Sami Hallak sj

vendredi, 23 décembre 2016 08:29

Décembre 2016, à Alep

Syrie halles1 dec16À quelques heures de la nuit de Noël en Syrie, les volontaires du JRS s'activent pour apporter aux déplacés d'Alep est les denrées d'urgence dont ils ont le plus besoin: eau potable, couvertures, lait pour nourrissons, chaussettes... La situation est chaotique et le Père Sami Hallak sj dépeint un quotidien rêche et froid qui tranche avec les préparatifs festifs qui ont cours en Occident. Avec 85 volontaires, les Pères jésuites du JRS d'Alep ont ainsi fait le tour des familles entassées dans un camp de fortune installé dans des halles d’égrenage du coton, comme le raconte le Père Hallak dans son journal.

 

lundi, 28 novembre 2016 15:26

À Alep

« ... quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, je fus saisi de frayeur et d’épouvante, et tous mes os tremblèrent... » (Job 4,13-14). Non, les nuits ne sont pas toujours ces heures bénies où l’on peut fermer les yeux pour se retirer du monde.

Le Père Hallak est engagé à Alep auprès du JRS. Il tient un journal de bord dont sont tirés les passages ci-contre vécus durant les bombardements de 2015 et 2016.
Vous trouverez des nouvelles plus récentes de lui et d'autres extraits de son journal sur choisir.ch, rubrique jésuites et jesuites.ch, réseau jésuite

Alep2 dec16Les dernières nouvelles datées du 11 décembre du Père Sami Hallak sj (dont nous publions régulièrement les extraits de son journal sur ce site) reflètent le désarroi dans lequel vivent les habitants d'Alep en ce mois de décembre. Il raconte: «Le Père Nawras sj a pu se rendre mardi à Saint-Vartan, dans le quartier populaire du Midan. J’y suis allé le mercredi... Murs calcinés, crucifix mitraillé et mutilé... ce dernier est tout de même resté 5 ans sur la croix, solidaire avec nos souffrances et notre isolement. Il est là, défiguré comme notre ville. Il nous révèle la douleur de Dieu face à la sauvagerie des hommes. À Saint-Vartan, le paysage est choquant. Il ne reste que des ruines.»

Alep QuartierBombaré 2016Noël approche, aussi à Alep. Dévastée par les bombardements, la peur et l'incompréhension, la ville abrite à l'ouest une population qui n'a d'autre choix que de s’adapter ou de partir. Rester signifie se frotter à des questions aussi fondamentales que difficiles à appréhender, notamment concernant la cohabitations entre religions. Les 99% des déplacés sont des musulmans qui se sont installés dans les quartiers chrétiens. Leur présence pose aux disciples du Christ cette épineuse question: "Je suis musulman déplacé, je suis actuellement ton voisin, peux-tu m’accepter comme je suis?" Fidèle à sa ville et au Service jésuite des réfugiés (JRS), Sami Hallak sj poursuit son travail sur place. Voici les dernières nouvelles issues de son journal reçu ce 8 décembre à la rédaction de la revue choisir.

lundi, 15 août 2016 15:48

Cinq ans de guerre à Alep...

«Les combats entre forces pro-gouvernementales et rebelles, qui divisent la ville depuis 2012, se sont intensifiés dans les dernières semaines. Des centaines de personnes sont mortes et de nombreux civils sont privés d’eau, d’électricité et de denrées de base», relate Le Temps de ce 17 août 2016. «Nous risquons de voir à Alep une catastrophe humanitaire sans précédent à l’issue de plus de cinq années de massacres et de souffrances dans le conflit syrien», a affirmé Ban Ki-moon mardi devant le Conseil de sécurité de l’ONU dans son rapport mensuel sur l’accès de l’aide humanitaire, consulté par Reuters.

Sur place, à Alep, le Père jésuite Sami Hallak, engagé auprès du Service jésuite des réfugiés (JRS), relate dans son journal les tensions, les pénuries, les peurs et les difficultés de garder une harmonie entre communautés quand la situation s’envenime. Nous avons déjà publié quatre extraits de ce journal depuis avril 2015. Voici le cinquième reçu ce 17 août à la rédaction de la revue choisir.

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