Demander à l'éthique de trancher les dilemmes qui se posent dans notre vie en société est très répandu. Ce n'est pourtant pas son rôle. Après douze ans de participation active et critique à la Commission nationale d'éthique suisse (CNE), Alberto Bondolfi nous livre une réflexion sous forme de bilan sur les rapports entre éthique et droit.
A l’appel de Survival International, des milliers de personnes ont décidé de boycotter le tourisme aux îles Andaman, en Inde, pour mettre fin aux "safaris humains" chez les Jarawas, a rapporté le 11 juin 2013 l'agence d'information des Missions étrangères de Paris, Eglises d'Asie.
Se poser la question éthique à propos des grands vieillards, c’est, à suivre Ricoeur, se demander quelle serait une bonne vie avec et pour eux, et pour cela considérer les trois aspects fondamentaux de l’humain que sont la liberté, la fragilité et la communauté. Ceux-ci prennent avec le grand âge des reflets particuliers.
Comment se fait-il qu'une même formule, « mourir dans la dignité », puisse servir d'étendard commun à des militances antagonistes ? Celle qui réclame le développement des soins palliatifs, d'une part, et celle, d'autre part, qui exige le droit au suicide assisté. Pour y voir clair, il faut s'interroger sur le sens de la dignité humaine, notamment en fin de vie.