Le bonheur ne s’achète pas. Le savetier de la fable en a fait l’amère expérience. Dégrisé, il a rendu au financier son argent et ses soucis. Le bonhomme La Fontaine ne nous a rien appris, mais on ignore peut-être que le bonheur s’enseigne à l’université. En Amérique évidemment! Dans la très prestigieuse Université de Yale, depuis janvier 2018, vous pouvez apprendre comment vivre heureux. Le succès du cours est à la mesure des espoirs éveillés. Le nombre croissant des inscriptions n’a pas son égal dans toute l’histoire de l’Université, vieille pourtant de 300 ans. Au programme, l’inévitable panoplie des recettes psychosomatiques, pour aboutir, finalement, au critère décisif d’une vie heureuse: le lien social ou l’ouverture au prochain.
À l’ombre de notre dernière édition consacrée au bonheur (choisir 696), nous vous invitons à (re)découvrir nos articles de l’été 2013. choisir y célébrait tous ces moments heureux, ces états de grâce, qui parsèment nos vies. Alors prévôt de la cathédrale de Fribourg, le chanoine Claude Ducarroz, candidat 2020 du prix Good news de l’Église catholique (un prix que choisir a remporté en 2014) lançait La vie est belle. Quoique!
«Depuis des semaines, les actualités ne traitent presque plus que d’un seul sujet: la Covid-19. Fin juin 2020, quatre mois environ après le premier cas en Suisse, l’Europe commence à prendre du recul par rapport à l’émotion initiale», constate le président de la Fondation Jésuites International Tony Kurmann sj. Il relève, non sans un amusement perplexe, que les organisations partenaires de JesuitenWeltweit sur le terrain, inquiètes du taux d'infection en Europe, leur ont demandé si tout allait bien pour eux. «C’est pourtant généralement notre rôle de leur apporter soutien et encouragement! Mais la pandémie a mis en lumière de manière spectaculaire la fragilité de chacun d’entre nous: que ce soit celle des personnes vulnérables qui bénéficient de nos projets ou de nous-mêmes.» Poursuivre la lecture de l'édito ici.
Le Jardin botanique genevois célèbre les 200 ans du périple en Amazonie de Carl von Martius. Le travail remarquable et colossale de ce botaniste bavarois constitue un trésor, qui prend encore plus de valeur aujourd'hui sachant que la biodiversité amazonienne est menacée. Une exposition de la Bibliothèque des Conservatoire et Jardin botaniques de Genève (CJBG) retrace le voyage mythique de cet explorateur et ce que le canton lui doit. L'exposition dévoile en effet les liens scientifiques entretenus entre Martius et les célèbres botanistes genevois du XIXe siècle, dont Augustin Pyramus, fondateur du jardin botanique genevois.
À voir jusqu'au 24 décembre 2020
«On a dit de l’art roman qu’il était une bible de pierre.» Pierre Martinot-Lagarde sj y voit «le grand récit d’une époque qui se réapproprie, transforme et ré-annonce le premier récit évangélique». Photographe amateur passionné, il nous invite à le suivre au cœur des églises romanes pour écouter ce qu’elles ont à révéler. Les Échos en parlent. À découvrir sur le site des jésuites de Suisse.
Le Vitromusée Romont consacre sa nouvelle exposition temporaire à la redécouverte de la couleur au XIXe siècle dans l'histoire de l'art du verre et l'explore en six sections thématiques. L’importance des arts de l’islam et de ses couleurs intenses comme source d’inspiration pour l’art du vitrail du XIXe siècle y est ainsi démontrée, avec les dessins préparatoires de Georg von Dollmann (1830–1895), Wilhelm Megerle (né en 1863) et Theodor Zeerleder (1820–1868).
À voir jusqu'au 28 février 2021.
Je vous félicite et remercie pour l’article de M. Raphaël Zbiden (cath.ch) La croisade homophobe en Pologne. Tout ce qu’il a écrit, c’est la pure vérité. Malheureusement les médias ne remarquent pas ce problème ou ne trouvent pas nécessaire d’écrire à ce sujet. J’aimerais vous écrire quelque chose sur la situation politique dans mon ancien pays, la Pologne, que j’ai quitté au temps du communisme. J’ai obtenu l’asile politique et trouvé une nouvelle patrie où je suis un fier citoyen de la Ville de Genève, mais je suis aussi toujours citoyen polonais.
