ensemble de la création … est un service auquel l’évêque de Rome est appelé. » Il suivait en cela la ligne ouverte par Paul VI déjà, qui, dans sa lettre apostolique Rerum novarum de 1971, invitait solennellement les chrétiens à envisager des chemins neufs pour « prendre en responsabilité, avec les autres hommes, un destin désormais commun ».
"Laudato si‘ – loué sois-tu": les mots du refrain de saint François d’Assise sont les premiers et les derniers du texte. La louange de la terre ou, dit en termes chrétiens : de la création de Dieu, constitue le cadre, la motivation et le but de la lettre encyclique du Pape François sur la sauvegarde de la maison commune. La maison commune est notre terre. Elle est notre sœur et notre mère. Louée soit-elle, mère terre. L’encyclique traite de l’écologie dans une perspective mondiale, elle parle donc de la maison qui est notre terre. Le Pape s’adresse expressément à tous les humains et pas seulement aux catholiques. Car la vie sur notre planète et le futur de la terre sont l’affaire de tous.
L'encyclique du pape François "Laudato Si" est officiellement publiée. Ce texte magistériel est « une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète ».
Vous pouvez le trouver en différentes langues sur le site du Vatican ou dans les PDF attachés ci-dessous.
La revue choisir publiera sur son site demain, jeudi 18 juin, à 12h, le texte de l’encyclique du pape François sur l’écologie humaine, respectant ainsi l’embargo décrété par le Vatican.
Cet embargo sur l’encyclique du pape a été violé par vaticaniste Sandro Magister, de l’hebdomadaire L’Espresso, qui l’a mise en ligne sur son blog. Le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi, lui a retiré son accréditation. Ce n’est pas encore le texte final, et l’embargo reste en vigueur. Par respect à notre éthique professionnelle, nous attendrons donc jeudi 18 juin, midi, pour mettre en ligne l’encyclique de François Laudato Sì (« Loué sois-tu », titre tiré du Cantique des créatures de saint François d’Assise). Vous pourrez la lire en italien, en anglais, en espagnol ou en allemand. Vous y trouverez aussi une mise en perspective historique du texte.
Comme l’explique la revue jésuite de Rome Civiltà cattolica, dans un numéro à venir consacré à l’encyclique, l’écologie « n’est pas seulement une question d’économie, mais aussi d’éthique et d’anthropologie ». Et le but du pape n’est pas « uniquement de faire des spéculations, mais d’inviter les hommes de bonne volonté à considérer leur responsabilité pour les générations futures ».
Interstellar
de Christopher Nolan
Paradise Lost
d’Andrea Di Stefano
Quelque part dans le Midwest américain, dans un futur proche. Le climat a été tellement déréglé qu’aucune production agricole n’est possible. L’humanité est menacée d’extinction. Heureusement la NASA veille ; en particulier le professeur Brand (Michael Caine) qui, à force d’écrire des formules mathématiques sur de grands tableaux noirs, a découvert le moyen de tirer parti d’une faille repérée dans l’espace-temps : un « trou de ver ».
En quelques années, la HEAD-Genève (Haute école d’art et de design) s’est imposée en Europe, sous l’impulsion de son directeur Jean-Pierre Greff. Tout prédestinait celui-ci à une carrière scientifique. Aux antipodes de son milieu, il décide cependant de poursuivre des études littéraires, enseigne en faculté à Metz et à Lille, ainsi que dans des écoles d’art en France. Son passage à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes lui communique le goût de la direction, qu’il met en application à l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, avant d’intégrer, en 2004, l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Genève. Il y entreprend une réforme en profondeur de l’enseignement et une fusion des Beaux-Arts et de la Haute école d’arts appliqués. Depuis 2006, ces deux entités forment une seule institution, rebaptisée HEAD. Une aventure qu’il aborde comme un projet artistique et intellectuel certes, mais aussi en entrepreneur créatif et visionnaire.
La fin de l’année, avec la période de l’Avent et le soir de Noël qui approche, est une époque durant laquelle nous sommes plus attentifs à la vulnérabilité qui nous entoure. En fêtant la naissance du Christ, l’arrivée d’un nouveau-né à la merci des êtres et des éléments, nous faisons une place à la possibilité de l’impuissance et de l’incertitude.
Des récentes élections législatives en Tunisie, les médias ont surtout retenu le succès du parti antiislamiste Nidaa Tounes. Parmi les objectifs annoncés de celui-ci, la sauvegarde des droits de la femme. Pourtant, près de quatre ans après la chute de Ben Ali, l’intégration des femmes dans le jeu politique et l’égalité de traitement dans le monde du travail laissent toujours à désirer. Témoignages.
Papa travaille. Maman est à la maison. Les enfants ont de bonnes notes. Le modèle traditionnel japonais est toujours ancré dans les mentalités, mais il se lézarde. La situation économique de l’archipel a poussé son Premier ministre Shinzo Abe à élaborer des réformes importantes : faire travailler les femmes pour compenser, en partie, le vieillissement de la population et mettre un terme à plus de 15 ans de déflation.
Un professeur de morale plein d’humour (ça existe) me disait un jour : « Moi, je suis un bourreau de travail. La preuve ? Je laisse toujours le travail en souffrance. » A y regarder de près, c’est plutôt le travail qui fait souffrir la morale, ce qui bouscule l’éthique et la malmène.