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L’apocalypse, on ne l’imaginait pas comme ça. Ni hordes de zombies ni peste foudroyante ni révolution et effondrement de la civilisation ni chaos et avènement d’un état de guerre permanent... À la place, la sournoise Covid 19, accompagnée d’un nouveau bouquet de règles (éloigne-toi, désinfecte-toi, porte ton masque !) et de la réalité familière des inégalités toujours plus exacerbées. La science-fiction, avec son ballet d’utopies et de dystopies, nous aurait-elle trompés ?

Ronald Reagan, dans Hellcats of the Navy, de Nathan Juran (1957)Formidable machine de guerre culturelle, le cinéma américain du XXe siècle a forgé, sur les écrans et dans les esprits, l’image d’une nation de héros luttant pour les libertés, que ce soit sur son sol ou à l’étranger. Les westerns, dès 1903, et les films d’après la Seconde Guerre mondiale sont les prototypes de cette industrie hollywoodienne, étroitement liée au Département de la défense.

PrixJanMischalski2020 CoutoLe Prix Jan Michalski de littérature 2020 a été décerné à Mia Couto pour sa trilogie Les sables de l’empereur (Éditions Métailié, 2020), une œuvre parue dans sa version originale portugaise As areias do imperador entre 2015 et 2017 (Editorial Caminho), et traduite en français par Elisabeth Monteiro Rodrigues. En cette année coronavirienne, le Prix a été remis sans cérémonie, mais avec un événement en ligne mercredi 9 décembre sous la forme d'interventions à suivre dès 9 heures, et accessible ensuite à toute heure sur le site www.fondation-janmichalski.com/

vendredi, 04 décembre 2020 10:22

Sous le regard de Nietzsche

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Appel de l'abîme ou quête de sens? © Lucienne BittarLa mort n'est pas un sujet sur lequel on aime à s'appesantir dans nos sociétés sécularisées. Mais depuis le début de la pandémie, elle est devenue omniprésente. Dans cet article publié dans notre édition d'octobre consacrée au coronavirus, exceptionnellement ouvert à tous du fait des besoins actuels de réflexions transcendantales, le jésuite Luc Ruedin sj questionne notre quête de sens en faisant re-résonner un texte célèbre de Nietzsche.

Egger livreConsumerisme 2020«Qui suis-je? Quel est mon désir? De quoi ai-je peur? Ces trois questions sous-tendent notre participation au système croissanciste, productiviste et consumériste (CPC) qui ravage la Terre.» Ceci résume tout le livre de Michel Maxime Egger, qu’il a présenté en visioconférence le 6 octobre dernier, dans le cadre des conférences proposées par «un auteur, un livre», à laquelle participaient une vingtaine de personnes.

Michel Maxime Egger, Se libérer du consumérisme. Un enjeu majeur pour l’humanité et la Terre, Genève, Jouvence 2020, 158 p.

Couverture, La déferlante, Samuel Peterschmitt Donald Trump est arrivé au pouvoir aux États-Unis, grâce, entre autres, à un soutien massif des évangéliques. Il en est de même pour Jair Bolsonaro au Brésil. Régulièrement accusés de dérives sectaires, voire d’obscurantisme, l’amalgame avec les évangéliques européens n’est pas loin. Coup de projecteur sur ces évangéliques méconnus dans La déferlante.

Samuel Peterschmitt, Kévin Boucaud-Victoire
La déferlante. Cette crise qui a révélé les évangéliques
Paris, 2020 Éditions Première Partie, 256 p.

SchulzCe petit ouvrage analyse le contexte mondial et les implications d’une acceptation de l’initiative populaire «Pour des entreprises responsables– pour protéger les personnes et l’environnement» sur laquelle les Suisses voteront le 29 novembre 2020. À l'appui d'exemples, il montre que le régime de Responsabilité sociale des entreprises (RSE) ne permet pas à lui seul de mettre un terme aux graves violations des droits humains et environnementaux. Qu'un cadre législatif contraignant est donc nécessaire.

Le Cadratin, 2019 et 2020Sylvoisal est un grand déraciné, un expatrié. C’est un homme de nulle part. Ses seules vraies racines sont la littérature, qui est universelle, et la langue française. À chaque sortie de recueil, son œuvre prend ainsi une forme poétique différente tout en poursuivant les mêmes réflexions sur le monde.
«Sainte forêt, tu n’es plus là,
Le diable et Dieu s’en sont allés!
Ces deux soleils se sont éteints,
Voyageurs que le vent disperse.
Ô nuit obscure! Ô cœur nocturne!»

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