Quant on évoque Saint-Ursanne en Suisse, l'esprit vagabonde immédiatement vers cette commune jurassienne et ses trésors architecturaux dont sa collégiale, ses trois magnifiques portes (Saint-Paul à l'ouest, Saint-Pierre à l'est et Saint-Jean au sud) ainsi que son pont sur le Doubs dédié à St-Jean de Népomucène. La troisième ville historique du canton du Jura doit pourtant son nom à un ermite d'origine irlandais mort en 620. Les Ursiniens.nes célèbrent donc cette année son jubilé.
Mais qui était Ursanne?
Zurich au début des années 1990. Depuis quelques années, les autorités ont décidé d'autoriser l'utilisation et la vente de drogues dans un parc au cœur de la ville (le Platzspitz) afin d’y contenir le problème. Chaque jour, jusqu'à 3000 toxicomanes suisses et étrangers viennent s'y approvisionner, principalement en héroïne. Le film Les enfants du Platzspitz s’ouvre sur la recherche par Mia, 11 ans, de sa mère Sandrine dans le chaos du Platzspitz. Naviguant entre les épaves humaines de ce mouroir à ciel ouvert, elle finit par la retrouver.
La Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS) a été fondée il y a 100 ans, le 7 septembre 1920. Au XIXe siècle, les différentes Églises réformées de Suisse prirent conscience qu’elles devaient renforcer leur rayonnement au plan national, dans le jeune État fédéral suisse. La nécessité d’un rapprochement se fit encore plus évidente face aux détresses provoquées par la Première Guerre mondiale. Cependant, c’est de l’étranger, des États-Unis plus précisément, qu'est venue l’impulsion déterminante.
L’Observatoire d’Al-Azhar pour la lutte contre l’extrémisme (AOFCE), au Caire, a exprimé le 2 septembre 2020 son «rejet total et sa ferme condamnation» de la décision du magazine satirique français Charlie Hebdo de republier des caricatures «offensantes» du prophète Mahomet à l’occasion du procès des attentats djihadistes de janvier 2015 en France.
Cette institution islamique sunnite, inaugurée en 2015, s’adresse aux pays du monde entier en douze langues «afin de combattre les pensées extrémistes et de corriger les concepts erronés sur l’islam, ainsi que de contrer les prétentions des groupes terroristes à attirer les jeunes».
Le pape François a dit vouloir une «présence féminine plus incisive» dans l'Église. Coup de théâtre en mai dernier, la théologienne Anne Soupa se porte candidate à la charge d'archevêque de Lyon. Depuis, le débat sur la place des femmes dans l’Église agite la chrétienté européenne. Regards croisés de la Fribourgeoise Marianne Pohl-Henzen et de la Genevoise Isabelle Hirt sur la question. Toutes deux très engagées au sein de l’Église, elles ont récemment été nommées à des postes importants par Mgr Morerod.
Jean-Blaise Fellay sj se souvient d’un conseil de rédaction de la revue choisir dans les années 70. La Covid-19 était encore loin. Pourtant les réflexions autour de notre relation au corps -bien que très différentes- étaient déjà au centre de toutes les attentions. «Nous étions dans la mouvance de mai 68. Le conseil était constitué majoritairement par de jeunes universitaires, doctorants ou assistants de hautes écoles. Les débats étaient passionnés et faisaient le désespoir du secrétaire de rédaction qui, de temps en temps, lançait: «Messieurs, le prochain numéro!» Ce rappel à l’ordre nous consternait, nous étions en train de refaire le monde et nous étions tout proches d’y parvenir. Il fallait changer l’Homme et la Société, et pour cela commencer au début. «Il faut habiter son corps», décréta l’un de nous, un théologien.
Le candidat démocrate pour la présidentielle américaine du 3 novembre, Joe Biden, a intégré dans son programme une augmentation de la fiscalité sur les hauts revenus. Une mesure qui répondrait aux importantes baisses d'impôts concédées par Donald Trump aux plus riches, dans la droite ligne du mouvement amorcé par Donald Reagan en 1981. Pour des questions pragmatiques, deux économistes français de l'Université de Berkeley, Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, ont remis en question ce système fiscal. Leur livre a eu un certain retentissement aux États-Unis et a été traduit en français ce printemps. L'économiste jésuite Étienne Perrot y revient.
Lors des votations fédérales du 29 novembre 2020, le peuple suisse se prononcera sur la proposition d’un article constitutionnel exigeant que les multinationales basées en Suisse soient tenues responsables quand les entreprises qu’elles contrôlent à l’étranger violent les droits humains ou dégradent l’environnement (pour une présentation plus précise de l’initiative: www.initiative-multinationales.ch). Agent pastoral de l’Église catholique dans le canton de Vaud, engagé dans la pastorale œcuménique dans le monde du travail et en charge de la promotion de l’enseignement social de l’Église, Jean-Claude Huot relit l'initiative au regard de l'encyclique du pape François Laudato si'.
«Très populaire dans tout le nord de l’Europe, peu connu dans le monde francophone, Pierre Canisius est une des figures les plus impressionnantes des débuts de la Compagnie de Jésus. Sans appartenir à la génération des fondateurs, il est le type même du jésuite ordinaire.» C’est ce que relève Pierre Emonet sj, directeur de notre revue, dans l’ouverture de son récent ouvrage consacré à Pierre Canisius - L’infatigable réformateur de l’Église d’Allemagne (1521-1597) qui vient de paraître aux éditions Lessius.
En choisissant Kamala Harris comme vice-présidente, le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden pourrait bien s’assurer un ticket pour la Maison Blanche. La sénatrice noire américaine incarne la diversité culturelle autant que religieuse. En tant que femme noire-américaine, Kamala Harris remplit les deux critères essentiels que le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden voulait pour son colistier. Mais la sénatrice californienne de 55 ans a d'autres atouts dans la course à la présidence de 2020. Elle incarne l'avenir de la religion américaine.