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Politique internationale

Le 26 juin dernier, le Saint-Siège a signé un accord-cadre avec l’Etat de Palestine qui remplace celui établi en 2000 avec l’OLP. Au-delà de ses dimensions juridique et diplomatique, ce geste revêt bien évidemment un aspect politique. Personnalité reconnue et grand connaisseur de la région, le Père Neuhaus en analyse la portée et le replace dans une perspective historique de recherche de la paix.[1]

En mai 2015, le Saint-Siège a abordé de manière spécifique et à plusieurs occasions le thème de la Palestine et des Palestiniens. Le 13 mai, il a annoncé que l’accord global avec « l’Etat de Palestine » allait être présenté aux autorités respectives pour approbation et signature, après la conclusion des négociations bilatérales entre les deux parties qui avaient atteint leur objectif. Le 16 mai, le président Mahmoud Abbas (Abu Mazen) a rendu visite au pape François et a été reçu en tant que chef d’Etat. Le 17 mai, le pape a canonisé les deux premiers saints palestiniens des temps modernes, la carmélite Marie de Jésus Crucifié (Mariam Bawardi) et Marie-Alphonsine Ghattas, fondatrice des Sœurs du Rosaire.

Le prix élevé du pétrole, allié à des politiques osées ont permis à l’Equateur d’obtenir les ressources pour financer d’importants investissements sociaux. Ce petit pays est bien placé en terme de réussite socio-économique par rapport au reste de l’Amérique latine, même si on entend peu parler de lui.

Le système politique mis en place par le président équatorien Rafael Correa[1] place son régime à bonne distance du socialisme étatique (à la différence de Cuba) et se combine avec des politiques publiques judicieuses (à la différence du Venezuela). Il donne de bons résultats macroéconomiques et sociaux.

lundi, 21 décembre 2015 14:31

Le model équatorien

En novembre 2013, Rafael Correa, président de l’Equateur, était reçu à l’Elysée. Les journalistes français ignorèrent superbement ce chef d’Etat,[1] s’exprimant pourtant en français, et qui surtout, sous le slogan « Retrouver la patrie », a mis en place un programme ambitieux, novateur et efficace pour sortir son pays de la crise. Mais l’exercice peut-il être maintenu jusqu’aux élections de 2017 ?

Si les médias français peuvent se permettre de faire l’impasse sur la présence de Rafael Correa sur leur sol, ce n’est bien sûr pas le cas en Equateur, où l’hyperactivité, l’éloquence et les réformes du président font du bruit. Avec ces questions : Rafael Correa est-il le meilleur président de l’histoire de l’Equateur ou au contraire le pire ? a-t-il mis en place un véritable gouvernement révolutionnaire ou une administration capitaliste déguisée ? une démocratie citoyenne en construction ou un autoritarisme populiste du XXIe siècle ? Ce n’est pas tant la diversité des opinions qui est attristante, mais le fait qu’il n’existe pratiquement plus dans le pays que deux visions opposées.

En Turquie, la présence voisine de Daech, la politique peu claire du président Erdoğan à son égard ainsi que le déclin de l’Etat de droit minent le dialogue entre le gouvernement et les Kurdes autonomistes. Le conflit armé sur le sol turc a repris.

Le Parti de la justice et du développement (AKP) du président Recep Tayyip Erdoǧan (islamique modéré) a obtenu une victoire si large aux élections législatives turques du 1er novembre, que même les instituts de sondages proches du parti ont été pris de court, eux qui n’accordaient pas plus de 46 % des voix à l’AKP. Le parti présidentiel a de fait créé la surprise en obtenant 49,4 % des suffrages, alors que cinq mois plus tôt il avait subi sa plus grande défaite électorale.[1]

« Non seulement nous devons sauver les vies en Méditerranée, mais nous devons surtout offrir, à celles et ceux qui fuient des situations désespérées, des passages en Europe, alternatifs et sûrs. Nous ne devons pas simplement attendre la prochaine terrible tragédie », disait Peter Balleis sj[1] en octobre dernier. A crise humanitaire urgente, réponses urgentes ! Des propositions concrètes ont été avancées, aptes à court-circuiter les passeurs, mais la volonté politique européenne reste timide.

Le 24 avril, les Arméniens feront mémoire du génocide de leur peuple. En deux ans, de 1915 à 1916, environ 1,3 million d’Arméniens vivant dans l’Empire ottoman furent exterminés, et 200 000 en Azerbaïdjan perse et au Caucase. Les survivants se dispersèrent dans le monde. L’actuelle République d’Arménie, indépendante depuis 1991, constitue pour eux un espoir, même si fragile. - Monique Bondolfi-Masraff, Lausanne, est la Présidente de KASA.[1]

David Neuhaus sj, Jérusalem
Vicaire patriarcal pour les catholiques d’expression hébraïque

Le 26 juin dernier, le Saint-Siège a signé un accord-cadre avec l’Etat de Palestine qui remplace celui établi en 2000 avec l’OLP. Au-delà de ses dimensions juridique et diplomatique, ce geste revêt bien évidemment un aspect politique. Personnalité reconnue et grand connaisseur de la région, le Père Neuhaus en analyse la portée et le replace dans une perspective historique de recherche de la paix.

mardi, 08 septembre 2015 14:30

Un débit agité

Trois initiatives populaires relatives à la politique agricole sont en cours en Suisse. Un débat politique, marqué par trois tendances principales.

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