Ida, de Pawel Pawlikowski
The Dallas Buyers Club, de Jean-Marc Vallée
Anna, orpheline élevée dans un couvent en Pologne, est sur le point de prononcer ses vœux définitifs quand la supérieure lui enjoint de rendre au préalable visite à sa tante. La jeune novice se rend donc en ville chez cette Wanda qu'elle ne connaît pas, la seule famille qui lui reste.
Yves Saint Laurent, de Jalil Lespert
A Touch of Sin, de Jia Zhangke
Yves Saint Laurent est une biographie servie par deux pensionnaires de la Comédie française : Pierre Niney (LOL), qui interprète avec beaucoup de sensibilité le rôle-titre, et Guillaume Gallienne (Les Garçons et Guillaume, à table), qui incarne son associé et amant, Pierre Bergé.
Rêves d'or, de Diego Quemada-Diez
Zulu, de Jérôme Salle
Découvrir un film d'un réalisateur qui nous est inconnu, c'est faire une rencontre ; une brève rencontre dont on peut sortir bouleversé si le film rejoint, par des voies mystérieuses, notre sensibilité en profondeur. C'est ce qui m'est arrivé en voyant Rêves d'or, le premier long-métrage de l'Hispano- Américain Diego Quemada-Diez. Par son sujet éprouvant - la migration d'un groupe d'adolescents d'Amérique centrale vers l'Eldorado étasunien - La Jaula de Oro rappelle d'autres films récents, comme Los Salvajes (in choisir, avril 2013) ou Sin Nombre (2009) ; mais il s'en distingue par son humanité, sa poésie, sa délicatesse.
Gravity, d'Alfonso Cuaròn
Quai d'Orsay, de Bertrand Tavernier
Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, Ryan Stone (Sandra Bullock) accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky (George Clooney) qui effectue son dernier vol avant la retraite. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit.
Ilo, Ilo, d'Anthony Chen
The Way, d'Emilio Estevez
Envie d'un film sans sexe ni violence, sans choc ni esbroufe ? Allez voir Ilo Ilo, du Singapourien Anthony Chen. Pas étonnant qu'au festival de Cannes ce film humble et délibérément simple ait séduit Agnès Varda[1], qui présidait le jury de la Caméra d'Or, un prix récompensant le meilleur premier film toutes sections confondues.
Alabama Monroe, de Félix Van Groeningen
Michael Kohlhaas, d'Arnaud des Pallières
Alabama Monroe, le quatrième film du cinéaste flamand Félix Van Groeningen, a eu un grand succès en Belgique. Didier, qui vit seul dans une caravane devant une ferme délabrée, joue du banjo et chante dans un groupe de bluegrass (une branche de la musique country fondée par un certain Bill Monroe). Il rencontre Elise, sémillante tatoueuse dont le corps enluminé est la meilleure carte de visite. Bientôt le beau couple forme un duo harmonieux sur scène. Elise tombe enceinte, Didier retape sa ferme avec ses potes musicos, et s'ensuivent six années de bonheur... jusqu'à ce qu'ils apprennent que leur fille Maybelle est atteinte d'un cancer. Le ver introduit dans la sphère intime va entraîner sa dépression, comme l'évoque le titre original, The Broken Circle Breakdown.
Sur Canal+ Premier, mercredi 2 avril à 20h45, jeudi 3 avril à 22h35, vendredi 4 avril à 13h30
Margin Call est un film indépendant américain, le premier long-métrage d'un dénommé J.C. Chandor. Avec un budget de 3 millions de dollars, il lui a fallu déjà payer Kevin Spacey, Jeremy Irons, Demi Moore et Simon Baker (The Mentalist) !
Pacific Rim, de Guillermo Del Toro
Shokuzai, de Kiyoshi Kurosawa
Chaque mois, la revue culturelle choisir offre à ses lecteurs les critiques de deux films projetés sur les écrans romands. Elles sont le fait de Patrick Bittar, auteur et réalisateur indépendant de documentaires et de courts-métrages de fiction, réalisateur multi-caméras pour KTO - la chaine de télévision catholique française. Cette fois, son choix s'est porté sur Ida, le très beau film en noir et blanc de Pawel Pawlikowski, et sur The Dallas Buyers Club, du Canadien Jean-Marc Vallée. Deux films évoquant des choix déterminés.
Dans les romans, sur scène ou sur les écrans, le bonheur semble n’être présent qu’en perspective (jusqu’au « happy end ») ou en creux. Peu de films en font la matière de leur sujet. D’abord, parce que faire un film à Hollywood, c’est raconter une histoire ; et pas d’histoire sans histoires, pas d’intrigue sans conflits, pas de drame sans drames. Ensuite le bonheur est un état intérieur. S’il intéresse le cinéma, art du mouvement, c’est éventuellement pour le parcours qui y mène. Ballade pour un
bonheur cinématographique en crescendo.
La Sirga, de William Vega
Mud - Sur les rives du Mississippi, de Jeff Nichols
Le mur invisible, de Julian Roman Pölsler
Los Salvajes, d'Alejandro Fadel