En novembre 2019, choisir fêtait ses 60 ans dans l'espace feutré de la Société de lecture de Genève. L'occasion pour une dizaine d'écrivains de lire à haute voix l'un de leurs textes édités dans la revue devant une assemblée d'invités heureux et conquis. À l'image de Gérard Joulié qui a lu la présente chronique Lettre à un jeune poète qui n'a encore rien publié, parue in choisir n°684 juillet-août-septembre 2017, consacrée à la nuit. Enregistrée en live, nous vous proposons de l'écouter ci-dessous:
La série Chernobyl raconte l’histoire de la catastrophe survenue la nuit du 26 avril 1986 en Ukraine: l’explosion du réacteur 4 de la centrale nucléaire Vladimir I Lénine. Elle est actuellement diffusée sur la RTS et mérite le détour. La mise en récit de Craig Mazin, le créateur de la série, porte sur des sujets qui dépassent l’évènement lui-même: la question de notre rapport à la vérité, les mensonges d’État, la mise en valeur de héros inconnus, la folie d’un monde technologique soi-disant sous-contrôle. Elle répond avec brio à ces deux questions: comment cela s’est-il passé? comment cela a-t-il pu se passer?
En novembre 2019, choisir fêtait ses 60 ans dans l'espace feutré de la Société de lecture de Genève. L'occasion pour une dizaine d'écrivains de venir lire à haute voix l'un de leurs textes édités dans la revue devant une assemblée d'invités heureux et conquis. À l'image de Jérôme Meizoz qui a lu la présente chronique Bonnes et peintres, parue in choisir n°681 octobre-novembre-décembre 2016. Enregistrée en live, nous vous proposons de l'écouter ci-dessous:
En novembre 2019, choisir fêtait ses 60 ans dans l'espace feutré de la Société de lecture de Genève. L'occasion pour une dizaine d'écrivains de venir lire à haute voix l'un de leurs textes édités dans la revue devant une assemblée d'invités heureux et conquis. À l'image d'Eugène qui a lu la présente chronique Fous, mais pas cinglés, parue in choisir n°684 juillet-août-septembre 2017, consacrée aux extrêmes. Enregistrée en live, nous vous proposons de l'écouter ci-dessous:
Il y a des carrefours dans une vie où l’on est envahi d’un puissant désir de nouer la gerbe de tout ce qui nous a animés, de nos écrits, afin de partager avec les amis le sens que notre boussole interne a initié dans notre foi comme dans nos engagements. Aucun lieu n’a été ignoré par Maurice Gardiol, qui a été diacre dans l’Église protestante de Genève: groupes bibliques, revue Chantiers, Presses bibliques universitaires, Éditions Ouverture, Centre social protestant (CSP), Entraide protestante suisse (EPER), Camarada, etc. C’est au grand large que son ouverture sur le monde lui a fait rencontrer des migrants, des réfugiés, des prisonniers… Il a été de tous les combats, même en politique comme membre de l’Assemblée constituante de la République et canton de Genève.
L’impressionnisme au Canada. Nul n’y avait peut-être songé avant que la Fondation de l’Hermitage ne lui consacre une exposition. Pourtant cette contrée lointaine, tout du moins au XIXe siècle, offrait avec ses paysages grandioses, de surcroît enneigés, un cadre privilégié pour les adeptes du mouvement qui avait déjà conquis l’Europe et les États-Unis.
Geneviève Nevejan, Paris, journaliste et historienne d’art
Le Canada et l’impressionnisme. Nouveaux horizons, 1880-1930,
jusqu’au 24 mai à la Fondation de l’Hermitage, Lausanne.
En plus d’avoir un «cerveau», une machine peut-elle avoir une conscience? La question renvoie à l’éternel et inextricable problème du rapport entre l’esprit et le cerveau, et à l’autre problème, tout aussi complexe, du rapport entre le corps et l’esprit. L’étude du langage et l’expérience du dilemme éthique éclairent le débat.
Giovanni Cucci sj, Rome, professeur de philosophie et de psychologie à l’Université grégorienne de Rome. Adaptation et traduction d’un article paru le 4 janvier 2020 dans la Civiltà Cattolica.
Toiles de maîtres, symphonies: les techniques d’intelligence artificielle investissent l’art et son marché, renouvelant cette question habitant déjà le XXe siècle: les machines peuvent-elles créer? Tout dépend finalement de l’intention de ceux qui les gèrent… ou qui acceptent de lâcher prise.
Docteur en Sciences de la société (Université de Genève) et en informatique (École polytechnique fédérale de Lausanne), Nicolas Nova enseigne l’anthropologie des cultures numériques à la Haute école d’art et de design de Genève. Il a cofondé Near Future Laboratory, une agence de prospective et d’innovation impliquée dans des projets de design fiction.
Parmi les peurs contemporaines, celles véhiculées par le développement de l’intelligence artificielle ne sont pas des moindres. Attributs de la science-fiction et de son art de la métaphore, leur questionnement en dit long sur notre condition humaine d’aujourd’hui.
Marc Atallah, directeur de la Maison d’Ailleurs, Yverdons-les-Bains, dirige depuis 2011 le Musée vaudois de la science-fiction. Il est enseignant à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne. Son champ d’étude
touche à la littérature, l’imaginaire des technosciences et l’humanisme.
L’intelligence des autres est parfois stupéfiante. Quand elle nous surprend par sa clairvoyance dans une situation compliquée, quand elle suggère avec élégance des solutions à des problèmes qui nous découragent. La nature humaine accueille aussi l’exceptionnel, le génie, et l’autre qu’on admire demeure un alter ego. Qu’en est-il par contre de cette intelligence dite artificielle?
Jean-Michel Besnier, Paris, philosophe et politologue, professeur émérite à la Sorbonne, spécialisé dans la philosophie et l’éthique des technologies. Jean-Michel Besnier fait partie de divers comités d’éthique et conseils scientifiques. Parmi ses ouvrages, on peut citer L’Homme simplifié: le syndrome de la touche étoile (Paris, Fayard 2012, 208 p.).
Marie David et Cédric Sauviat
Intelligence artificielle, la nouvelle barbarie
Monaco, du Rocher 2019, 314 p.
Pour Marie David et Cédric Sauviat, président de l’Association française contre l’intelligence artificielle, l'IA s’inscrit dans une fuite en avant technologique vers toujours plus de déresponsabilisation. Elle est décrite comme «un projet technoscientifique d’exploitation utilitaire du monde (…) par essence, totalitaire». «Ce n’est (...) pas un hasard, écrivent-ils, si l’intelligence artificielle et les technologies du vivant se développent en même temps.»
Il aurait eu 100 ans le 20 janvier 2020. Ses films restent des monuments dans l’histoire du cinéma mondial. La Strada, La dolce vita, 8½, Amarcord, Casanova, Et vogue le navire continueront longtemps à nous faire rêver. Jeune assistant réalisateur de séries de télévision à Genève, je voulais absolument le rencontrer et travailler avec lui. Mon rêve s’est réalisé.
Gérald Morin, (Vence (F), cinéaste et journaliste, a été l’assistant de Federico Fellini de 1971 à 1977. En 2001, il a cofondé à Sion la Fondation Fellini pour le cinéma. En 2013, il réalise Sur les Traces de Fellini, un documentaire produit par Artémis film production. Il a été durant 10 ans le rédacteur en chef de CultureEnJeu et a collaboré avec choisir dans les années 70.