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Politique internationale

La Croatie et son Eglise se situent-elles dans un terrain vague entre l'Orient et l'Occident, dans une sorte de no man's land géographique et culturel ? Peuple slave christianisé à partir du VIIe siècle, les Croates se trouvent, géographiquement parlant, en terre des Balkans, alors qu'ils sont de tradition culturelle et religieuse latine. Une situation incommode, qui les a entraînés au cours des siècles dans bien des conflits et dans une lutte pour l'indépendance, pas toujours justement comprise.
mercredi, 06 novembre 2002 01:00

Crise de conscience du Japon actuel

Dépourvue de sa force militaire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, c'est par sa puissance technologique et commerciale que le Japon a réussi à s'imposer au reste du monde. En moins de 40 ans, le pays a connu une croissance économique éclatante, suivie d'une débâcle financière non moins impressionnante. Crise économique, mais aussi politique et culturelle oblige, le Japonais est confronté aujourd'hui à une profonde remise en question de ses valeurs.
Le nom «Colombie» est associé à un délit aux dimensions mondiales : la culture, la production et le trafic de cocaïne et d'héroïne. Ces drogues ayant des effets destructeurs pour la santé physique et mentale des consommateurs, la communauté internationale réagit de façon répressive. Les gouvernements des Etats-Unis ont trouvé depuis longtemps dans ce trafic un prétexte pour intervenir en Colombie. Certes, ils y développent des programmes de destruction des cultures de coca et des laboratoires, mais surtout ils y renforcent toujours plus leur système d'information et la présence de leurs conseillers militaires. Et comme une partie des activités des mouvements des insurgés est financée par des impôts prélevés sur le commerce de la drogue, les Etats-Unis voient là un motif suffisant à ce que leurs fondations et leurs agents combattent l'insurrection, baptisée «narco-guerrilla». Pourtant, les racines, les intérêts et les bénéfices de ce trafic se cachent dans l'hémisphère Nord ; la Colombie en est plutôt la victime.
vendredi, 06 septembre 2002 02:00

Israël, Palestine: l'espérance... encore

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Une nouvelle fois je rentre de là-bas. Plus déprimé que jamais. Les Israéliens avaient élu démocratiquement Sharon sur le slogan : Shalom we Bitaron ! (paix et sécurité). Or, depuis qu'il est au gouvernement, Sharon a plongé le pays dans la haine et la peur. De son côté, Yasser Arafat, figure emblématique s'il en est, est critiqué de plus en plus ouvertement par les Palestiniens

Le conflit israélo-arabe, chaque jour, prend un tour plus dramatique. Des deux côtés des barrages, les partisans de la paix semblent ne plus avoir voix au chapitre. Les actes de guerre supplantent tout débat politique. Pourtant, le gouvernement d'Ariel Sharon est fortement déstabilisé et des factions palestiniennes s'opposent à Yasser Arafat. Derrière ces soubresauts sanglants, se cache de part et d'autre une quête identitaire autour de la notion d'Etat souverain. L'avis de Jean-Bernard Livio, bibliste et grand connaisseur de la région, qui s'est rendu sur place en février.
Israël et l'Autorité palestinienne sont dirigés par deux personnalités très fortes, troubles, Ariel Sharon et Yasser Arafat, qui s'enfoncent chaque jour un peu plus dans une logique meurtrière. Il y a trois mois, on comptait quotidiennement les morts par unité ; aujourd'hui, c'est par dizaine. La machine s'est emballée. Norbert Apter tente d'expliquer pourquoi il est presque impossible aux deux leaders de faire autrement et pourquoi il est si difficile aux artisans de paix de se faire entendre en période de guerre.
Accompagner les réfugiés, c'est affirmer que Dieu est présent dans l'histoire des hommes, même dans les épisodes les plus tragiques. En compagnie de Jésus-Christ et en étant serviteurs de sa mission au milieu des réfugiés, le JRS peut être un signe efficace de l'amour de Dieu et de la réconciliation. - (Charte du Jesuit Refugee Service)
L'Union européenne va s'élargir pour englober les pays de l'Est les plus proches jusqu'aux pays baltes, la Roumanie et la Bulgarie. Elle va constituer un ensemble considérable de 27 pays, comprenant près de 500 millions d'habitants et formant la première puissance économique mondiale. Il aura fallu du temps, mais le rideau de fer aura enfin disparu définitivement. Au-delà d'un tel projet, n'est-on pas en train de recréer une nouvelle séparation, un rideau économique et administratif entre la nouvelle Europe presque entièrement reconstituée et les pays plus à l'Est ?
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