La mission des croyants est de transmettre, dans le contexte qui est le leur -aujourd’hui celui d’un monde sécularisé-, l’expérience d’une foi vécue. À Cologne, la paroisse Sankt Peter a choisi l’art contemporain et la musique comme médiateurs de transcendance, dans une ouverture inconditionnelle, sans visée pastorale. Récit d’une expérience innovante.
Stephan Ch. Kessler sj, Cologne, théologien, est depuis 2017 le curé de l’Espace des arts Sankt Peter Köln. Il enseigne la patrologie à la Faculté jésuite Sankt Georgen, de Francfort-sur-le-Main.
Notre nouvelle civilisation fondée sur le code numérique demande aux chrétiens de repenser la gestion de leur mission évangélisatrice. Un foisonnement d’études très documentées existe déjà sur ce thème, avec cette problématique en particulier: comment faire d’Internet un lieu de communion plutôt que de communication.
Moine bénédictin, R.-Ferdinand Poswick osb (Maredsous, bibliste et informaticien) fut le fondateur et le directeur du Centre informatique et Bible de Maredsous (1968-2014). Il est co-fondateur du Computer Museum NAM-IP (à Namur) qui a incorporé toutes les traces des travaux pionniers de Maredsous.
D’abord athée, puis prêtre-ouvrier et fondateur de la Mission ouvrière saints Pierre et Paul ainsi que de l’École de la foi, Jacques Loew fait partie de ceux qu’on a appelés «les grands convertis du XXe siècle». Quel bilan édifiant pouvons-nous tirer d’une telle aventure humaine et chrétienne?
Claude Ducarroz (Fribourg, prêtre, président de la Fondation Jacques Loew) est prévôt émérite du Chapitre cathédral de Fribourg. Il a dirigé l’École de la foi et est engagé dans le Groupe des Dombes. Il a nombre d’articles et d’ouvrages à son actif. Il est notamment co-auteur de Prêtres… Et Demain? (2019).
Vous désirez participez ou mettre en place avec d'autres (amis, communauté, groupement paroissial, etc.) un groupe d'échange et de réflexion chrétiens? L'itinéraire chrétien de la vie spirituel proposé par OASIS pourra vous y aider.
Il vous sera possible de télécharger gratuitement une série de conférences filmées ainsi que divers supports papier en vous inscrivant sur le site: www.parcoursoasis.org.
Le matériel permet d’animer 10 rencontres et une retraite, au rythme choisi par le groupe. Des pistes de réflexion sont également proposées entre chaque rencontre. Il réunit les réflexions et propositions de cinq théologiens francophones:
- l'Abbé François-Xavier Amherdt, professeur de théologie pastorale, pédagogie religieuse et homilétique, Université de Fribourg en Suisse.
- le Père Jean-Emmanuel de Ena, carme à Toulouse, directeur de l’Institut Jean de la Croix.
- Marie-Agnès de Matteo, animatrice pastorale, Unité pastorale de Nyon en Suisse.
- le Père Franck Janin sj, président de la Conférence des Provinciaux jésuites européens
- le Père François-Régis Wilhélem, professeur au Studium de Notre-Dame de Vie en France (Saint-Didier–Venasque)
La proposition de Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève, Fribourg, de réduire de moitié le nombre de prêtres dans son diocèse, en particulier les prêtres étrangers qui forment aujourd'hui la moitié de l'effectif, soulève de bonnes questions, notamment celle du sens de la Mission et du cocktail nécessaire pour que celle-ci soit une réussite. Fuite des cerveaux, intégration des missionnaires dans les communautés locales ont été abordées dans notre édition d'octobre 2019, avec le Lucernois Martin Brunner-Artho, directeur de Missio, et le guinéen Comé Traoré, de la basilique Notre-Dame de Genève.
Le missionnaire et sa mission suscitent beaucoup d’émotions, d’interprétations… et de malentendus. Comment s’y retrouver et, à fortiori, comment répondre à l’appel du pape d’organiser un Mois missionnaire extraordinaire en octobre 2019? La bonne nouvelle, c’est que François s’est clairement positionné sur la question. Et avant lui saint Paul, et encore avant, le Christ!
Matthias Rambaud est coordinateur romand du Mois missionnaire extraordinaire chez Missio (Œuvres pontificales missionnaires en Suisse). Il est aussi entrepreneur et agent pastoral en formation.
L’histoire de l’Église au Guatemala balance entre foi, économie et politique. Dépendante des puissances coloniales au temps de son implantation au XVIe siècle, subissant la révolution libérale de 1871, jonglant avec les violentes réalités locales du XXe siècle et celles actuelles du trafic de drogue, l’Église n’a eu de cesse pourtant de flirter en même temps avec la sainteté.
Le Père Bernard Gosse, Nanterre, bibliste, a été missionnaire au Guatemala, où il se rend encore régulièrement. Il a traduit de 1986 à 2011 la Bible en k’iche’ (une langue maya), qu’il a éditée avec l’aide du diocèse de Quiché.
Rares sont les instruments internationaux qui ont été élaborés aussi démocratiquement que la Déclaration sur les droits des peuples autochtones. En 30 ans, des centaines de délégations ont obtenu des États qu’ils cessent de nier leur existence et reconnaissent leurs droits. Pour y parvenir, les autochtones ont utilisé des stratégies conformes à leurs cultures. Ils ont notamment pu compter sur le soutien de Genève.
Pierrette Birraux, Genève, géographe et historienne, est membre du Conseil de fondation et du Comité du Centre de documentation, recherche et information des peuples autochtones (Docip) et de l’Appui au peuple Yanomami d’Amazonie (AYA). Elle s'exprime ici à titre personnel.
Les peuples indigènes d’Amazonie forment un ensemble culturel très varié. Depuis le début de leur rencontre avec les Blancs, mais en particulier depuis la moitié du XXe siècle, ils résistent au modèle de développement que l’on cherche à leur imposer de l’extérieur. Mais leur existence est aujourd’hui plus que jamais mise en péril par les politiques économiques des États qui les abritent.
Bernard Comoli, Genève, membre de Appui au peuple Yanomami d’Amazonie (AYA); il a été président de la Fédération genevoise de coopération de 1981 à 1990. Il tient un blog consacré aux peuples indigènes.
Ornement d’un jeune garçon pour son Mérèrémeit, 2013 © MEG, Aurélien FontanetParmi les images contemporaines des peuples autochtones exposées à Nantes, propriété du MEG (voir l'article précédent), celles de deux photographes d’origine suisse offrent un regard atypique et militant sur l’Amazonie (notre portfolio à découvrir en fin d'article).