Il partage ses réflexions sur les croyances religieuses dans le monde, et sur la foi en tant que facteur de résilience selon le contexte familial et culturel. «On aime Dieu comme on aime les hommes (…) on rencontre Dieu comme on a appris à aimer (…) Ceux qui ont acquis un attachement rigide se soumettront à un Dieu totalitaire, alors que ceux qui bénéficient d’un attachement sécure se sentiront suffisamment en confiance avec leur Dieu pour tolérer que d’autres en aiment un autre que lui.» Pour lui, «quand la religion organise le contexte culturel, elle a un effet thérapeutique. Les neurosciences confirment l’effet thérapeutique de Jésus et nous expliquent comment ça marche.»
Ce livre m’a laissée sur ma faim. Les dualités «Dieu de bonheur ou Dieu de terreur» et «croyant ou sans Dieu» ne me semblent pas toujours pertinentes. Il y a mille façons de croire en Dieu, à l’intérieur même de chaque religion. Les réactions chimiques du cerveau ne suffisent pas à expliquer la foi. A-t-on besoin de Dieu pour exercer la solidarité? La religion calme-t-elle la peur de vivre? Les religions sont-elles nécessaires pour socialiser les âmes? Toutes questions aux-quelles l’auteur répond par l’affirmative. On peut en douter! La spiritualité est laissée de côté, ainsi que l’évolution intérieure de chaque croyant tout au long de sa vie. Les nombreuses références en bas de page inciteront les lecteurs curieux à poursuivre le dialogue.