La liturgie n’est pas au service de la prière individuelle, qui permet toutes les attitudes et tous les gestes qu’on voudra, mais au service d’un peuple que l’Eglise invite à s’exprimer par des attitudes et des gestes transmis de siècle en siècle. Parmi ces gestes, ceux qui sont accomplis par les mains sont particulièrement déterminants.
Le concile Vatican II fut un évènement extraordinaire. Un feu de paille? Sûrement pas. A-t-il rendu l’Église catholique plus «conciliaire»? Pas encore. Mais ça pourrait venir, pour la crédibilité de son témoignage évangélique dans le monde d’aujourd’hui.
Ceux qui vécurent de près l'ambiance ecclésiale pré-conciliaire ne peuvent s'empêcher de trouver la situation présente très semblable. Jadis, comme aujourd'hui, un mélange de perplexité et d'espérance enflammait nombre de chrétiens. En Amérique latine, le Concile développa un processus de réflexion que les Conférences épiscopales de Medellin et de Puebla facilitèrent. Si le soufflet est retombé depuis les années
La visite de quatre jours (du 22 au 25 septembre) du pape en République fédérale allemande, organisée avec une minutie toute germanique, a été un évènement médiatique de premier ordre dans le pays. Benoît XVI, lors de son audience générale du 28 septembre, l'a décrite comme « véritablement une grande fêtede la foi ». Le pape a fait bella figura durant ce voyage officiel et a réservé plus d'une surprise au pays de la Réforme. Pourtant les avis divergent sur sa démarche et sont même parfois diamé- tralement opposés.