Les voyages d'étude en fin de cycle obligatoire, Alexandre Hurst les connaît bien. Enseignant au Cycle d'orientation de Bois-Caran depuis 2000, il a participé à plusieurs voyages en tant qu'accompagnant, avant d'en organiser lui-même six. Une tradition à laquelle il tient, notamment pour son aspect fédérateur.

Pour renverser les tendances d'un tourisme au service de la seule mondialisation libérale, des pistes sont à défricher, des voies à explorer, loin des sentiers battus par des opérateurs sans scrupules ou même par des voyagistes découvrant avec l'écotourisme ou l'adjectif « durable » une nouvelle manière de faire du marketing. Demain, le monde sera « nécessairement » métis et le rôle du tourisme dans cette affaire sera fondamental.

A travers l'explosion de la mobilité et les progrès des télécommunications, la mondialisation a abouti à un rétrécissement du monde. Ce phénomène n'a pas épargné le domaine des vacances, allant de pair avec une démocratisation du tourisme et de la mobilité pour les populations du Nord, et une exigence d'innovation permanente de la part des acteurs de l'industrie du tourisme où la concurrence fait rage. Cette quête incessante de la nouveauté a de nombreux effets pervers. Décryptage d'un phénomène qui pose de grandes questions éthiques.

Depuis plus de 30 ans, Xavier Arbex vit et travaille au Pérou à la protection de l'environnement de l'Amazonie. Il est aussi l'un des fondateurs d'APRONIA, « Asociación de Protección del Niño y Adolescente », qui gère plusieurs foyers pour enfants ainsi que l'Estancia Bello Horizonte. Née sous l'impulsion de jeunes, cette auberge s'inscrit dans le cadre du tourisme équitable et écologique. Récit d'une aventure collective originale.