Je vous écris parce que vous êtes une revue catholique et -contrairement à l’Église polonaise- une revue ouverte, libérale et progressiste. Vous écrivez dans un pays laïc et la laïcité est pour moi la condition sine qua non de la liberté et de la démocratie. La Suisse et la Pologne sont membres du Conseil de l’Europe, qui veille sur le respect des droits de l’homme. Or qu’est-ce qui se passe en Pologne? Il n’y a pas que l’homophobie. On y démonte l’État de droit et l’état social.
programme 2020-2021, au monastère de La Pelouse sur Bex, avec, à la clé:
des rencontres Lecture et formation autour de Jésus et les paraboles du Royaume dans l’évangile de Matthieu, six samedi, du 19 septembre au 15 mai, à la pelouse sur Bex;
une semaine de jeûne en résidentiel, du mercredi 3 au mercredi 10 mars 2021, à La Villa, La Pelouse;
un temps de retraite pour Pâques, du 1er au 4 avril 2021, avec la participation au choix à un atelier de “pratique corporelle”, avec Michel Alibert, ou à un atelier d'“expressions artistiques”, avec Sylviane Stoeckli.
Un auteur un livr e invite les personnes intéressées à les rejoindre sur Zoom pour rencontrer, le samedi 28 juin, à 11h, Raphaël Buyse, auteur d'Autrement Dieu (Bayard, 2019).
Raphaël Buyse est membre de la fraternité diocésaine des parvis à Lille. Il partagera avec son auditoire son expérience passionnante et déconcertante dont il témoigne dans son livre. Vous aurez l’occasion de poser vos questions à l’issue de leurs interventions.
Aux États-Unis, les mouvements de manifestations et de colère contre le racisme, qui ont suivi le meurtre par asphyxie de George Floyd, un afro-américain, le 25 mai 2020 par un policier, se poursuivent mais plus calmement. Le spectre de l'usage de la violence par le gouvernement fédéral semble lui aussi s'éloigner. Le chef du Pentagone Mark Esper a déclaré mercredi être opposé au déploiement de forces armées américaines pour des opérations de maintien de l'ordre dans les villes américaines.
Pour sa part, le frère de George Floyd a appelé au calme les manifestants, déclarant que la colère devait être canalisée vers une action civile non violente, dans la tradition du mouvement initié par Martin Luther King.
Le magazine islamiste turc pro-Erdogan Gerçek Hayat (La vrai vie) a accusé les dirigeants des minorités religieuses -notamment le patriarche œcuménique Bartholomée- et d’autres personnes en Turquie de s’associer à l’imam turc vivant en exil aux États-Unis, Fethullah Gülen. Ce dernier est dénoncé par le gouvernement turc actuel comme étant l’instigateur d’une sanglante tentative de coup d’état en Turquie en 2016. L’article accuse des membres de la minorité grecque, dont le patriarche Bartholomée, d’avoir aidé Fethulah Gülen à organiser le coup d’État en Turquie contre Recep Tayyip Erdogan en juillet 2016.
Tout est parti d'une phrase d'un ami burkinabé: «Ce que vous appelez avec des noms compliqués Montessori, Freinet et Dewey nous le vivons ici au quotidien, dehors, avec nos enfants, le quartier.» Interpellée par le sarcasme, j'ai voulu creuser.
Un auteur un livre invite les personnes intéressées à les rejoindre sur Zoom pour rencontrer, le samedi 13 juin, à 11h, Alexis Jenni. L'écrivain français présentera J’aurais pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond. Une vie de John Muir.
Ce livre est inspiré par la vie d’un écrivain né au XIXe siècle qui est un des premiers naturalistes moderne, un marcheur infatigable épris de liberté.
Pour participer, inscrivez vous à cette adresse : .
Un lien zoom vous sera envoyé le jour précédant la rencontre.
Prochaine rencontre prévue par zoom: samedi 27 juin, à 11h, avec Raphaël Buyse, auteur de Autrement, Dieu